• Ça y est ! Il est à moi !
    Et version "Hardback", bien sûr ! 

    A Trail of Fire
    Publié le 11 octobre 2012
    Une anthologie de Diana Gabaldon

     

    In Lord John and the Plague of Zombies Lord John Grey is posted to Jamaica to assist the Governor as he faces a most unusual kind of uprising among the colony's slave population.

    In The Space Between , Jamie Fraser's step-daughter Joan is on her way to an abbey in Paris to become a nun - but when she meets the Comte St Germain, a wealthy French aristocrat rumoured to to deal in the occult - she discovers her destiny lies on a quite different path.

    In The Custom of the Army, Lord John Grey is summoned as a witness in a court martial in the wilds of Acadia, only to find himself playing a crucial role in the Battle of Quebec.

    In A Leaf on the Wind of All Hallows , a WW2 Spitfire pilot called Jerry MacKenzie crashes near a stone circle and wakes up in the eighteenth century. Can the strange man he meets - who impossibly seems to know him - help him return to his wife and baby son before a terrible fate overtakes them?

    Et en passant... (pas encore en ma possession)

    Une anthologie de Diana Gabaldon

    Un roman de la série "Lord John Grey"... petit retour en arrière, en 1760, lorsque Jamie est prisonnier.

    La traduction de "A Trail of Fire" n'est pour le moment pas prévue.
    En revanche, les Editions Presses de la Cité a publié depuis
    "The Scottish Prisoner" sous le titre "Le prisonnier écossais"


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  • (Outlander) Tomes 5 et 6 : La croix de feu / Le temps des rêvesTitre original : Outlander - Book 5 - The Fiery Cross
    Année de publication originale : 2001
    Année de publication française : 2002 puis 2003 (Presses de la Cité)

    En France, ce livre - The Fiery Cross - a été divisé en deux tomes :
    La Croix de Feu (Presses de la Cité - 540 p. ; France Loisirs - 687 p.)

    et Le Temps des Rêves -Presses de la Cité - 756 p. ; France Loisirs - 938 p.).
    Puis réédité par J'ai Lu en un seul volume, La Croix de feu.

    Résumé :

    1771. La guerre d'indépendance américaine approche. Claire, exilée au Nouveau Monde, l'a lu dans ses livres d'histoire et Jamie Fraser, son époux, est bien placé pour savoir que ses prédictions se réalisent toujours.

    Et pour cause... Née au début du XXe siècle, Claire Beauchamp-Randall a servi comme infirmière dans les rangs de l'armée anglaise pendant la Seconde Guerre mondiale avant de se retrouver projetée au coeur des Highlands à une époque - 1743 - où les (Outlander) Tomes 5 et 6 : La croix de feu / Le temps des rêvesseuls Anglais présents en Ecosse étaient les soldats et officiers de l'armée du roi Georges. Epouse, mère et chirurgienne, Claire est toujours liée à Jamie, son Highlander, par une folle passion, et a retrouvé sa fille Brianna, qui, elle aussi, a su passer à travers les mailles du temps. Leur bonheur serait donc complet si elle ne savait ce que l'avenir leur réserve : la révolution américaine est en marche, lourde de périls. Quant à Brianna, elle a découvert dans une vieille gazette l'avis de décès d'un James Fraser et d'une Claire Beauchamp, brûlés dans l'explosion de leur maison le 29 janvier 1776. C'est pour cette raison qu'elle a décidé de quitter l'univers des Beatles et du Coca-Cola. Pour tenter, à son tour, de récrire l'avenir...


    Octobre 1770

    La vie suit son cours à Fraser’s Ridge. Alors en plein gathering (sur lequel s’était achevé le livre précédent) auquel son conviés les migrants écossais, tout le monde se prépare au mariage de Jocasta et Duncan. Il n’y a pas de réelle intrigue dans ce volume, on avance très lentement au fil des pages. Diana Gabaldon va en effet nous plonger entièrement dans le quotidien des colons de la façon qu’elle maîtrise le mieux, avec force de détails, de petits évènements du quotidien. Si bien que le lecteur devient un véritable acteur de cette journée, dont on ne va pas pouvoir perdre une miette. Car cette fois, Madame Gabaldon réussit l’exploit de consacrer presque 300 pages à une seule journée. Oui, vous avez bien lu…

    Je vous imagine déjà soupirer et renoncer. C’est vrai qu’il y a pas mal de longueurs, et j’ai moi-même parfois eut envie de survoler quelques pages et pourtant, il se passe tellement de choses d’un bout à l’autre du domaine, qu’au final, on ne s’ennuie pas vraiment.

