• Livre : Une bibliothèque pleine de fantômesAvez-vous peur de mourir dans votre sommeil, enseveli sous l'écroulement de votre bibliothèque ? L'accumulation de livres ne met-elle pas en danger l'existence même de votre famille ? Classez-vous les volumes par thème, langue, auteur, date de parution, format, ou selon un autre critère de vous seul connu ? Peut-on faire voisiner sur une étagère deux auteurs irrémédiablement brouillés dans la vie ? Autant de graves questions se posant à cette espèce en voie de disparition : les bibliomanes, qui, outre la passion de posséder les livres, ont celle de les lire.

    Voilà un résumé dans lequel je me suis retrouvée. Celui du petit livre de Jacques Bonnet, déniché un peu au hasard des allées du Salon du Livre de Paris, il y a deux ans. Ce n'est pas un roman, j'oserais dire que c'est un témoignage tout autant qu'un manuel d'utilisation à l'usage des bibliomanes (ou bibliomaniaques) tels que moi.

    Cet ouvrage très petit, et donc très pratique car on peut le transporter partout, s'adresse aux propriétaires qui possèdent des centaines, voire des milliers d'ouvrages et qui malgré le cruel manque de place qui commence à se faire sentir sur les étagères continuent envers et contre tous à s'en procurer. Ils constatent alors qu'ils sont irrémédiablement atteints d'un mal connu sous le nom de bibliomanie ou de collectionnite...un mal dangereux pour le compte en banque.


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  • Résumé :

    Elena Michaels est un loup-garou et la seule femelle de son espèce. Voilà qui n'est déjà pas banal. Mais en plus. elle fait tout ce qu'elle peut pour être normale. Elle voudrait une vie ordinaire, sans ses désirs inhumains, sa sauvagerie, sa faim et ses instincts de chasseuse. Mais la Meute fait appel à elle, Enfreignant les lois du clan. des déviants menacent de dévoiler leur existence. Elena obtempère, car la loyauté du sang ne se discute pas. Et au cours de son combat. elle découvrira sa vraie nature...

    "Morsure" de Kelley ArmstrongTome 1 de la série "Femmes de l'Autremonde"

    J'ai découvert cette série par le biais d'une amie et je n'ai pas été déçue, loin de là, de ma lecture. C'est en quelque sorte ma première roman de "Bit Lit". Ce genre littéraire est une invention récente et, contrairement à ce que fait penser l'intitulé, l'origine du genre est française. C'est un anglicisme composé de bit pour to bite (« mordre » en français), et lit pour literature (« littérature » en français), Cette dénomination lexicale est une invention des éditions Bragelonne puis Milady (version poche).

    Le genre met en scène une héroïne confrontée au surnaturel ainsi qu'aux tracas de la vie quotidienne. Il n'est pas rare que l'héroïne soit elle-même un personnage surnaturel. Ces romans mélangent souvent des éléments d'autres sous-genres dont le roman policier et la romance paranormale. La romance est présente dans la bit-lit mais n'est pas obligatoire.

    Honnêtement, je ne m'attendais pas à accrocher autant à l'histoire. J'ai apprécié tout de suite cette nouvelle vision des loups-garous, plus loups qu'humain quand ils sont sous leur forme lupine...et l'héroïne de Morsure, Elena, est d'autant plus intéressante qu'elle tente par tous les moyens de faire taire la louve en elle. Ce qu'elle veut par dessus tout, c'est vivre une vie d'humaine. Plus encore parce qu'elle n'a pas choisi de devenir comme ça. Sans combat est très bien écrit et défendu par l'auteur...
    J'avoue aussi que certains évènements de cette histoire m'ont prises au dépourvu, ce qui n'est pas pour me déplaire car les livres aux évènements imprévisibles se font de plus en plus rares. Il n'y que la fin dont je ne doutais pas, pour le reste...l'auteur a su me tenir en haleine jusqu'au bout. Je l'ai dévoré (presque) d'une traite.

     


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  • À toutes les femmes battues, violées et humiliées, de tous temps et de tous lieux. À celles pour qui la différence autant que la vie sont un fardeau.
    À celles qui rêvent de justice, de liberté et d'amour.
    À celles et ceux, enfin, qui se battent pour que jamais l'espoir ne meure. 

