• Romance futuriste

    Dans les romances futuristes (science-fiction romance),  l'action se déroule dans une galaxie éloignée. Le véritable engouement pour cette romance futuriste ou de science-fiction date de l'année 2000. 

    Comme la romantic fantasy, ce sous-genre est une romance qui prend place dans une histoire qui pourrait d'un autre côté être classée en tant que récit de science-fiction. Les héros sont souvent des envahisseurs d'autres planètes ou des pilotes de vaisseaux spatiaux.

    Sous le pseudonyme de J.D. Robb, Nora Roberts a publié une série de romances futuristes combinées au sous-genre romance policière. Ces livres constituent la série Lieutenant Eve Dallas (In Death), où l'héroïne, l'officier de police Eve Dallas  et son mari Roarke évoluent à New York au milieu du XXIe siècle.

  • The League #10 - Born of Legend, de Sherrilyn KenyonNote : Pour ceux qui ont lu The League #9 - Born of Betrayal, Dagger est un pseudonyme utilisé par le mari d'Ushara, et le père de leurs jumelles avec lesquelles il fuit pour sauver sa vie.
    Il s'agit de son histoire, elle montre comment il est devenu un membre des Tavali et ce qui leurs est arrivé après Born of Betrayal.


     Résumé (Traduction par Dark-Hunter Francophone) :

    C'est dans les heures les plus sombres du passé de l'univers que leurs légendes sont nés et leurs héros s'élèvent... Personne ne sait exactement à quel point ils ont du coeur jusqu’à que leur courage soit mis en danger et qu’ils atteignent le point le plus profond de l’enfer. Là, ils ont seulement deux choix. S'allonger et mourir. Ou trouver la force de se remettre sur leurs pieds et de se battre avec tout ce qu'ils ont.

    Pour reprendre les mots de Trajan Thaumarturgus:

    Chaque grande légende commence avec un héros faisant un doigt d’honneur à son sort et son destin

    Chassé. Haït. Trahi. Dagger Ixur fuit pour sauver sa vie. En tant qu'un des plus reconnaissables membres de sa maison royale. Il a une prime sur sa tête qui ne lui garanti aucun quartier de la part de ses amis ou de sa famille. Mais capituler n'est pas dans sa nature. Il combattra jusqu'à la fin. Une résolution qui est mise à rude épreuve lorsqu'il a échappé de justesse à un piège qui le laisse gravement blessé. Dans ce qu'il croit être son dernier souffle, il sauve un garçon né d'une race éteinte d'un groupe qui a asservit l'enfant en raison de ses capacités légendaires.

    Ushara Altaan a passé sa vie entière a haïr ceux nés dans la noblesse. Après tout, c'était une maison royale qui a entraîné toute son espèce vers l'extinction. En tant qu'une des rare Andarion Fyreblood, elle a juré de mettre fin à l'existence de toutes les personnes de sang royal qu'elle trouve. Mais lorsque Dagger sauve la vie de son fils, elle est déchirée entre son peuple et une dette qu'elle ne pourra jamais payer.

    Pire encore que la famille de Dagger, qui veut toujours mettre fin à la sienne, il y a les assassins de la Ligue qui sont après lui et que rien n'arrêtera tant qu'ils n'auront pas pris les vies sa famille Tavali. Son seul espoir de les sauver tous est de mettre leur avenir et sa foi entre les mains de l'ennemi dont la grand-mère a personnellement détruit la lignée légendaire d"Ushara. Mais comment peut-elle faire confiance a Dagger alors qu'il est un hors-la-loi déshérité dont le véritable nom est synonyme de trahison ?


    Pour cette série, Sherrilyn Kenyon avait déjà écrit plusieurs livres frôlant sans difficultés les 600 pages. Avec Born of Legend, elle publie le plus volumineux de la série à ce jour avec, pour un grand format, un récit de 739 pages. Et toutes ces pages pour un personnage plutôt inattendu, Dagger, alias Jullien, le frère de Nykyrian.
    Difficile pour moi de ne pas faire le parallèle avec sa série Dark-Hunter, lorsqu’elle écrivit cinq ans après l’histoire d’Acheron, celle de son frère jumeau Styxx. Styxx comme Jullien sont deux personnages que les lecteurs ont vu peu avant de lire leur histoire, mais ont pourtant détesté. Jullien est perçu comme « le mauvais jumeau » et s’il ne surpasse pas Kyr en cruauté il reste pour le lecteur un personnage détestable, ou plutôt, un individu que la plume de Sherrilyn Kenyon nous a poussé à détester en, comme elle en a l’habitude, nous présentant les choses qu’à travers la perception d’individus en particulier. "Rien n’est jamais ce qu’il semble être", c’est ce qui ressort souvent de ses romans. Comme le fait qu’une situation sera vue et perçue différemment selon la personne qui la regarde. Et n’ayant croisé jusqu’ici que des « ennemis » de Jullien, comment pouvait-on le percevoir autrement ? Si bien qu’on ne peut pas vraiment s’imaginer aimer un livre dont il deviendrait le personnage principal. Et pourtant…c'est une des histoires que j'ai le plus apprécié, et j'aime beaucoup Dagger aujourd'hui. Le coup de théâtre est venu à la fin de Born of Betrayal (le livre précédent), lorsqu’un Tavali du nom de Dagger est entré en scène pour sauver in extremis les familles de la Sentella, et nous révèle une chose qu’on était loin d’imaginer. Jullien eton Anatole est devenu en quelques années, Dagger Ixur. Commandant Tavali respecté et aimé de ses pairs.