    Enfin, à la condition aussi que le lecteur aime l’Histoire et s’intéresse un peu à la vie dans les colonies au XVIIIème siècle, c’est une véritable immersion dans l’histoire américaine. Comme à son habitude, Diana Gabaldon va faire se croiser ses héros de papier, et de véritables figures historiques, tels Herman Husband, Josiah Martin ou encore William Tryon. On vit vraiment au rythme des colons et on apprend au passage, quelques leçons d’Histoire.

    Car la Guerre d'Indépendance pointe à l’horizon, les Fraser en sont tous conscients. Comme pour Culloden, les voilà dépositaires d’un savoir qu’ils ne peuvent pas vraiment partager avec leurs proches. Cette fois, Jamie ne veut pas envoyer sa famille au loin pour la préserver du combat à venir, chacun sait qu’ils ont encore un peu de temps avant que tout ne bascule réellement alors ils profitent pleinement d’une vie de famille bien méritée.

    Mais ils savent aussi qu’il faudra à un moment ou à un autre, choisir un camp.
    Et quand on sait d’avance qui seront les vainqueurs, la question pourrait ne pas se poser, et pourtant. Jamie se pose ici en véritable chef de clan, renouant avec sa nature et le statut dont on l’a privé en Ecosse. Même si ses convictions – et son passé – le pousse à se battre contre les Anglais, il a maintenant des obligations envers tous les habitants de Fraser’s Ridge. C’est donc au service des Anglais qu’il va trouver plus d’intérêts à la survie de son « clan ».
    Mais pour combien de temps ?

    Toujours hanté par Culloden, il commence tout juste à en parler à Claire. Tout en admettant que son esprit semble avoir oublié la plupart des choses qu’il a vu là-bas. J’ai particulièrement aimé ce passage où un homme vient demander à Claire de lui enlever une balle de mousquet, qu’il a reçu à Culloden étant enfant. C’est seulement à cet instant, que les fantômes de la bataille rattrapent les survivants… et dans ses moments là, tous semblent se comprendre sans même prononcer un mot. Et difficile de ne pas repenser aux conflits jacobites lorsque « L’or du français » refait surface. Car entre deux scènes de la vie quotidienne, il va se passer plusieurs choses intéressantes au cours de ce livre, et plusieurs secrets jalousement gardés par la tante Jocasta vont brutalement être révélés.

    Diana Gabaldon nous donne aussi un aperçu de la guerre à venir, avec la bataille d'Alamance (16 mai 1771) à laquelle Jamie, gradé par l’armée britannique, va devoir prendre part. Ce qu’il avait redouté – tout en le sachant pourtant – aura lieu : il se retrouve face à des gens qu'il connaît, des amis.

    C’est pourquoi j’ai eut parfois du mal à le voir converser avec les Anglais et se battre pour eux, sans vraiment ciller. Il faut dire que l’un de ses meilleurs amis reste un anglais. Lord John Grey est lui aussi dans les colonies. Lui et Jamie continuent d’entretenir une correspondance régulière.

    Loyal envers la famille Fraser, il va aider sans poser de questions, Jamie à retrouver Stephen Bonnet, toujours introuvable au début du roman.

    Cette immersion dans le quotidien permet aussi de creuser un peu plus la personnalité des personnages principaux. Concernant Claire et Jamie, on revient finalement à ce qu’on aurait aimé voir en Ecosse s’il n’y avait pas eut le soulèvement jacobite (et Randall). Jamie s’impose en chef de clan et en chef de guerre aussi, ne pouvant renier sa nature guerrière. Claire fait front à ses côtés, et semble avoir toujours vécu à cette époque avec lui. Forte de ses connaissances médicales modernes, elle tente d’améliorer la qualité de vie à Fraser’s Ridge, épaulée par sa fille. Cette dernière n’a pas vraiment le même état d’esprit que sa mère.

