• The League #9 - Born of Betrayal, de Sherrilyn KenyonRésumé : Il y a des années, la loyauté familiale a obligé Fain Hauk a renoncé à tout ce qu'il aimait : sa carrière militaire. Sa planète. Sa fiancée. Même son nom.

    Aujourd'hui, une décennie plus tard, tout a changé. Il s'est construit une nouvelle vie loin des cendres de son passé et il a fait le serment de ne plus jamais laisser quiconque menacer encore ce qu'il aime.

    Mais lorsque de vieux ennemis s'allient avec de nouveaux, il se retrouve au milieu d'une guerre brutale. Et quand le destin ramène son ancienne fiancée dans son monde et qu'elle a son propre programme : elle veut sa tête pour ce qu'il lui a fait il y des années, il y a bien plus que sa vie qui est en jeux. Le destin de l'univers Ichidian et celui de ses frères d'armes sont dans la balance. 

    Les gagnants raflent tout.

    C'est tuer ou être, et jamais la bataille n'aura été si violente...

    Et plus amusante.


     Oh bon sang, finalement je suis contente d'avoir fait cette pause dans ma lecture de The League, comme ça j'ai pu enchaîner, et ne pas attendre pour découvrir Born of Betrayal Smile

    C'est vraiment le prolongement de Born of Defiance, même si c'est une suite qui chronologiquement, ne vient que plusieurs années plus tard. C'est vraiment un très bon livre. Mais je confirme : j'ai vraiment, vraiment besoin de reprendre la série depuis le début pour prendre des notes ! Very Happy Il n'y a pas encore tant de livres que ça, ça ne serait pas insurmontable.

    Galene et Fain, même sans connaître leur passé commun, le dernier chapitre de, Born of Fury et la remarque faite au sujet de Galene laissait entrevoir cette possibilité d'un rapprochement entre les deux. Et avec leur passé commun dévoilé dans Born of Defiance, ça ne faisait plus aucun doute. De mémoire et par comparaison avec sa série Dark-Hunter, c'est la première fois que Sherrilyn Kenyon une histoire qui commence une histoire dans le passé, et la finalise une génération plus tard (quoique depuis, il y a eut Dragonbane Wink ).

    On reprend le fil de l'histoire là où on l'avait laissé dans Born of Fury. Les différentes nations entrent en guerre et s'organisent contre la Ligue. Galene Batur est choisit comme Commandant de l'Armada, mais doit le faire conjointement avec Fain, car certains (comme les Phrixiens) n'obéiraient pas aux ordres d'une femme (et Fain peut aussi représenter les Tavalis).
    C'est un livre très riche en informations, à la fois sur le passé des personnages, sur les peuples et leurs relations entre eux.

    La confrontation (enfin) avec Talyn et Fain est... juste parfaite. Je l'imaginais comme ça.  Un peu comme avec Dancer et Darice, Sherrilyn Kenyon n'a pas réglé le problème qui les divise en un paragraphe. L'acceptation n'est pas immédiate, même si du côté de Fain, ce n'est pas les mêmes sentiments.
    Ce qui ajoute de l'émotion dans les regrets de Fain, c'est le fait que finalement, il ne pourra plus jamais avoir d'enfants par la faute d'Omira. Ce qui est cruel pour un Andarion. Mais l'enchaînement de quiproquos et de mauvaises interprétations de la part de Fain par rapport à la relation Galene/Talyn, c'est carrément épique !

    La relation est tendue entre ces trois là. Finalement, Born of Betrayal c'est un peu une double histoire : celle de Talyn qui se prolonge après 10 ans (depuis la fin de Born of Defiance), et celle de Galene et Fain. Les deux livres vont vraiment ensemble, je comprend pour Sherrilyn Kenyon déconseille de lire l'un sans avoir lu l'autre. Galene et Talyn (surtout Talyn) ont de bonnes raisons d'en vouloir à Fain. Mais là encore comme dans beaucoup de ses livres, Sherrilyn Kenyon démontre qu'une mauvaise interprétation des choses, une simple occasion manquée, peut gâcher toute une vie.