    "Le Bal des Louves" de Mireille CalmelRésumé du Tome 1 : La Chambre maudite

    Décembre 1500. Au pied des remparts du château de Montguerlhe, sous la lune glacée, gît une jeune fille aux longs cheveux souillés. Elle est ensanglantée, inconsciente. Parce qu’elle était trop belle et qu’elle s’est refusée à son maître, le seigneur Francois de Chazeron, il a fait pendre son mari à la sortie de leurs noces, il l’a violée, battue, marquée au fer rouge. Puis il l’a fait jeter aux loup.
    Mais les loups ne toucheront pas cette jeune fille brisée. Elle est des leurs. On dit qu’elle leur parle, et même que, les soirs de pleine lune, elle se transforme...Tous la croient morte, et pourtant Isabeau a survécu. Cachée dans la forêt, à la tête de sa meute de loups, elle n’a qu’un seul mot à l’esprit : Vengeance !

    Lorsqu'en 2002, j'ai entendu à la radio la sortie en librairie du nouveau roman de Mireille Calmel, je n'ai bien entendu pas pu résister. "Le Bal des louves"... une histoire de magie, de malédiction et de vengeance. Le récit m'a envoûtée dès les premières pages, car j'ai souhaité moi aussi qu' Isabeau se venge, à n'importe quel prix. J'ai pensé sans remords à une mort lente et douloureuse pour son bourreau, François de Chazeron. Mais comme le dit l'expression, "la vengeance est un plat qui se mange froid", et il faut à Isabeau plusieurs années pour se relever, se battre et avoir sa revanche. Elle se cache dans la forêt d'Auvergne, protégée par les loups, sa famille depuis toujours. François de Chazeron paiera.

    A Montguerlhe, protégée par Huc de la Faye, prévôt du seigneur de Chazeron, vit Albérie, la petite soeur d'Isabeau, elle aussi rumine sa vengeance et dans le secret, reste l'alliée de sa soeur que tout le monde croit morte, dévorée par les loups.  Tout en préservant le secret de sa famille dont elle est l'héritière : à chaque pleine lune, le corps d'Albérie se transforme et elle devient louve.

    "Le défier, c'est mourir." C'est ce que tout le monde dit en parlant de François de Chazeron. Mais les deux femmes-louves vont se battre, en utilisant les armes qu'elles possèdent, et les points faible du seigneur. Car il n'a qu'une obsession : la pierre philosophale, l'or et la jeunesse éternelle. On le dit responsable de la disparition de plusieurs enfants dans la montagne... chacun sait... mais tous restent silencieux, de peur des représailles. Mais l'arme d'Isabeau sera surtout Loraline, sa fille, et celle que le viole de Chazeron engendra. Elle élève l'enfant avec la meute et lui apprend le langage des loups, mais elle lui révèle aussi son histoire et elle grandie dans la haine de son géniteur... et s'associe à la vengeance de sa mère.

    Loraline trouvera un allié inattendu en Philippus, un jeune médecin venu trouvé refuge à Vollore au cours d'une tempête. Il prendra à son tour fait et cause dans la vengeance de ces femmes... jusqu'à s'y perdre en succombant aux charmes de Loraline.

    Étrangement, ce n'est pas Isabeau qui me touche le plus dans cette histoire, même si c'est par elle et pour elle que tous les autres vont oeuvrer. Parmi ces femmes, j'ai été émue par Albérie. Albérie qui vit toute ces années dans la demeure du bourreau de sa soeur, mariée à Huc de la Faye qui lui a offert sa protection avec ce mariage mais se refuse de la contraindre à une vie maritale. Elle est sa femme oui... mais elle ne lui montre aucune affection. Et pourtant, Huc connait son secret et veille sur elle... au fil des pages, au fil des années, leur tendresse se mue en amour... un amour pourtant mis à rude épreuve.