    A l’inverse de Claire, on ressent chez Brianna une véritable nostalgie pour son époque. Il y a aussi se mal-être depuis l’agression de Bonnet, la naissance de Jemmy… autant dire que Brianna n’a pas vraiment le choix. Pour son enfant, elle a dut accepter cette époque avec un temps de réflexion bien plus court que n’avait eut sa mère. Si Claire avait une « porte de sortie » grâce à Craig Na Dunn, Brianna peut aujourd’hui difficilement faire demi-tour sans risquer sa vie.

    Le couple qu’elle forme avec Roger se cherche, ils n’ont pas vraiment eut non plus le temps de se connaître véritablement… on sent qu’il va falloir du temps. Le « fantôme » de Stephen Bonnet est toujours entre eux, et Roger ne peut pas s’empêcher d’avoir des doutes sur sa paternité. Il doit aussi batailler contre ses remords, ses doutes, tout en essayant de s’affirmer dans le clan malgré une certaine tension qu’il y a toujours entre lui et son beau-père. Concernant le fait qu’il n’a pas sut défendre Brianna entre autre, mais aussi par rapport à Ian, dont ils n’ont plus aucune nouvelles. Un événement va pourtant venir bouleverser tout ça et réveiller à la fois les sentiments de Brianna, et le faire remonter dans l’estime de Jamie…

    Mise à part tout l’aspect historique dont je suis habituée maintenant avec Diana Gabaldon. - Etant une passionnée d’Histoire, je ne demande que ça – ce que j’ai trouvé intéressant c’est ce rappel qu’Outlander est aussi un roman dans lequel s’est glissé du fantastique. On croyait avoir laissé la possibilité des voyages dans le temps en Ecosse, et puis… cette capacité ne semble pas être l’apanage des Fraser. La rencontre avec d’autres voyageurs du temps va être plutôt brutale… et s’il y avait un autre moyen de rentrer au XXème siècle ?


    (Outlander) Tomes 5 et 6 : La croix de feu / Le temps des rêves


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  • (Outlander) Tome 6 : La neige et la cendre (A Breath of Snow and Ashes)Titre original : Outlander - Book 6 - A Breath of Snow and Ashes
    Année de publication originale : 2005
    Année de publication française : 2006 et 2007 (Presses de la Cité)

    En France, ce livre - A Breath of Snow and Ashes - a été divisé en deux tomes :
    La Neige et la cendre (Presses de la Cité -  624 p. ; France Loisirs - 919 p.)

    et Le Temps des Rêves (Presses de la Cité -  696 p. ; France Loisirs - 1079 p.).
    Puis réédité par J'ai Lu en un seul volume, La neige et la cendre, reprenant ainsi la mise en forme originale.

    Résumé :
    1772, à l'aube de la révolution américaine, nous retrouvons Claire et Jamie au coeur de la tourmente. La rébellion gagne Boston et des cadavres gisent dans les rues tandis qu'en Caroline du Nord, les cabanes s'embrasent dans la forêt...


    (Outlander) Tome 6 : La neige et la cendre (A Breath of Snow and Ashes)La colonie toute entière est en émoi, et le gouverneur Josiah Martin a besoin d'une personnalité charismatique capable d'unir l'arrière-pays et d'apaiser les ressentiments des colons et des Indiens. De l'avis de tous, Jamie est l'homme de la situation.
    Mais les choses ne sont pas si simples, Claire sait que, d'ici trois ans, on tirera le premier coup de feu dont l'écho retentira partout dans le monde. et que la guerre se soldera par l'indépendance. Mais, par dessus tout, plane la menace révélée par une coupure de journal, retrouvée dans une gazette du XXème siècle, faisant état de la destruction de leur maison et du décès de ses occupants, Jamie et Claire...


    Fraser's Ridge, 1772
    La guerre d'Indépendance approche, encore trois ans... mais des tensions se font déjà sentir dans les colonies et les échos de la guerre de Régulation se ressentent encore. Entre les Whigs et les Torries, les Loyalistes, les colons, les indiens... qui est responsable des meurtres et des incendies qui ont lieux en Caroline du Nord, et même à deux pas de Fraser's Ridge ? Diana Gabaldon continue sa fresque historique avec un peu plus de rythme et de mouvements que dans le livre précédent, La croix de feu. Cette fois, on sent le conflit à venir, et voilà Jamie recruté en tant qu'Agent Indien. Sa mission est alors de convaincre les indiens de se battre pour la Couronne, ce qui n'est pas si simple quand on connait comme lui, l'issue de la guerre qui se profile. Il sait qu'il va devoir, à un moment ou à un  autre, rallier les rebelles.