    Ces personnages ont toujours deux facettes, mais la palme du changement inattendue vient de Jullien, le frère de Nykyrian (et là, comment ne pas faire un parallèle entre Styxx et Acheron ? C'est plus qu'évident). Beaucoup de nouveaux personnages entrent en scène et prennent position dans le conflit. Amis, ennemis. Je me dis que la frontière entre les deux est très mince si on se penche sur le comportement des Tavalis (et je pense à Venik et sa famille en particulier).

    Je me suis posée beaucoup de questions sur les prochains livres. Car si on regarde ce qui est annoncé et ce que l'on découvre dans Born of Betrayal, au moins deux sur les quatre prochainement annoncés mettront en scène des couples déjà mariés. Et donc, nous aurons droit à plusieurs gros retour en arrière assez intéressants. C'est assez surprenant, mais quand on y regarde de près, toutes ses unions gardées sécrètes montre aussi toute la dangerosité de l'univers dans laquelle ils évoluent. La plupart n'ont pas la liberté de s'unir publiquement. Ce qui les motive, c'est le fait que leurs ennemis pourraient trouver de nouvelles cibles en découvrant leurs familles. Tous l'ont caché pour éviter les conflits politiques, familiaux ou autres. Plutôt horrible quand on y pense.

    L'anecdote sur Kyr, l'un des piliers de la Ligue, pour moi n'est pas anodine. Sherrilyn Kenyon ne dévoile jamais ses cartes au hasard. Il y a un piste intéressante à creuser de ce côté là, et ça pourrait présager quelques surprises dans l'avenir.
    De la même façon, le rappel sur la raison qui a poussé Nyk a quitté la Ligue, en précisant ce qu'est devenue l'enfant qu'il a épargnée... une question à surgit : qui est-elle ? Le choix en même temps est restreint, il n'y a pas tant de femmes que ça dans les rangs de la Sentella.

    Born of Legend (prévu en juin), promet plusieurs surprises !

     


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  • The League #8 - Born of Defiance, de Sherrilyn KenyonRésumé : Né en proscrit, Talyn Batur a passé sa vie entière à se battre contre les préjudices faits à son peuple. Un Andarion sans père n'est pas quelque chose que les gens veulent être.

    Mais lorsque la compagne de son frère le pousse malgré lui dans un complot contre la couronne Andarienne, il se retrouve déchiré entre sa loyauté envers leur gouvernement planétaire pour lequel sa mère s'est battue, et ses propres croyances en la justice et le droit.

    Aujourd'hui, il doit décider s'il reste un soldat de leur gouvernement ou s'il s'oppose à tout et à tout ceux qu'il a connu en s'élevant contre la tyrannie.  C'est un pari qui sauvera sa vie ou y mettra fin. Et lorsque ses anciens ennemis font front avec les nouveaux, c'est bien plus que sa vie qu'il risque. Et c'est plus que sa planète natale qui périra s'il devait échouer.


     

    Retour en arrière avec Born of Defiance. Ce n'est donc pas la suite directe de Born of Fury, qui s'était achevé sur un départ vers la guerre contre la Ligue. Ce qui est très frustrant. Mais j'ai vraiment apprécié voir l'envers du décor et découvrir ce qu'on n'avait pas vu en lisant Born of Night. Car oui, l'action commence AVANT le tome 1, et ne se rejoint l'histoire de Nykyrian que vers la fin du roman.

    C'est l'occasion de découvrir Andaria avant la prise de pouvoir de Cairistiona. Mais de découvrir à quel point le gouvernement est corrompu, et la société Andarion, impitoyable avec ses proscrits. La famille royale s'accorde vraiment tous les droits, et particulièrement les abus de pouvoirs, exilant, torturant ou exécutant sous de faux prétextes en général, tout ceux qui s'avèrent gênant. Talyn et Felicia sont tous les deux de parfaits exemples de la dureté des lois Andarions (Andariennes ?)