    Banni et avec un contrat sur sa tête pour trahison, Jullien avait disparu des radars depuis des années. Un énorme retour en arrière est donc nécessaire pour cerner l’homme qu’il est devenu. L’action de Born of Legend débute donc quatre ans après les évènements de Born of Night (le premier livre de la série) pour finalement découvrir ce qui l’a poussé à intervenir à la fin de Born of Betrayal et ce qui s’est finalement passé ensuite… une histoire qui se déroule sur plusieurs années, ce qui explique la taille du roman. Ça pourrait semblait excessif et pourtant, toutes ses pages, les anecdotes, les détails, etc… tout ça est nécessaire pour comprendre le personnage de Jullien l’Andarion et sa « transformation » en Dagger, le Tavali respecté et aimé des siens. Je vous assure qu’après avoir refermer ce pavé littéraire, j’en voulais plus.

    Dagger, car c’est ainsi qu’il se présente dès le départ, se retrouve chez les Tavalis par hasard finalement, en sauvant le jeune fils d’Ushara, il se voit accueilli par son équipage, un peu contraint et forcé par le jeune Vasili. D’emblée, on découvre un homme a des années lumière de l’idée qu’on avait de lui. Prince déchu, il n’a plus rien, fuit sans cesse et trouve difficilement de quoi se nourrir. Ce qui m’a le plus marqué dans ce livre, c’est son extrême paranoïa, parfaitement justifiée au demeurant.  
    Tout le long du livre, on a des souvenirs de Jullien et son enfance. Et lorsqu’on essaie de vous tuer dès le berceau, et pratiquement chaque jours de votre vie depuis, difficile de ne pas être paranoïaque, d’autant qu’aujourd’hui, la prime pour sa tête est astronomique. Toujours dos au mur, vérifiant la présence de poison dans tout ce qu’il mange, ne dormant pas vraiment, toujours sur ses gardes et prêt à partir.

    Sherrilyn Kenyon ne commence pas par son enfance et en suivant ensuite la chronologie comme elle l’a fait pour Styxx ou Acheron. Ici, le passé est évoqué au fil du récit, en fonction des évènements ou des conversations susceptibles de faire remonter les souvenirs, et bien souvent, ils viennent justifier son comportement actuel. Ce qui est étonnant, c’est de voir de Dagger n’est pas réellement brisé ou détruit (il l'est, mais le cache relativement bien en public), il est surtout très amer et horriblement fataliste. C'est très déstabilisant de l'entendre répéter à plusieurs reprises qu’il est convaincu que le problème c’est lui et que ses proches avaient probablement raison d’agir comme ils l’ont toujours fait, allant même jusqu’à considérer ça comme normal et à leur trouver des excuses. Et pourtant ce qu’il a subit fait froid dans le dos.
    Cairistiona, sa mère, va haïr Jullien dès sa naissance parce qu'il ressemble à son frère à elle, et qu’il a voulut la tuer il y a plusieurs années. Sa haine va se répandre à tous les proches de Cairistiona, tous s’alignent devant les besoins et l'humeur de la souveraine. Elle ne veut pas le voir, alors personne ne le regarde. Il sera négligé ou battu dès le berceau, jusqu'à être retrouvé presque mort car on oublie (ou on ne veut pas) de le nourrir. Au point tout petit, il se mettait à pleurer dès qu'un adulte le touchait, parce que pour lui ça voulait dire souffrir. Attaques physiques mais aussi de très nombreuses attaques verbales ou psychologiques, à répéter par exemple sans cesse qu’il aurait dû disparaître à la place de Nykyrian, qu’il n’est résidu qui aurait dû mourir à la naissance. Il est méprisé et son frère adulé… Une bonne partie de la famille biologique de Jullien a essayé de le tuer pour des raisons par nécessairement claires ou justifiées (si tenté qu'un meurtre puisse être justifié, mais ils sont légion dans cet univers, c'est presque un mode de vie). Si ses cousins espéraient monter sur le trône, le but de sa grand-mère Eriadne n’est pas toujours ce que l’on pense et démontre clairement sa folie meurtrière et sa folie tout court. Son propre père, Aros a été le plus proche d’y parvenir, provoquant un arrêt cardiaque en cherchant à l'étrangler car il avait menti... ah ! La mauvaise foi !