    Et pourtant, la vie des colons suit son cours... indépendamment des problèmes militaires, nous sommes comme toujours plongés dans la vie quotidienne des colons aux XVIIIème siècle. On sent aussi une certaine forme de nostalgie qui s'empare de tous les habitants de Fraser's Ridge. Il y a en effet beaucoup de souvenirs évoqués, de la vie d'avant, de l'Écosse, de la révolution jacobite, de Culloden ou encore de la prison d'Ardsmuir pour Jamie et ses compagnons d'armes. A commencer par une "rencontre historique", en la personne de Flora MacDonald, fraîchement débarquée dans les colonies, véritable héroïne jacobite. Cette partie en particulier montre à elle seule que l'esprit de rébellion est toujours présents chez les anciens d'Ardsmuir et la majorité de leurs compatriotes. L'esprit jacobite plane encore un peu dans les colonies malgré leur appartenance - forcée en somme - à l'armée britannique. Si tous crachent maintenant sur le pleutre Bonnie Prince Charlie, Flora elle, est accueillie comme il se doit - en grande pompe et avec des tonneaux de whisky ! Elle va faire vibrer la corde jacobite parmi les convives.

    De plus en plus, on voit Brianna partagée entre la joie d'être avec ses parents - et surtout ce père qu'elle a apprit à connaître et à aimer - et ce regret de plus en plus pesant de sa vie d'avant, au XXème siècle. Elle évoque souvent avec Roger, toutes ces petites choses du quotidien anodines mais qui lui manque ; elle s'occupe l'esprit en cherchant à créer certaines choses qui pourraient améliorer le quotidien à Fraser's Ridge. Ainsi se met-elle, avec l'aide providentielle de Lord John Grey, à fabriquer des allumettes, par exemple. Elle consigne dans des cahiers ses rêves, des rêves du XXème qu'elle ne peut pas partager, des souvenirs de son père Frank... en réalité, Brianna se retrouve face à un constat brutal : tout le danger qui pèse sur la vie des hommes et des femmes à cette époque. Les guerres, les épidémies... elle aimerait retrouver la sécurité qu'elle avait, mais voudrait rester avec sa famille. Cette "envie de modernisme" atteint aussi Roger qui va construire des petites voitures en bois pour Jemmy, comme s'il voulait que son fils connaisse lui aussi cette époque sans la connaître vraiment...

    Brianna est très proche de son cousin Ian, à qui elle se confie, indépendamment de ses discussions "modernes" avec Roger. L'un comme l'autre ne se sent pas vraiment à sa place. Ian m'a beaucoup émue dans ce livre, lorsqu'il se confie enfin à Brianna sur sa famille et sa vie parmi les Mohawks, ce qui l'a poussé à partir. Lui aussi se rappelle de sa vie d'avant, s'interroge sur ce qu'il est : indien ou écossais ? Et se demande si un jour, il reverra sa mère.

    Mais la plus grande vague émotionnelle concerne Fergus, atteint d'un mal-être qui va au-delà d'une simple remise en question : il se sent inutile. Il se sent diminué par son handicap, incapable de subvenir à sa famille, incapable de la protéger. Il a de plus en plus de mal à l'accepter. Sa désinvolture à l'évocation de sa main coupée, qui avait tellement désarçonnée Claire quand elle l'avait appris à l'époque, a laissé la place à un rejet de son infirmité. Personne ne comprend l'ampleur de son mal-être avant la naissance sur son petit dernier, Henri-Christian, qui est atteint de nanisme. Je me suis sentie aussi triste, aussi choquée que Claire en apprenant qu'il avait essayé de mettre fin à ses jours. Le petit garçon dynamique qui courait dans les rues de Paris avec Jamie est bien loin...