    Résumé du Tome 2 : La Vengeance d'Isabeau"Le Bal des Louves" de Mireille Calmel

    1531. La vengeance des femmes-loups n’a pu être accomplie, mais leur vie a retrouvé normalité et gaieté. A Paris, Isabeau est devenue lingére du roi François Ier, qui apprécie sa compagnie. L’ancienne petite sauvageonne d’Auvergne gère de main de maître une boutique où les plus belles soieries de la Cours sont taillées et brodées.
    À ses côtés virevolte sa petite-fille, Marie, une adolescente rieuse et insolente, adorée à la cour des Miracles où elle a longtemps vécu cachée. Avec son ami d’enfance, le jeune Constant, fils du nain Croquemitaine, elle ne cesse de provoquer la police du roi. Pourtant un jour de printemps, cette nouvelle vie bien ordonnée bascule. Un chargé de justice vient d’être nommé à Paris, et celui-ci n’est autre que François de Chazeron. Il est venu les traquer.

    Des années sont passées, "La vengeance d'Isabeau" se concrétisera bien sûr dans cette seconde partie du Bal des Louves. Mais l'instrument de cette vengeance ne sera pas Loraline... elle viendra de la main de Marie, la petite-fille d'Isabeau.

    Les femmes-loups ont quitté les montagnes d'Auvergne pour rejoindre Paris. Marie grandi à la Cour des Miracles où s'est aussi réfugiée Albérie... toutes pensent avoir trouvé la paix, loin de Vollore et de son seigneur. Philippus et Ma sont partis, l'un et l'autre recherchent encore le moyen de vaincre la malédiction. Mais François de Chazeron vient à Paris pour les traquer. Cette fois, la vengeance ne doit plus attendre ! Le sort s'acharne sur les femmes-loups. Dans sa folie et son obsession à mettre la main sur la pierre philosophale, Chazeron devient de plus en plus dangereux et détestable. Les années n'ont fait qu'accroître sa haine et sa fureur.

    Une suite tout aussi poignante que le livre précédent. Les malheurs n'épargnent pas ses quatre femmes enchaînées au même destin, et plusieurs de leurs proches périront dans cette guerre, des hommes et des femmes dont la perte m'a serré la gorge. Je les regrette encore. Mais jusqu'au bout Isabeau, Albérie, Loraline et Marie restent fortes... et je les ais suivies jusqu'au bout, espérant comme elles, que la paix leur soit donnée.


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  • [Chronique postée aussi sur mon blog "Chardons d’Écosse".]

    Résumé éditeur :

    Au coeur d'une période de désordre politique et religieux, dans l'Ecosse des massacres et des rois rivaux du XVIIe siècle, Corrag, jeune fille maudite accusée de sorcellerie, attend le bûcher. Le révérend Charles Leslie a fait le voyage depuis l'Irlande pour venir l'interroger sur les massacres dont elle a été témoin. Dans le clair-obscur d'une prison putride, les ombres du révérend et de la « sorcière » Corrag se frôlent et tremblent à la lueur de la bougie. Mais la voix de Corrag s'élève au-dessus des légendes et des terreurs qu'elle inspire, par-delà ses haillons et sa tignasse sauvage. Et Charles, peu à peu, ne voit plus en elle la créature maudite. Du coin de sa cellule, émane une lumière, une sorte de grâce, d'innocence primale. Et lorsque le révérend retourne à sa table de travail, les lettres qu'il brûle d'écrire sont pour sa femme Jane, non pour son roi. Chaque jour, ce récit continue, comme une longue confession, Charles suit Corrag à travers les Highlands enneigés, sous les cascades où elle lave sa peau poussiéreuse des heures de chevauchée solitaire, entre clans ennemis et jets de pierres, de villages en grands espaces. Et chaque soir, à travers ses lettres à Jane, il se rapproche de Corrag, la comprend, la regarde enfin et voit que son innocence est son péché, et le bûcher qui l'attend le supplice d'un agneau.

    Un bûcher sous la neige de Susan FletcherToujours en Écosse, dans la vallée de Glencoe...