    Jullien n'hésite pourtant jamais à évoquer son passé, car pour lui, ça reste d’une effrayante banalité et il raconte sur un ton presque posé et naturel, presque sans émotions. S’étant même convaincu que ça pourrait être justifié. « Si tout le monde autour de toi agit en salop, c’est peut-être parce qu’au final, le salop, c’est toi ». Il n’a jamais eut personne pour l’écouter, le regarder. Auprès d’Usharra et Vasili, puis peu à peu les Tavalis il va trouver ce qui lui a manqué, des amis, une famille. Une vraie famille. Il va peu à peu comprendre encore davantage l'aspect déviant de son modèle familial en comparant avec ce qu'il voit chez les Tavalis. Le jour et la nuit.
    J’ai particulièrement apprécié ces moments où on le voit progressivement s’éloigner et rompre définitivement avec son ancienne vie : nouveau nom, nouvelle famille (nouvelle mère incluse… le système d’adoption Andarion est bien pratique), nouvelle religion… et des gênes Samari latents qui vont faire de lui un être vraiment à part et plus puissant qu’on ne l’aurait cru. Belle revanche sur tout ceux qui le voyait comme un métis inutile, un résidu faible qui ne devrait même pas avoir le droit de vivre. Il ira même jusqu'à se séparer de sa bague royale et effacer la seule photo de ses parents qu'il avait en sa possession. Belle image quelque part, de voir Dagger accepté par un peuple qui devrait être son ennemi et purement rejeté par sa famille de sang.

    Ce qui m’a plu aussi, c’est mon ressenti face à  la façon dont il raconte son histoire. C’est peut-être parce que les faits sont égrenés au fil du récit, mais je n’ai pas ressentit chez Jullien du mélodrame à outrance, pas de mièvreries ou de la tristesse infinie face à ce qui lui était arrivé, on ne voit pas pleurer sur son sort à chaque chapitre et en vouloir au monde entier. Mais plutôt de la colère et une furieuse envie de frapper, de se relever. Tout le monde a essayé (et essaie encore) de l’abattre et lui est toujours debout. C’est un personnage fort qui pourtant montre à une ou deux reprises, qu’il n’est pas infaillible. Il semble accepter la douleur tout en ayant tenté plusieurs fois d’en finir définitivement. Dans le même ordre d'idée, c'était assez étonnant de comprendre que Dagger/Jullien agissait en coulisse de chaque évènements marquants des tomes précédents, qu'il a aidé la Sentella et les a même croisé sans même qu'ils ne le sachent, ou le reconnaissent... Il pourrait être devenu un solitaire égoïste et il s'avère être exactement l'inverse. Belle force morale, peu de gens serait si conciliants.

    Dans ses premiers véritables alliés, indépendamment d’Ushara et Vasili, j’ai particulièrement apprécié Trajen et Thrāix, deux Trisani assez intrigants et qui je pense, vont devenir plus importants encore dans la suite de la série. Petite préférence pour Trajen qui est le plus « secret » des deux et qui va accueillir à bras ouverts Dagger, en sachant pourtant dès le départ qui il est vraiment. Et compte tenu de ce qu’on apprend sur lui, un livre le concernant ne serait sans doute pas exclu dans l’avenir. J’ai apprécié son humour assez particulier, ses conversations et ses réparties avec Dagger valent tout l’or du monde.
    Mine de rien, Sherrilyn Kenyon amorce également les tomes à venir à travers tout ceux qui vont se placer du côté de Dagger. Born of Vengeance (à paraître en février 2017) d’abord, en nous présentant davantage Bastien par rapport à ce qu’on avait déjà vu de lui dans Born of Betrayal. Il se pose comme étant le seul membre de la famille de sang à considérer et aimer sincèrement Dagger, son « cousin préféré ». Ses retrouvailles avec Ember marquent clairement le début de leur histoire.
    Il y a aussi Ryn et Mack, les héros de Born of Trouble (à paraître en décembre 2017 si tout va bien). Même si c’est surtout Jupiter, le frère de Mack qui marque les esprits, en tout le mien.