    Né hors mariage d'un père "Hors-Caste", Talyn n'a pour ainsi dire aucun droit, et sa seule façon de monter en grade dans l'armée, c'est de combattre en parallèle dans sur le Ring. Un Andarion qui ne sait pas se battre n'est rien, le seul atout pour Talyn, c'est son talent au combat. Adulé par ses fans, la vie ne lui a pas donné le choix, pour gagner cette notoriété (mais qui ne lui apporte aucun droit pour autant), il est entré dans l'arène quand il n'avait à peine 12 ou 13 ans. Mais pour tous, il reste un "Hors-Caste", sa vie ne vaut rien. Il ne peut ni se marier, ni avoir d'enfants.
    Sa seul manière d'avoir une compagne, c'est d'en payer une, pour un contrat déterminé. Il ne peut pas espérer mieux. D'où la présence de Félicia dans l'équation, elle incarne une autre charmante tradition sur Andaria : les femelles (on ne parle pas de "femme" ou "d'hommes" sur Andaria) de basses lignées ou de naissances douteuses peuvent, pour gagner leurs vies, espérer intégrer un meilleures lignées en devenant des "compagnes payées". Les fillettes entrent alors dans des écoles, où ont leur apprend la "conduite à tenir" devant les mâles.

    S'il me fallait classer les héros de The League, je dirais que Talyn est celui qui a la vie la plus glauque. D'autant plus qu'il paie au final pour les erreurs de ses deux parents. Au final, sa mère est protégée en tant que proche de la tadara, mais son fils devient le punching-ball de tous ceux qui la déteste. Son histoire est pavée d'injustice, de règlements de comptes visant sa mère et de violences gratuites à son égard. Une situation qui ne change pas à la fin du roman, mais qui est seulement atténuée par l'arrivée au palais de Cairistiona et sa prise de pouvoir et le retour de Nykyrian au rang d'héritier (et on en revient à Born of Night). Car même si le lecteur comprend qui est le père de Talyn, il n'est malgré tout reconnu par aucun Clans, aucune lignée. Il ne peut pas fonder une famille et son couple est à la limite de l'illégalité...

    L'histoire de Talyn a comme un goût d’inachevé, mais... l'annonce des noms du "couple héros" de Born of Betrayal, le prochain roman, nous fait espérer une "suite". Et probablement un changement de situation pour Talyn... même si ça  vient plusieurs années plus tard. Mieux vaut tard que jamais !

    En se penchant sur Born of Betrayal, on comprend aussitôt cette nécessité de revenir en arrière dans Born of Defiance.

     


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  • The League #7 - Born of Fury, de Sherrilyn KenyonRésumé :

    La guerre est en marche...

    Comptant parmi les guerriers Andarions les plus acharnés qui soient nés, Hauk est un des cinq membres fondateurs de la Sentella - une organisation qui a déclaré la guerre à la Ligue, qui dirige l'univers Ichidian avec une main de fer et terrifie le monde avec une armée d'assassins très bien entraînés. Les ennemis d'Hauk sont légions, mais il ne craint rien ni personne. Il ferait tout ce qui est nécessaire pour survivre et protéger ses frères de la Sentella.

    Sumi Antaxas est une des meilleures assassins que la Ligue ait entraînés. Dans son monde, la faiblesse n'est pas une option et elle n'a jamais croisé une cible qu'elle ne pouvait pas exécuter. Donc quand on lui demande d’exécuter Hauk, elle croit que se sera une mission facile et rapide.

    Mais rien n'est jamais aussi simple que ce qu'il parait, et Hauk est beaucoup mieux entraîné et habile que ce qu'indique son dossier. Mais en plus, alors qu'elle le poursuit, elle tombe sur la clé qui fera tomber non seulement Hauk, mais toute l'organisation de la Sentella.

    Dans sa course pour rapporter ses informations, elle est rejointe par des ennemis bien décidés à l'éliminer aussi efficacement qu'elle compte éliminer Hauk. Maintenant son seul moyen de survivre c'est l'homme qu'elle devait tuer. Et Hauk ne lui fait pas du tout confiance.

    La seule question est, est-ce qu'il l'aidera à survivre... ou est-ce qu'il l'enverra dans la tombe.