    A la lecture, j'avais l'impression de voir un réel tournant s'opérer autant dans la trame de l'histoire que dans la vie et l'état d'esprit des différents personnages. Un peu comme si une page se tournait pour laisser place à une autre. Le problème Stephen Bonnet trouvera une solution définitive dans ce livre, et avec lui sera confirmée la paternité de Roger, libérant ce dernier et Brianna de ce fantôme encombrant. La naissance de la petite Mandy (Amanda), viendra consolider le couple, qui semble enfin harmonieux et solidaire.
    Je dois dire que face à la mort de Stephen Bonnet, des sentiments ambigus se sont bousculés dans ma tête. Je haïssais Jack Randall par ses actes et ce qu'il représentait, j'ai aussi détesté Stephen Bonnet mais... Diana Gabaldon a sut faire de sa mort un moment tragique et plein d'émotions. J'ai vraiment eut pitié de lui, comme Brianna.
    C'est aussi le départ de Jocasta pour le Canada ; la rencontre tardive de Brianna et William (même si seule Brianna connaîtra le lien qui les unit) ; le départ de Fergus et Marsali pour New Bern, où ils vont trouver une indépendance qui manquait à Fergus. Tout ce qui était laissé "inachevé" (ou presque) va en quelque sorte se finaliser dans ce livre. Une nouvelle vie commence pour tous les membres de la famille Fraser, il se passe beaucoup de choses qui l'une dans l'autre, montrent qu'à partir de ce livre, beaucoup de choses vont changer.

    Un autre voyageur du temps apparaît brutalement dans la vie de Claire... l'agression dont elle va être victime va faire resurgir chez elle et Jamie les souvenirs cauchemardesques d'Ardsmuir, et le traumatisme. Cette page là de leur histoire n'était pas encore tournée et il faudra encore quelques temps avec qu'elle ne s'efface complètement.

    Je dois dire que Diana Gabaldon a sut me surprendre en renvoyant Roger et Brianna à leur époque. au cours des dernières chapitres. Même si, avec le recule, ce retour nécessaire (et même vitale) sur le moment, était annoncé entre les lignes depuis un moment. Sur ce point en particulier, je dois dire que les adieux de Brianna à Lord John étaient de loin les plus émouvants pour moi. Leur amitié  est sincère depuis leur rencontre, on sent une réelle tristesse à l'idée qu'ils ne se reverront plus... et il lui offrira la chevalière d'Hector, par l'intermédiaire de Jamie. Ce court passage avec la chevalière d'Hector, qu'il n'a pas quitté depuis que son amant lui a offerte avant Culloden m'a marqué pour plusieurs raisons. La première, c'est qu'il la donne son vraiment hésiter malgré tout ce qu'elle représente pour lui, car, même s'il ne sait pas pourquoi, elle peut aider Brianna. La deuxième, parce qu'à cet instant précis, on sait tout l'amour qu'il ressent encore pour James Fraser, car depuis Ardsmuir, il garde aussi la pierre que Jamie lui a donné. A cet instant précis donc, il choisit Jamie et laisse derrière lui le souvenir d'Hector... ça peut paraître anodin mais c'est vraiment un de mes moments préférés, rien que pour ce qu'il représente.

    Avec ce nouveau voyage dans le temps, Diana Gabaldon offre une nouvelle dynamique à son récit, et élargi du même coup les possibilités scénaristiques tout en renforçant l'aspect fantastique de son histoire, qu'on a parfois tendance à oublier.

    Mais pourquoi sont-ils repartis ? Et l'incendie dans tout ça ?
    Pour le savoir, plongez vous dans le roman !


    (Outlander) Tome 6 : La neige et la cendre (A Breath of Snow and Ashes)




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  • (Outlander) Tomes 7 et 8 : L'Echo des coeurs lointainsTitre original : Outlander - Book 7 - "An Echo in the Bone"
     Année de publication originale : 2009
    Année de publication française : 2011 (Presses de la Cité)

    En France, ce livre - An Echo in the Bone - a été divisé en deux tomes :
    L'Echo des Coeurs Lointains 1 - Le prix de l'indépendance (Presses de la Cité -  688 p. ; France Loisirs -  p.)

    et L'Echo des Coeurs Lointains 2 - Les fils de la liberté (Presses de la Cité -  624 p. ; France Loisirs -  p.).

    Résumé :Jamie Fraser, erstwhile Jacobite and reluctant rebel, knows three things about the American rebellion: the Americans will win, unlikely as that seems in 1778; being on the winning side is no guarantee of survival; and he’d rather die than face his illegitimate son — a young lieutenant in the British Army — across the barrel of a gun. Fraser’s time-travelling wife, Claire, also knows a couple of things: that the Americans will win, but that the ultimate price of victory is a mystery. What she does believe is that the price won’t include Jamie’s life or happiness — not if she has anything to say.