    Le récit à la particularité d'être écrit à la première personne, Corrag raconte son histoire avec ses mots, sa vision du monde, ses sentiments. C'est un témoignage, et on n'y trouve très peu de dialogue à l'inverse de romans plus "classiques". Mais c'est que rend, à mon sens l'histoire plus "vraie"...on reste difficilement insensible face à l'histoire bouleversante de Corrag.
    Corrag... cette jeune fille accusée de sorcellerie, alors que son seul tort est sans doute ce savoir enseigné par sa mère, le pouvoir de guérison des plantes... et cette vision du monde si différente, si poétique. Elle m'a entraînée sur ses pas, je n'ai pas pu la lâcher... j'ai aimer son Écosse, sa vallée, sa vision de la nature, si poétique, si unique. Elle n'a pas de maître, pas de roi, toutes ces choses politiques pour elle n'ont pas de sens, seul compte la vie. Mais Corrag croupit pourtant dans un cachot sordide. Car elle a été témoin des massacres qui ont ensanglanté Glencoe et le clan MacDonald et, en attendant que la neige fonde et la mise en place de son bûcher, elle est interrogée par Charles Leslie, pasteur anglican qui enquête sur ces massacres, en pleine révolution jacobite.
    Celui-ci est venu interroger la « sorcière », il découvre une jeune fille étrange, presque une enfant, qui lui raconte l'existence qui fut la sienne et qui lui a valu le qualificatif de « sorcière ». Un petit bout de femme, une "petite bestiole", si petite et menue qu'elle semble être une enfant. Oui, bien sûr, elle a peur de mourir mais elle l"accepte, ce qu'elle craint le plus, c'est qu'on l'oublie, car elle n'a personne...
    Alors elle décide de raconter son histoire au pasteur, qui va l'écouter, d'abord suspicieux, ensuite attentif, puis finalement ému. Elle lui décrit tout, son passé, son arrivée dans la vallée de Glencoe, cette vallée qu'elle a appris à aimer, comme tous ses Highlanders, les hommes et les femmes du clan MacDonald qui l'ont acceptée, telle qu'elle était. Son récit se croise avec les lettres de Charles à sa femme qui peu à peu, abandonne ses préjugés et oublie la sorcière pour voir la jeune fille, sa différence... et comprend qu'elle n'est qu'en fait une victime de plus de ce massacre...

    Un bûcher sous la Neige est réellement mon gros coup de cœur pour cette année 2012 !
    Je l'ai lu la gorge serrée et la larme à l’œil...plus encore parce que je savais que les évènements décrits ont réellement eut lieu (je parle du massacre de Glencoe, bien sûr...). A l'approche des derniers chapitres, sachant ce qui allait arriver...mon coeur a vraiment accéléré, je voulais à la fois lire et m'arrêter là !

    Mais en lisant, j'avais surtout envie de retourner à Glencoe... Je voyais les paysages dans ma tête. Je savais pour le massacre, me disant à chaque fois "Arrête de lire", sans y parvenir...et je l'ai lu presque d'une traite... en m' apercevant que je retenais mon souffle parfois...

    J'ai presque eut envie de pleurer à la fin, non pas à cause de ce qui s'y passe...mais parce que ça s'est passé, vraiment... Et que sur l'instant, j'étais prête à repartir en Écosse. Je pense qu'à mon prochain voyage dans les Highlands, j'irais marcher dans la vallée de Glencoe, que je regarderais différemment cette fois.


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  • Résumé de la Gardienne :

    Il est né et est entrainé pour tuer.
    Commandant Assassin, Nykyrian Quiakides a tourné le dos à la Ligue - et il est traqué par celle-ci depuis ce jour. Beaucoup ont essayé, aucun ne peut le tuer ou l'arrêter dans sa mission : protéger Kiara Zamir.
    Mise en danger par les choix politiques de son père Kiara est devenue une cible de choix.
    Elle doit accepter sa protection, ou mourir. Traquée par des Assassins engagés par les ennemis de son père, elle doit confier sa vie aux même genre de personnes qui il y a longtemps ont tué sa mère et l'ont laissée elle-même pour morte.
    Mais Nykyrian aussi est recherché...car on ne quitte pas la Ligue. Ou c'est la mort pour les déserteurs.
    L'un et l'autre vont devoir se faire confiance pour survivre...