    Source : www.sherrilynkenyon.com
    Traduction : Dark-Hunters Francophone


    Second pavé pour cette série, et pour mon plus grand plaisir, car quand j'aime un univers, j'ai toujours l'impression que le livre est trop court. Il m'a fallut une bonne dizaine d'heures de lecture et quelques heures de sommeil en moins pour en venir à bout, et le savourer. Mais j'ai tout de même un avis assez partagé sur ce livre.
    Born of Fury nous dévoile l'histoire de Dancer Hauk et de son clan, "né dans la fureur". C'est ce que le reste du monde a retenu d'eux. La famille. C'est le pilier de ce roman. On retrouve Dancer avec son neveu Darice, qu'il doit accompagné au cours de son Endurance. Un rite de passage Andarion, symbole du passage à l'âge adulte, un rite qui peut être dangereux, comme toutes les traditions sur Andaria.
    J'ai perçu ce roman comme un moyen de présenter aux lecteurs l'aspect martial et violent du peuple Andarion. Après tout, ce sont eux, enfin, surtout Nemesis, alias Nykyrian, qui sont au centre de la série.

    Les Andarions vivent de manière très codifiée et sans éprouver la moindre pitié envers les éléments "défectueux" de leurs familles. Une grande importance est donnée à la qualité de leur lignée, à leur aptitude à combattre et à la perfection physique. Tout défaut en lien avec ces critères étant un motif de rejet sans appel. Leur société est très complexe et je dois avouer que je vais avoir besoin de me faire quelques fiches pour pouvoir maîtriser réellement cette univers. Si ce n'est que pour les noms des clans, des titres, et tous les liens familiaux. C'est à donner la migraine. Donc quand il s'agit d'ajouter les alliances politiques, je vous laisse imaginer ^^.

    Quelle claque en retrouvant Thia, l'aînée de Nykyrian. De quoi me rappeler qu'une bonne décennie est passée depuis le premier tome, voire même plus. J'imagine que dans quelques temps, nous pourrions voir apparaître son histoire. Quoique... les éléments donnés dans Born of Ice laissent à penser que ce ne sera pas pour tout de suite.

    Paradoxalement avec ce que j'ai dit au début, la longueur de certains passages m'a un peu rebutée, car j'ai du coup eut aussi l'impression que Sherrilyn Kenyon avait cédé à la facilité pour régler quelques petits détails (comme l'attachement instantané entre Hauk et Sumi après une rapide mise au point sur leurs apriori l'un envers l'autre.). Mais c'est vrai que plusieurs problématiques se posent dans ce livre, et l'accent est à juste titre, surtout mis sur la relation conflictuelle entre Dancer et son neveu, qui va révéler comme un effet domino toute la perversion des autres membres de leur clan et la violence sans pitié de leur société.

    Des problèmes auxquels va s'ajouter Sumi, l'Assassin envoyé par Kyr pour éliminer Dancer et affaiblir la Sentella. Car elle aussi des choses à régler avec les Hauk. Elle a un passé vraiment intéressant et plutôt inattendu. Toutefois je le répète, même si je comprend l'attachement rapide qu'éprouve Hauk à son égard (et inversement, car intéressée, Hauk pouvant lui permettre de récupérer aussi sa fille), je trouve qu'il baisse un peu trop vite sa garde devant elle. Quoique à bien y réfléchir, il peut l’abattre en un seul coup, donc... elle n'est pas vraiment une menace pour lui.

    Sherrilyn Kenyon insiste aussi beaucoup sur le côté "famille". Une famille formée par tous les membres de la Sentella : qu'ils soient Phrixiens, Andarions, Qilath, Trisani, Tavali... ils se considèrent tous comme appartenant à la même famille. Comme le fait remarquer avec humour Syn à Sumi lorsqu'elle intègre le groupe "ils font tous partis du lot", en se liant à Hauk, elle se lie aux autres. Sumi l'orpheline se retrouve au sein d'une immense famille hétéroclite, et chacun des membres est près à mourir pour elle.

    Malgré quelque longueurs donc, le conflit entre Dancer et Darice, comme son évolution au fil des pages, jusqu'à la fin du roman est très bien menée par l'auteur. Elle ne tombe pas dans la facilité sur ce point e clarifiant rapidement les choses entre eux : ce qui pour moi prouve que tout le nœud du roman c'est cette relation familiale complexe entre les membres du Clan  de Hawk. Le personnage amène d'ailleurs quelques éléments supplémentaires sur Fain, le frère de Dancer, qui sera le héros de Born of Betrayal.