    Concernant la fin, j’ai un avis assez partagé. Elle est à la fois parfaite et… simple ? Enfin, simple, non. Mais disons que j’imaginais la confrontation entre Dagger/Jullien et sa famille (Cairistiona, Aros, Tylie, Nykyrian, etc…) un peu plus épique. En bref, même si je me suis délectée de le voir les remettre à leur place bien comme il faut, j’aurais aimé beaucoup plus de casse et d’insultes… et surtout, j’aurais aimé que son trait Samari, avec les ailes, le feu et tout le reste, leur soit bien jeté dans la figure, ce qui n’a pas été suffisamment le cas à mon goût, je me suis sentie un peu frustrée, parce que je l’ai limite trouvé trop gentil avec eux. Pareil pour Ushara, elle a vraiment été trop correcte, bien que très directe, envers Cairistiona… Mais je me dis que Dagger ne va pas disparaître du paysage, d’autant plus que le livre sur son cousin préféré est le prochain à paraître, j’aurais peut-être le plaisir de voir de nouvelles joutes verbales.

    Pour finir, je pense relire a un moment donné Born of Legend, en premier lieu parce qu’il est énorme et que je lis sans pratiquement pas faire de pause et en ayant très peu dormi, ce qui m’a prit environ 20h. Je suis plus lente quand je lis des livres numériques, je le relirais quand la version poche sera publiée et qu’il sera donc dans ma bibliothèque, je pourrais noter des détails auxquels je n’ai pas forcement fait attention au cours de cette première lecture. Ensuite, dans ce pavé sont donnés comme souvent dans cette série, un très grand nombre d’infos sur la complexité des liens familiaux entre les différentes royales de l’univers Ichidian ; les liens commerciaux aussi, les alliés, les ennemis  leurs passé commun, etc… en bref, des alliances de plus en plus complexes et pour être honnête, on s’y perd facilement.

    La série The League est très loin de se terminer et tant mieux… vivement la suite !


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  • The League #9 - Born of Betrayal, de Sherrilyn KenyonRésumé : Il y a des années, la loyauté familiale a obligé Fain Hauk a renoncé à tout ce qu'il aimait : sa carrière militaire. Sa planète. Sa fiancée. Même son nom.

    Aujourd'hui, une décennie plus tard, tout a changé. Il s'est construit une nouvelle vie loin des cendres de son passé et il a fait le serment de ne plus jamais laisser quiconque menacer encore ce qu'il aime.

    Mais lorsque de vieux ennemis s'allient avec de nouveaux, il se retrouve au milieu d'une guerre brutale. Et quand le destin ramène son ancienne fiancée dans son monde et qu'elle a son propre programme : elle veut sa tête pour ce qu'il lui a fait il y des années, il y a bien plus que sa vie qui est en jeux. Le destin de l'univers Ichidian et celui de ses frères d'armes sont dans la balance. 

    Les gagnants raflent tout.

    C'est tuer ou être, et jamais la bataille n'aura été si violente...

    Et plus amusante.


     Oh bon sang, finalement je suis contente d'avoir fait cette pause dans ma lecture de The League, comme ça j'ai pu enchaîner, et ne pas attendre pour découvrir Born of Betrayal Smile

    C'est vraiment le prolongement de Born of Defiance, même si c'est une suite qui chronologiquement, ne vient que plusieurs années plus tard. C'est vraiment un très bon livre. Mais je confirme : j'ai vraiment, vraiment besoin de reprendre la série depuis le début pour prendre des notes ! Very Happy Il n'y a pas encore tant de livres que ça, ça ne serait pas insurmontable.

    Galene et Fain, même sans connaître leur passé commun, le dernier chapitre de, Born of Fury et la remarque faite au sujet de Galene laissait entrevoir cette possibilité d'un rapprochement entre les deux. Et avec leur passé commun dévoilé dans Born of Defiance, ça ne faisait plus aucun doute. De mémoire et par comparaison avec sa série Dark-Hunter, c'est la première fois que Sherrilyn Kenyon une histoire qui commence une histoire dans le passé, et la finalise une génération plus tard (quoique depuis, il y a eut Dragonbane Wink ).

    On reprend le fil de l'histoire là où on l'avait laissé dans Born of Fury. Les différentes nations entrent en guerre et s'organisent contre la Ligue. Galene Batur est choisit comme Commandant de l'Armada, mais doit le faire conjointement avec Fain, car certains (comme les Phrixiens) n'obéiraient pas aux ordres d'une femme (et Fain peut aussi représenter les Tavalis).
    C'est un livre très riche en informations, à la fois sur le passé des personnages, sur les peuples et leurs relations entre eux.