    (Outlander) Tomes 7 : L'Echo des Coeurs Lointains (A Echo in the Bone)(Outlander) Tomes 7 : L'Echo des Coeurs Lointains (A Echo in the Bone)Claire’s grown daughter Brianna, and her husband, Roger, watch the unfolding of Brianna’s parents’ history — a past that may be sneaking up behind their own family.


    Pour la petite histoire, An Echo in the Bone est le premier livre de Diana Gabaldon  que j'ai lu en anglais. Parce que le temps d'écriture étant déjà long (2 ou 3 ans, voire carrément plus), je ne voulais pas y ajouter en plus le temps irrémédiablement nécessaire à la traduction française de tels pavés littéraires.
    Donc me voilà lancé en 2009, dans une première lecture (depuis, je l'ai relu 2 fois).
    Mes relectures ont aussi été une découverte partielle pour une raison très simple : je n'avais pas achevé ma première lecture. Non pas par manque de temps ou d'intérêt, mais parce que pendant un temps (longtemps), une rumeur circulait, annonçant que "L'Echo des Cœurs Lointains" serait le dernier de la série. Ce n'est pas le cas bien sûr, mais à l'époque, j'avais très peur de le finir car je ne voulais tout simplement pas en voir la fin. J'avais aussi très peur de ce que j'allais lire dans ce roman, puisque je l'imaginais comme un final. Depuis, je sais que c'est loin d'être le dernier, donc je me suis lancée....

    Encore un énorme bond dans l'histoire. On jongle sans cesse avec deux époques, le XXe pour Brianna et Roger, et le XVIIIe pour Claire et Jamie...le temps passe, la guerre se profile de plus en plus, nous arrivons à la Guerre d'Indépendance et bien sûr, Jamie est obligé d'y participer. Souvent dans ma lecture je me suis dit "c'est pas possible, un jour elle (l'auteur) finira par tuer l'un des deux !". J'avoue craindre la fin de la série (si elle arrive un jour ), car nos personnages vieillissent...et il faut bien avouer que cette époque n'est pas tendre non plus.

    Mais bientôt, ils vont quitter l'Amérique pour retourner en Écosse.
    Définitivement ? On ne sait pas encore...

    Ce que j'ai aussi apprécié dans ce tome, c'est la partie de l'histoire qui se passe au XXe siècle, car elle montre les problèmes rencontrés en Écosse encore à cette époque (interdiction de parler le gaélique, de porter le kilt...). Et puis, Diana Gabaldon nous offre aussi le début d'une autre intrigue, d'un autre mystère...il se pourrait bien qu'un autre Voyageur du Temps surveillent Roger et Briana...mais dans quel but ? Et surtout, de quelle époque vient-il ?

    La suite au prochain épisode...mais j'ai comme l'impression qu'il va me falloir attendre un bon moment !


    (Outlander) Tomes 7 : L'Echo des Coeurs Lointains (A Echo in the Bone)

     


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  • (Outlander) Tome 9 : Written in My Own Heart's Blood

    Titre original : Outlander - Book 8 - Written in My Own Heart's Blood
    Date de publication originale :
    10 juin 2014 (814 pages)
    Date de publication française :
    7 septembre 2016 et 5 octobre 2016 (Publié en deux parties sous le titre A l'encre de mon coeur)


    Résumé
    : WRITTEN IN MY OWN HEART’S BLOOD is the eighth novel in the world-famous OUTLANDER series. In June of 1778, the world turns upside-down. The British army withdraws from Philadelphia, George Washington prepares to move from Valley Forge in pursuit, and Jamie Fraser comes back from the dead to discover that his best friend has married Jamie’s wife. The ninth Earl of Ellesmere discovers to his horror that he is in fact the illegitimate son of the newly-resurrected Jamie Fraser (a rebel _and_ a Scottish criminal!) and Jamie’s nephew Ian Murray discovers that his new-found cousin has an eye for Ian’s Quaker betrothed.

    Meanwhile, Claire Fraser deals with an asthmatic duke, Benedict Arnold, and the fear that one of her husbands may have murdered the other. And in the 20th century, Jamie and Claire’s daughter Brianna is thinking that things are probably easier in the 18th century: her son has been kidnapped, her husband has disappeared into the past, and she’s facing a vicious criminal with nothing but a stapler in her hand. Fortunately, her daughter has a miniature cricket bat and her mother’s pragmatism.