    Born of fury marque aussi un tournant énorme dans la série, avec la réelle entrée en guerre des nations contre la Ligue. La fin donne même un clin d'oeil discret à l'histoire de Fain.

     

     

     


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  • The League : Cloak & SilenceTome 6 de la série The League (1ere génération)
    Genre : Romance Futuriste (M/M)

    Résumé
    : Attention ! Alerte aux Spoilers si vous n'avez pas lu "Born of Silence" (Traduction personnelle).

     

    Il est l'un des soldats le plus acharné que les Phrixians  aient jamais produit, Maris Sulle a été un outsider dès l'instant où il est né différent par rapport au reste de sa famille. Il a grandi avec un secret qui lui a tout coûté - son droit d'aînesse, sa famille, et sa carrière militaire. Toute sa vie, il n'a eut qu'un seul amour, et il a sacrifié son propre bonheur pour voir son meilleur ami avec la femme que ce dernier aime. Mais maintenant que sa bonne action est faite, il se sent perdu et à la dérive. Bien qu'ils fassent de leur mieux pour l'intégrer à leur nouvelle famille, Maris est une fois encore du côté des spectateurs.

    Ture a passé sa vie à se cacher de tout ceux qui l'entouraient - sa famille, le monde... - tout en essayant désespérément d'en faire partie. Gravement blessé par tout ceux qu'il a connus, il ne fait confiance à personne, sauf à sa meilleure amie. Et honnêtement, il ne comprend pas pourquoi il lui fait confiance. Ni comment il peut croire en elle quand elle lui décrit une loyauté entre amis qu'il n'a jamais vu.

    Mais alors que Ture connait des heures sombres, il est sauvé par un héros dont il pensait qu'ils n'existaient que dans les romans. Un homme qui est aussi meurtri et aussi méfiant que lui - qui ne veut pas être entraîné dans une autre relation avec quelqu'un.

    Ayant passé sa vie a vivre des relations condamnables, Maris est bien conscient de cette attirance et du fiasco qui va invariablement suivre. Toutefois, il y a quelque chose chez Ture auquel il ne peut pas résister. Quelque chose qui l'empêche de partir alors qu'il sait qu'il le devrait.

    Mais quand de vieux ennemis reviennent les menacer tous les deux, ils n'ont d'autre choix que de rester ensemble ou de mourir seuls.


    Un livre sur Maris !!! Il a toujours été mon personnage préféré alors je ne pouvais pas passer à côté, mais si je ne suis spécialement attirée par la lecture de romance gay. Mais là, il s'agit de Maris donc : lecture ! Et puis, vous avez vu ce livre ? Il est esthétiquement très beau je trouve, en plus d'être collector dans sa version papier.

    Bref, me revoilà partie après plus d'un an de pause, dans l'univers Ichidian et la lecture de la série The League. Et j'aime toujours autant, si ce n'est plus. Trop long pour être une nouvelle, mais vraiment trop court pour être publié comme un roman, j'ai regretté que mon cher Maris n'ai pas eut le droit un roman aussi long que Born of Silence.

    Cloak & Silence à cette particularité de revenir très légèrement en arrière, car cette histoire en la parfaite continuité de Born of Silence. On démarre donc avec le moment où Zarya et Ture sont prisonniers et torturés par La Ligue, du coup, j'en profite pour déconseiller aux lecteurs de lire Cloak & Silence sans avoir lu avant Born of Silence. Darling et Maris sont de toute façon, indissociables pour moi, et pour connaître l'un, et faut connaître l'autre.

    Je n'ai pas d'éléments comparatif, donc je ne vais pas m'étendre sur la maîtrise ou non du genre par Sherrilyn Kenyon, de toute façon, même si la romance est appréciable, c'est tout ce qu'il y a autour qui m'intéresse, et la complexité de cet univers, son action. Donc pour moi, ça va, et que dire de plus ?
    Maris est égal à lui-même : prévenant, drôle, attentionné avec tout ceux qui l'aime. Mais en même temps, une vraie machine à tuer. Il me fait penser à un prédateur qui tromperait ses proies avec de jolies couleurs, et on sait tous que Maris a-do-re porter de jolies couleurs quand il s'agit d'emmerder au maximum la haute société dans laquelle il évolue ! (Il réserve donc les couleurs pastelles aux réunions aristocratiques). Mais il vous tuerait sans ciller, au moindre geste au parole de travers.