    La confrontation (enfin) avec Talyn et Fain est... juste parfaite. Je l'imaginais comme ça.  Un peu comme avec Dancer et Darice, Sherrilyn Kenyon n'a pas réglé le problème qui les divise en un paragraphe. L'acceptation n'est pas immédiate, même si du côté de Fain, ce n'est pas les mêmes sentiments.
    Ce qui ajoute de l'émotion dans les regrets de Fain, c'est le fait que finalement, il ne pourra plus jamais avoir d'enfants par la faute d'Omira. Ce qui est cruel pour un Andarion. Mais l'enchaînement de quiproquos et de mauvaises interprétations de la part de Fain par rapport à la relation Galene/Talyn, c'est carrément épique !

    La relation est tendue entre ces trois là. Finalement, Born of Betrayal c'est un peu une double histoire : celle de Talyn qui se prolonge après 10 ans (depuis la fin de Born of Defiance), et celle de Galene et Fain. Les deux livres vont vraiment ensemble, je comprend pour Sherrilyn Kenyon déconseille de lire l'un sans avoir lu l'autre. Galene et Talyn (surtout Talyn) ont de bonnes raisons d'en vouloir à Fain. Mais là encore comme dans beaucoup de ses livres, Sherrilyn Kenyon démontre qu'une mauvaise interprétation des choses, une simple occasion manquée, peut gâcher toute une vie.

    Ces personnages ont toujours deux facettes, mais la palme du changement inattendue vient de Jullien, le frère de Nykyrian (et là, comment ne pas faire un parallèle entre Styxx et Acheron ? C'est plus qu'évident). Beaucoup de nouveaux personnages entrent en scène et prennent position dans le conflit. Amis, ennemis. Je me dis que la frontière entre les deux est très mince si on se penche sur le comportement des Tavalis (et je pense à Venik et sa famille en particulier).

    Je me suis posée beaucoup de questions sur les prochains livres. Car si on regarde ce qui est annoncé et ce que l'on découvre dans Born of Betrayal, au moins deux sur les quatre prochainement annoncés mettront en scène des couples déjà mariés. Et donc, nous aurons droit à plusieurs gros retour en arrière assez intéressants. C'est assez surprenant, mais quand on y regarde de près, toutes ses unions gardées sécrètes montre aussi toute la dangerosité de l'univers dans laquelle ils évoluent. La plupart n'ont pas la liberté de s'unir publiquement. Ce qui les motive, c'est le fait que leurs ennemis pourraient trouver de nouvelles cibles en découvrant leurs familles. Tous l'ont caché pour éviter les conflits politiques, familiaux ou autres. Plutôt horrible quand on y pense.

    L'anecdote sur Kyr, l'un des piliers de la Ligue, pour moi n'est pas anodine. Sherrilyn Kenyon ne dévoile jamais ses cartes au hasard. Il y a un piste intéressante à creuser de ce côté là, et ça pourrait présager quelques surprises dans l'avenir.
    De la même façon, le rappel sur la raison qui a poussé Nyk a quitté la Ligue, en précisant ce qu'est devenue l'enfant qu'il a épargnée... une question à surgit : qui est-elle ? Le choix en même temps est restreint, il n'y a pas tant de femmes que ça dans les rangs de la Sentella.

    Born of Legend (prévu en juin), promet plusieurs surprises !

     


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  • The League #8 - Born of Defiance, de Sherrilyn KenyonRésumé : Né en proscrit, Talyn Batur a passé sa vie entière à se battre contre les préjudices faits à son peuple. Un Andarion sans père n'est pas quelque chose que les gens veulent être.

    Mais lorsque la compagne de son frère le pousse malgré lui dans un complot contre la couronne Andarienne, il se retrouve déchiré entre sa loyauté envers leur gouvernement planétaire pour lequel sa mère s'est battue, et ses propres croyances en la justice et le droit.

    Aujourd'hui, il doit décider s'il reste un soldat de leur gouvernement ou s'il s'oppose à tout et à tout ceux qu'il a connu en s'élevant contre la tyrannie.  C'est un pari qui sauvera sa vie ou y mettra fin. Et lorsque ses anciens ennemis font front avec les nouveaux, c'est bien plus que sa vie qu'il risque. Et c'est plus que sa planète natale qui périra s'il devait échouer.


     

    Retour en arrière avec Born of Defiance. Ce n'est donc pas la suite directe de Born of Fury, qui s'était achevé sur un départ vers la guerre contre la Ligue. Ce qui est très frustrant. Mais j'ai vraiment apprécié voir l'envers du décor et découvrir ce qu'on n'avait pas vu en lisant Born of Night. Car oui, l'action commence AVANT le tome 1, et ne se rejoint l'histoire de Nykyrian que vers la fin du roman.