    1778, Guerre d’Indépendance - Philadephie

    Voilà deux ans que je remettais à plus tard la lecture de ce livre, pourtant, je l’avais attendu presque cinq ans (madame Gabaldon prend son temps pour écrire ses livres). Et finalement j’ai attendu que la suite soit "bientôt" sur le point d’être publiée aux États-Unis (pas de date précise pourtant pour le moment... mais je gage que cela prendra bien plus de temps qu'annoncé), pour me lancer  dans ce livre qui reste, à l’image des autres, un formidable pavé littéraire. Et celui-là, je l’ai savouré.  A la fin du  livre précédent (An Echo in the Bone), Claire, croyant Jamie mort suite au naufrage du bateau qui aurait dû le ramener en Amérique, se retrouve mariée pour sa protection à ce très cher Lord John. L’un et l’autre amoureux de Jamie avaient alors noyé leur chagrin dans l’alcool, jusqu’à terminer dans le même lit. Chose que Lord John va avouer à Jamie dès sa résurrection, sans préambule.

    La situation est donc tendue entre les deux hommes et la pilule va mal passer pour Jamie. Dans le même temps, le jeune William découvre le secret de son père en rencontrant enfin James Fraser qui lui ressemble tant. C’est le monde de Lord John qui s’écroule, son fils part, furieux.

    L’amitié entre les deux hommes, importante pourtant pour l’un comme pour l’autre se fissure, car il est un secret que Jamie n’a jamais partagé : Jack Randall. Lord John ignore tout de ce qu’il a subit, et le traumatisme n’ayant jamais disparu, les mots mal choisis de Lord John « we were both fucking you » mettent le feu au poudre.

    En se retrouvant au commandement d’un groupe armé, Jamie est plus que jamais assailli pour les souvenirs de ses combats passés, Prestonpans, Culloden… et Jack Randall. On le découvre toujours en proie à des cauchemars violents dont il ne s’est jamaisb vraiment affranchi.

    Le jeune William voit toute sa vie chamboulée face à la découverte de ses véritables origines, comme lors de An Echo in the Bones, il devient un personnage dont on continue de suivre le cheminement solitaire et il prend peu à peu sa place dans le récit, comme Lord John, Ian ou Brianna et Roger, son histoire personnelle est intégrée au récit et croise celle des autres lorsque c’est nécessaire. C’est sa place dans la noblesse anglaise qu’il remet personnellement en cause, il ne se voit plus que comme un bâtard, et admet d’autant plus difficilement son lien de parenté avec Ian, avec qui il y avait une certaine rivalité vis-à-vis de Rachel.
    C’est un personnage auquel on pourrait s’attacher, même si ce n’est pas encore évident pour moi. Je pense qu’avec le temps, il pourrait surprendre. On ne s’attend pas à ce qu’il accepte Jamie en tant que père (personnellement je trouverais ça plutôt cruel vis-à-vis de Lord John), mais on attend un rapprochement, une discussion, même infime entre le père et le fils tout le long du roman, et un semblant de dialogue est amorcé, lorsque le fils vient demander de l’aide au père.

    Une petite chose à laquelle je m’attendais à un moment ou à un autre, c’était la mention de Dennys Randall, le « fils » de Jack Randall. Ce à quoi je m’attendais beaucoup moins en revanche, c’est à la rencontre, cordiale, entre William et Dennys. Connaissant le traumatisme de Jamie, et bien qu’il ne soit pas dit à qui le fils de Randall ressemble le plus… je me demande comment il pourrait réagir en voyant son fils avec Dennys. Même si le passage du jeune Randall est bref, il n’est je pense pas anodin – d’autant plus que Claire à pendant un instant, une pensée pour cet enfant et sa mère qu’elle a bien connue. Je m’attends à ce qu’il soit plus présent dans le prochain roman. Peut-être qu’alors, Jamie acceptera de parler de Randall à Lord John.