    Ture est un homme admirable. Et à l'exception de Zarya, qui est une danseuse professionnelle, c'est le seul à ma connaissance a être entré dans la famille sans avoir la moindre connaissance dans l'art de la guerre. Ce n'est pas un guerrier, ce n'est pas un Phrixien, mais son attitude envers Maris m'a convaincue, surtout le fait qu'il accepte sans même une pointe de jalousie la relation de Maris avec Darling, et le fait qu'il restera à jamais son premier amour. Le fait que Maris les appelle tout les deux "Darling", donne lieu à quelques quiproquos ('"Darling" = "Chéri") plutôt drôles, et puis Maris n'a pas son pareil au niveau répartie. Il donne toujours l'impression de draguer tous les hommes de la Sentella :).

    Avec Cloak & Silence, on en apprend aussi plus sur le peuple Prixien (ou Phrixian). Et avec eux, Sherrilyn adresse, mine de rien, un message contre l'intolérance à ses lecteurs. Depuis que j'ai rencontré Maris, forcée de constater qu'il est rejeté pour la seule raison qu'il est gay. Dans cet univers, selon son peuple, c'est le bannissement ou la mort. Ce qui le sauve au final, c'est qu'il fait partie de la famille royale. Mais il a quand même été rejeté par sa famille, sauf son frère Safir, un Assassin de la Ligue. Les autres accusent la société humaine de l'avoir corrompu, il est considéré comme mort ou disparu.

    Avec ce livre, j'aime encore plus Maris. Il me donne le sourire dès qu'il apparait, même si c'est que chaque membre de la Sentella reste attachant et drôle, chacun à leur manière. Et que plusieurs ont un humour... particulier.

    La suiiiite ! J'ai trois de retard pour cette série !

     

     


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  • Born of Silence, de Sherrilyn KenyonTome 5 de la série The League (1ere génération)
    Genre : Romance Futuriste

    Résumé
    : Kere is the second most infamous member of the shadow organization known as Sentella. An explosive engineer who strikes terror into the hearts of the League, the bounty on his head is truly staggering. No one knows his true identity.

    The daughter of a traitor, Zarya Starska grew up hard on the back streets of hell- her family hunted to the brink of extinction. But Zarya dreams of a different life and a different world. A world where the harsh hand of the Caronese emperor doesn’t destroy his subjects. As a Resistance leader, her goal is to topple the government that needlessly ruined the lives of her family and comrades-in-arms. In this deadly quest, the only person she can trust is a mysterious man known only as Kere.

    ATTENTION : GROS SPOILERS !

    J’en veux encore ! Cet énorme roman est pour moi le meilleur – pour l’instant – de la série « The League ». Dès le début, impossible pour moi de le lâcher. Ce qui arrive à Darling est si horrible que j’ai voulu savoir comment tout ça allait pouvoir se terminer. Cet univers est violent, cruel, sans pitié, monstrueux. Et « Born of Silence » en est le parfait exemple. Ce roman démontre aussi jusqu’où la haine et la perversité humaine peuvent aller. Mais pour que vous compreniez mieux, je vais devoir révéler ce qui se passe au cours des premiers chapitres, et le contexte. Darling, comme on le saiit déjà, fait partie de la Résistance et mieux encore, il fait partie de la Sentella (avec Nykyrian, Syn, Hawk, Maris…). Bien sûr, personne dans la Résistance ne connait leur véritable identité. Et pour cause, la famille de Darling dans le cas présent, fait partie de leurs pires ennemis. Mais pour eux, Darling s’appellent Kere, leur modèle, leur meilleur combattant, membre de la célèbre Sentella. Et depuis des années, il vit une relation passionnée avec Zarya, une de leur leader qui pourtant n’a jamais vu son véritable visage (le jour, au combat, il porte un masque… et il ne la rejoint que dans l’obscurité totale). Pour la protéger et se protéger lui-même, jamais il ne lui a dit qui il était. Tout bascule le jour la Résistance s’empare de lui, tue sa sœur devant ses yeux et le soumettre à une torture d’une violence inouïe qui va durer des mois. Zarya « ignore » la technique d’interrogatoire de ses hommes, ignore même qu’il ne peut pas répondre, puisqu’ils l’ont muselé (muselière qui, les mois passant, va s’incruster dans sa peau…). Ce qui lui font subit dépasse l’entendement… les mois passent, le Sentella retrouve enfin sa trace et attaque la Résistance. Zarya comprend trop tard qui est réellement cet homme… Nykyrian, Syn et les autres leur tombent dessus. C’est un massacre. Pas de pitié pour les tortionnaires. Darling en réchappe, mutilé à l’extrême et l’esprit brisé… sa vengeance le mène, une fois rétabli, vers une cruauté sans précédent envers tous ceux qui, depuis son enfance, l’ont humilié, blessé, abattu plus bas que terre. Mais dans sa folie meurtrière, il a « épargné » une seule personne : Zarya. Qu’il a vendue comme esclave sexuelle à un souteneur. Darling se perd. Les projets d’assassinats contre lui se multiplient mais il est dur à atteindre et à abattre.