    C'est l'occasion de découvrir Andaria avant la prise de pouvoir de Cairistiona. Mais de découvrir à quel point le gouvernement est corrompu, et la société Andarion, impitoyable avec ses proscrits. La famille royale s'accorde vraiment tous les droits, et particulièrement les abus de pouvoirs, exilant, torturant ou exécutant sous de faux prétextes en général, tout ceux qui s'avèrent gênant. Talyn et Felicia sont tous les deux de parfaits exemples de la dureté des lois Andarions (Andariennes ?)

    Né hors mariage d'un père "Hors-Caste", Talyn n'a pour ainsi dire aucun droit, et sa seule façon de monter en grade dans l'armée, c'est de combattre en parallèle dans sur le Ring. Un Andarion qui ne sait pas se battre n'est rien, le seul atout pour Talyn, c'est son talent au combat. Adulé par ses fans, la vie ne lui a pas donné le choix, pour gagner cette notoriété (mais qui ne lui apporte aucun droit pour autant), il est entré dans l'arène quand il n'avait à peine 12 ou 13 ans. Mais pour tous, il reste un "Hors-Caste", sa vie ne vaut rien. Il ne peut ni se marier, ni avoir d'enfants.
    Sa seul manière d'avoir une compagne, c'est d'en payer une, pour un contrat déterminé. Il ne peut pas espérer mieux. D'où la présence de Félicia dans l'équation, elle incarne une autre charmante tradition sur Andaria : les femelles (on ne parle pas de "femme" ou "d'hommes" sur Andaria) de basses lignées ou de naissances douteuses peuvent, pour gagner leurs vies, espérer intégrer un meilleures lignées en devenant des "compagnes payées". Les fillettes entrent alors dans des écoles, où ont leur apprend la "conduite à tenir" devant les mâles.

    S'il me fallait classer les héros de The League, je dirais que Talyn est celui qui a la vie la plus glauque. D'autant plus qu'il paie au final pour les erreurs de ses deux parents. Au final, sa mère est protégée en tant que proche de la tadara, mais son fils devient le punching-ball de tous ceux qui la déteste. Son histoire est pavée d'injustice, de règlements de comptes visant sa mère et de violences gratuites à son égard. Une situation qui ne change pas à la fin du roman, mais qui est seulement atténuée par l'arrivée au palais de Cairistiona et sa prise de pouvoir et le retour de Nykyrian au rang d'héritier (et on en revient à Born of Night). Car même si le lecteur comprend qui est le père de Talyn, il n'est malgré tout reconnu par aucun Clans, aucune lignée. Il ne peut pas fonder une famille et son couple est à la limite de l'illégalité...

    L'histoire de Talyn a comme un goût d’inachevé, mais... l'annonce des noms du "couple héros" de Born of Betrayal, le prochain roman, nous fait espérer une "suite". Et probablement un changement de situation pour Talyn... même si ça  vient plusieurs années plus tard. Mieux vaut tard que jamais !

    En se penchant sur Born of Betrayal, on comprend aussitôt cette nécessité de revenir en arrière dans Born of Defiance.

     


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  • The League #7 - Born of Fury, de Sherrilyn KenyonRésumé :

    La guerre est en marche...

    Comptant parmi les guerriers Andarions les plus acharnés qui soient nés, Hauk est un des cinq membres fondateurs de la Sentella - une organisation qui a déclaré la guerre à la Ligue, qui dirige l'univers Ichidian avec une main de fer et terrifie le monde avec une armée d'assassins très bien entraînés. Les ennemis d'Hauk sont légions, mais il ne craint rien ni personne. Il ferait tout ce qui est nécessaire pour survivre et protéger ses frères de la Sentella.

    Sumi Antaxas est une des meilleures assassins que la Ligue ait entraînés. Dans son monde, la faiblesse n'est pas une option et elle n'a jamais croisé une cible qu'elle ne pouvait pas exécuter. Donc quand on lui demande d’exécuter Hauk, elle croit que se sera une mission facile et rapide.

    Mais rien n'est jamais aussi simple que ce qu'il parait, et Hauk est beaucoup mieux entraîné et habile que ce qu'indique son dossier. Mais en plus, alors qu'elle le poursuit, elle tombe sur la clé qui fera tomber non seulement Hauk, mais toute l'organisation de la Sentella.

    Dans sa course pour rapporter ses informations, elle est rejointe par des ennemis bien décidés à l'éliminer aussi efficacement qu'elle compte éliminer Hauk. Maintenant son seul moyen de survivre c'est l'homme qu'elle devait tuer. Et Hauk ne lui fait pas du tout confiance.