    Je m’attendais à ce que les deux hommes aient cette discussion, si ce n’est pour dissiper le malentendu. Mais je pense que les évènements ne s’y prêtent pas encore, et comme le dit Claire, ce n’est pas à elle d’en parler, mais à Jamie, lorsqu’il le souhaitera. Leur relation m’est très chère en tant que lectrice. J’aime beaucoup Lord John, son amour vain pour Jamie, sa loyauté envers les Fraser… il s’est tout de même séparé de la chevalière d’Hector qui n’avait jamais quitté son doigts pour permettre à Brianna de rentrer et a préféré garder une pierre venant de Jamie (oui, je ne me remets pas de cette scène, sachant qu’en plus cette chevalière a été détruite…elle l’a bien été ?). Et même s’il ne l’admet pas vraiment, son amitié a une grande valeur pour Jamie. J’espère vraiment qu’ils prendront le temps de s’expliquer dans l’avenir…

    Le jeune Ian voit enfin la vie lui sourire après tout ce qu’il a traversé. Bien qu’il soit, comme son oncle, encore très marqué et hanté par tous les évènements passés, sa relation avec Rachel va enfin positivement évoluer en dépit des difficultés auxquelles ils vont faire face.

    Les histoires de nos s’entremêlent toujours habilement, entrecoupées de joies et de deuils toujours.

    Pendant ce temps là, en 1980…

    Diana Gabaldon m’étonne de plus en plus. Elle a ce don de créer des rebondissements inattendus (c’est le principe des rebondissements me direz-vous). Du côté de Brianna et Roger, les lecteurs avaient été laissés dans l’ignorance sur l’avenir du jeune Jemmy. Leur famille est bel et bien en danger au XXème siècle, quand au but réel de ces individus, tout n’est pas vraiment dévoilé… je pense qu’une relecture s’imposera de mon côté, peut-être un peu avant la sortie du prochain roman.

    Ce à quoi je m’attendais le moins, c’est voir Roger passer à nouveau entre les pierres de Craig Na Dunn et se retrouver… en 1739. C’est alors qu’il rencontre Brian Fraser, le père de Jamie (alors en France pour ses études). Le pourquoi et le comment, je vous laisse le découvrir à la lecture, car comme je l’ai dit, il va se passer plusieurs choses inattendues dans ce roman, en lien, entre autre chose, avec le père de Roger…

    Pour finir, je croyais y découvrir enfin l’explication du  fantôme de Jamie aperçu par Frank Randall dans les tous premiers chapitres du Chardon et le Tartan (Outlander #1). Il n’en est rien, à moins que j’ai loupé cette information. Compte-tenu de l’épaisseur du livre et du fait que lire Diana Gabaldon dans sa version originale me demande plus de concentration que pour d’autres livres. En effet, les dialogues sont presque exclusivement écrits en  anglais moderne naissant, c'est-à-dire en anglais élisabéthain et/ou shakespearien (Par exemple il est écrit, «D’ye ken ,where Young Ian is ?" à la place de "Do you know where Young Ian is"), sans compter mise en mots des accents et des défauts de langage éventuels de certains personnages (En parfait exemple dans ce roman, le personnage de Fanny qui ne peut pas parler correctement et dit “You kilt my thither” . Du coup je l’admet, si l’information se trouve dans le roman, je l’ai manquée (et je dois le relire), à moins qu’elle soit donner dans le prochain.

    Le dernier chapitre nous offre une réunion de famille amorcée à Fraser Ridge mais coupée à un tel moment qu’il me tarde vraiment de lire la suite, j’ai vraiment eut raison finalement d’attendre deux ans, même si c’est totalement involontaire de ma part. J’espère voir bientôt une véritable rencontre entre Brianna et son frère William.

    Pour la suite, et bien… il se disait qu’il sortirait cette année et je trouvais ça assez étrange car il est très rare que Diana Gabaldon écrive un roman en à peine deux ans. Donc, comme je le pensais, il n'y a pas encore de date. Sur son site, elle explique qu'elle fait encore des recherches historiques nécessaires et est donc toujours en train de l'écrire… finalement elle reste fidèle à son rythme ! (En général, ses livres demandent de 3 à 5 ans d’écriture). J’avais attendu 5 ans la sortie de Written in my own Hearts’s Blood, donc je ne m’en priverais pas et sauterais dessus dès sa sortie. Seul son titre a été dévoilé : Go Tell The Bees That I Am Gone.

    Et oui, quand on aime les livres de Diana Gabaldon, il faut savoir être patient ! Très patient !
    De mon côté, j’ai hâte de le voir arriver. L’année prochaine, peut-être ? Ou dans encore plus longtemps !


    (Outlander) Tome 8 : Written in My Own Heart's Blood

     

     

     


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