    Dès ma première rencontre avec Darling j’ai compris qu’il jouait double-jeu. En public, il est un aristocrate faible… et gay. Statut qui dans son milieu et sa famille lui a valu depuis l’adolescence, des railleries, des insultes et des sévices. Même ses compagnons de la Sentella le croient gay, seul Maris, son ami de toujours, est au courant. Car Maris est son opposé : pour ne pas jeter le déshonneur sur sa famille il a, pendant des années, prétendu être hétéro. Depuis, il s’est révélé tel qu’il était mais les deux hommes continuent de s’entraider (Maris est depuis toujours, amoureux de Darling). Pourquoi Darling aurait choisi de se faire passer pour ce qu’il n’est pas sachant tout ce que cela impliquerait pour lui ? Pourquoi ne se défend t’il  pas contre les coups portés par son oncle alors qu’il lui serait facile de la briser en deux d’une seule main ? Vous le saurez en lisant le livre, je ne peux pas tout dévoiler (j’en ai déjà trop dit). Mais voilà pourquoi je n’ai pas pu lâcher ce livre avant la fin, plusieurs questions se bousculaient dans ma tête : comment Darling allait-il pouvoir se relever de telles horreurs ? Comment allait réagir la Résistance lorsqu’ils allaient découvrir qu’ils venaient de détruire un de leurs héros ? Et la vengeance de Darling… elle allait être terrible. Mais serait-il en état de combattre ? Je voulais qu’ils souffrent autant qu’ils l’avaient fait souffrir.

    La voie de la guérison et du pardon va être très longue et chaotique pour Darling, son salut viendra de Maris, qui est le seul donc, à connaître le lien qu’il avait avec Zarya. Et malgré la haine que Darling éprouve pour elle actuellement, il se dit qu’elle seule pourrait vraiment le faire sortir de sa folie. A condition bien sûr, qu’il ne l’a tue pas. Mais Maris est près à tout pour le sauver… même à tuer.
    Parmi les personnages secondaires, Maris est celui que j’attendais. Lui et Darling sont indissociables l’un de l’autre. L’amour qu’ils se portent est sincère et touchant. Maris sait pourtant que son amour pour Darling n’est pas partagé de la manière qu’il le souhaiterait. Il l’accepte malgré tout. Par delà le message véhiculé dans chaque roman de Sherrilyn Kenyon : on peut toujours se relever du pire, il ne faut jamais perdre espoir. C’est un énorme message sur la tolérance et l’acceptation de la différence qui est donné dans « Born of Silence ». Une critique à peine voilée de notre société actuelle (et passée) où l’homophobie fait encore légion. L’histoire de Darling démontre aussi très bien à quels extrêmes l’ignorance peut mener, et combien il est aisé de juger une personne par son apparence ou ses préférences. Sans savoir qui elle est vraiment. Heureusement, il y a ceux qui parviennent à voir au-delà de tout ça…


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