    La seule question est, est-ce qu'il l'aidera à survivre... ou est-ce qu'il l'enverra dans la tombe.

    Source : www.sherrilynkenyon.com
    Traduction : Dark-Hunters Francophone


    Second pavé pour cette série, et pour mon plus grand plaisir, car quand j'aime un univers, j'ai toujours l'impression que le livre est trop court. Il m'a fallut une bonne dizaine d'heures de lecture et quelques heures de sommeil en moins pour en venir à bout, et le savourer. Mais j'ai tout de même un avis assez partagé sur ce livre.
    Born of Fury nous dévoile l'histoire de Dancer Hauk et de son clan, "né dans la fureur". C'est ce que le reste du monde a retenu d'eux. La famille. C'est le pilier de ce roman. On retrouve Dancer avec son neveu Darice, qu'il doit accompagné au cours de son Endurance. Un rite de passage Andarion, symbole du passage à l'âge adulte, un rite qui peut être dangereux, comme toutes les traditions sur Andaria.
    J'ai perçu ce roman comme un moyen de présenter aux lecteurs l'aspect martial et violent du peuple Andarion. Après tout, ce sont eux, enfin, surtout Nemesis, alias Nykyrian, qui sont au centre de la série.

    Les Andarions vivent de manière très codifiée et sans éprouver la moindre pitié envers les éléments "défectueux" de leurs familles. Une grande importance est donnée à la qualité de leur lignée, à leur aptitude à combattre et à la perfection physique. Tout défaut en lien avec ces critères étant un motif de rejet sans appel. Leur société est très complexe et je dois avouer que je vais avoir besoin de me faire quelques fiches pour pouvoir maîtriser réellement cette univers. Si ce n'est que pour les noms des clans, des titres, et tous les liens familiaux. C'est à donner la migraine. Donc quand il s'agit d'ajouter les alliances politiques, je vous laisse imaginer ^^.

    Quelle claque en retrouvant Thia, l'aînée de Nykyrian. De quoi me rappeler qu'une bonne décennie est passée depuis le premier tome, voire même plus. J'imagine que dans quelques temps, nous pourrions voir apparaître son histoire. Quoique... les éléments donnés dans Born of Ice laissent à penser que ce ne sera pas pour tout de suite.

    Paradoxalement avec ce que j'ai dit au début, la longueur de certains passages m'a un peu rebutée, car j'ai du coup eut aussi l'impression que Sherrilyn Kenyon avait cédé à la facilité pour régler quelques petits détails (comme l'attachement instantané entre Hauk et Sumi après une rapide mise au point sur leurs apriori l'un envers l'autre.). Mais c'est vrai que plusieurs problématiques se posent dans ce livre, et l'accent est à juste titre, surtout mis sur la relation conflictuelle entre Dancer et son neveu, qui va révéler comme un effet domino toute la perversion des autres membres de leur clan et la violence sans pitié de leur société.

    Des problèmes auxquels va s'ajouter Sumi, l'Assassin envoyé par Kyr pour éliminer Dancer et affaiblir la Sentella. Car elle aussi des choses à régler avec les Hauk. Elle a un passé vraiment intéressant et plutôt inattendu. Toutefois je le répète, même si je comprend l'attachement rapide qu'éprouve Hauk à son égard (et inversement, car intéressée, Hauk pouvant lui permettre de récupérer aussi sa fille), je trouve qu'il baisse un peu trop vite sa garde devant elle. Quoique à bien y réfléchir, il peut l’abattre en un seul coup, donc... elle n'est pas vraiment une menace pour lui.

    Sherrilyn Kenyon insiste aussi beaucoup sur le côté "famille". Une famille formée par tous les membres de la Sentella : qu'ils soient Phrixiens, Andarions, Qilath, Trisani, Tavali... ils se considèrent tous comme appartenant à la même famille. Comme le fait remarquer avec humour Syn à Sumi lorsqu'elle intègre le groupe "ils font tous partis du lot", en se liant à Hauk, elle se lie aux autres. Sumi l'orpheline se retrouve au sein d'une immense famille hétéroclite, et chacun des membres est près à mourir pour elle.

    Malgré quelque longueurs donc, le conflit entre Dancer et Darice, comme son évolution au fil des pages, jusqu'à la fin du roman est très bien menée par l'auteur. Elle ne tombe pas dans la facilité sur ce point e clarifiant rapidement les choses entre eux : ce qui pour moi prouve que tout le nœud du roman c'est cette relation familiale complexe entre les membres du Clan  de Hawk. Le personnage amène d'ailleurs quelques éléments supplémentaires sur Fain, le frère de Dancer, qui sera le héros de Born of Betrayal.