    Born of Night de Sherrilyn KenyonTome 1 de la série The League
    Genre : Romance Futuriste

    Dès que j'ai lu l"avant-propos de l'auteur, j'ai lu ce livre avec une certaine émotion. "The League" est une série que Sherrilyn Kenyon a commencé à écrire plusieurs années avant les "Dark-Hunters", en 1986, en s'inspirant des amis imaginaires qu'elle avait étant enfant. Elle explique aussi qu'à l'époque, l'un de ses grand-frère la soutenait beaucoup dans son écriture, qui l'encourageait, retapait ses manuscrits persuadé que le roman deviendrait à coup sûr, un best-seller il lui disait "qu'il était impatient de le lire".... mais son frère décède quelques semaines plus tard, et elle n'a jamais eut le courage d'envoyer le manuscrit encore inachevé. Elle avait 21 ans.
    Elle n'a eut le courage de le reprendre que 3 ans plus tard. Et le roman a été acheté en 1992 et publié en 1996.

     Je ne regrette pas du tout de m'être lancée dans ce tout nouvel univers créé par Sherrilyn Kenyon. Moi qui jusqu'ici n'avait jamais lu de Science-Fiction. C'est un monde plus sombre, plus dangereux, dans lequel les personnages peuvent disparaître à tout moment. Le livre en lui-même est assez dense mais je n'en ai pas perdu une miette, car face au danger qui les menace, les héros n'ont que peu de moments de repos, et moi ça m'a tenue en haleine jusqu'à la fin du roman ! On ne souffle qu'arrivé à l'épilogue... et jusqu'au bout j'ai douté du traditionnel "Happy End". C'était génial !

    Nykyrian me fait penser, sur plusieurs aspects, à un mélange de plusieurs personnages des Dark-Hunters (une autre série de Sherrilyn Kenyon, qu'elle a écrit quelques années plus tard). Syn, Darling et Hawks, mais aussi Cailen sont tous des personnages qui se démarquent, chacun à leur manière...je serais heureuse de les revoir dans les autres livres de la série....mais pour l'instant (dommage pour moi), je ne les ai pas...demain je cours chez mon libraire !

    C'est un homme traqué, qui parle peu, né pour le combat - ou plutôt dressé en ce qui le concerne - qui donne l'impression de n'avoir aucun sentiment, mais en un sens, s'il veut survivre, il n'a pas grand intérêt à faire trop de sentiments. Il rencontre Kiara Zamir, une danseuse, fille d'un homme politique influent et de fait, une cible pour tous les opposants de sa famille... Nykyrian la secours alors qu'elle est enchaînée dans un vaisseau, sur le point de se faire violer par ses ravisseurs. De fil en aiguille, il devient son garde du corp... mais un quiproquo va le désigner comme l'homme qui l'a enlevée... et certainement tuée.

    Le passé de Nykyrian est, n'ayons pas peur des mots, une horreur, ce qu'il a subit est à vomir (les lecteurs des Dark-Hunters trouveront même qu'Acheron a eut de la chance comparé à lui). Il est issu de deux races, il a été jugé dangereux dès sa naissance, enchaîné dans un orphelinat... certains de ses tortionnaires lui ont, entre autre, plongé les mains dans de l'acide pour éliminé les "griffes" issues du peuple de sa mère, ce qui explique qu'il porte des gants... ce n'est qu'un "petit" exemple de ce qu'on lui a infligé. Comme Acheron, il porte en permanence des lunettes pour cacher ses yeux, anormaux ou en tout cas, non humains.

    Malgré tout le danger, et la peur que Nykyrian lui inspire, la romance s'installe entre lui et Kiara. Décidément, Sherrilyn Kenyon maîtrise son sujet, elle sait créer des couples avec deux personnes que tout oppose mais qui finalement se révèlent parfaitement assortis. On apprend dès le départ que Nykyrian connaissait déjà Kiara... la voir danser l'apaise, il l'admire. 
    Kiara de son côté, comprend qu'il veut la protéger et qu'elle a tout intérêt à le suivre si elle ne veut pas mourir. Dans cet univers corrompu ou le meurtre fait loi, il y a bien peu de personnes en qui elle peut avoir confiance. Et ce qu'elle aimerait c'est que lui, accepte de se livrer à elle, de lui faire confiance, et qu'il comprenne qu'il n'y a pas que la violence et les coups dans ce monde.

    C'est une jeune femme fragile, qui contraste énormément avec Nykyrian et ceux qui gravitent autour de lui. Mais elle va se révéler être aussi une femme de caractère qui va difficilement se laisser abattre.

    A lire absolument !

     


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