    Born of fury marque aussi un tournant énorme dans la série, avec la réelle entrée en guerre des nations contre la Ligue. La fin donne même un clin d'oeil discret à l'histoire de Fain.

     

     

     


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  • The League : Cloak & SilenceTome 6 de la série The League (1ere génération)
    Genre : Romance Futuriste (M/M)

    Résumé
    : Attention ! Alerte aux Spoilers si vous n'avez pas lu "Born of Silence" (Traduction personnelle).

     

    Il est l'un des soldats le plus acharné que les Phrixians  aient jamais produit, Maris Sulle a été un outsider dès l'instant où il est né différent par rapport au reste de sa famille. Il a grandi avec un secret qui lui a tout coûté - son droit d'aînesse, sa famille, et sa carrière militaire. Toute sa vie, il n'a eut qu'un seul amour, et il a sacrifié son propre bonheur pour voir son meilleur ami avec la femme que ce dernier aime. Mais maintenant que sa bonne action est faite, il se sent perdu et à la dérive. Bien qu'ils fassent de leur mieux pour l'intégrer à leur nouvelle famille, Maris est une fois encore du côté des spectateurs.

    Ture a passé sa vie à se cacher de tout ceux qui l'entouraient - sa famille, le monde... - tout en essayant désespérément d'en faire partie. Gravement blessé par tout ceux qu'il a connus, il ne fait confiance à personne, sauf à sa meilleure amie. Et honnêtement, il ne comprend pas pourquoi il lui fait confiance. Ni comment il peut croire en elle quand elle lui décrit une loyauté entre amis qu'il n'a jamais vu.

    Mais alors que Ture connait des heures sombres, il est sauvé par un héros dont il pensait qu'ils n'existaient que dans les romans. Un homme qui est aussi meurtri et aussi méfiant que lui - qui ne veut pas être entraîné dans une autre relation avec quelqu'un.

    Ayant passé sa vie a vivre des relations condamnables, Maris est bien conscient de cette attirance et du fiasco qui va invariablement suivre. Toutefois, il y a quelque chose chez Ture auquel il ne peut pas résister. Quelque chose qui l'empêche de partir alors qu'il sait qu'il le devrait.

    Mais quand de vieux ennemis reviennent les menacer tous les deux, ils n'ont d'autre choix que de rester ensemble ou de mourir seuls.


    Un livre sur Maris !!! Il a toujours été mon personnage préféré alors je ne pouvais pas passer à côté, mais si je ne suis spécialement attirée par la lecture de romance gay. Mais là, il s'agit de Maris donc : lecture ! Et puis, vous avez vu ce livre ? Il est esthétiquement très beau je trouve, en plus d'être collector dans sa version papier.

    Bref, me revoilà partie après plus d'un an de pause, dans l'univers Ichidian et la lecture de la série The League. Et j'aime toujours autant, si ce n'est plus. Trop long pour être une nouvelle, mais vraiment trop court pour être publié comme un roman, j'ai regretté que mon cher Maris n'ai pas eut le droit un roman aussi long que Born of Silence.

    Cloak & Silence à cette particularité de revenir très légèrement en arrière, car cette histoire en la parfaite continuité de Born of Silence. On démarre donc avec le moment où Zarya et Ture sont prisonniers et torturés par La Ligue, du coup, j'en profite pour déconseiller aux lecteurs de lire Cloak & Silence sans avoir lu avant Born of Silence. Darling et Maris sont de toute façon, indissociables pour moi, et pour connaître l'un, et faut connaître l'autre.

    Je n'ai pas d'éléments comparatif, donc je ne vais pas m'étendre sur la maîtrise ou non du genre par Sherrilyn Kenyon, de toute façon, même si la romance est appréciable, c'est tout ce qu'il y a autour qui m'intéresse, et la complexité de cet univers, son action. Donc pour moi, ça va, et que dire de plus ?
    Maris est égal à lui-même : prévenant, drôle, attentionné avec tout ceux qui l'aime. Mais en même temps, une vraie machine à tuer. Il me fait penser à un prédateur qui tromperait ses proies avec de jolies couleurs, et on sait tous que Maris a-do-re porter de jolies couleurs quand il s'agit d'emmerder au maximum la haute société dans laquelle il évolue ! (Il réserve donc les couleurs pastelles aux réunions aristocratiques). Mais il vous tuerait sans ciller, au moindre geste au parole de travers.

    Ture est un homme admirable. Et à l'exception de Zarya, qui est une danseuse professionnelle, c'est le seul à ma connaissance a être entré dans la famille sans avoir la moindre connaissance dans l'art de la guerre. Ce n'est pas un guerrier, ce n'est pas un Phrixien, mais son attitude envers Maris m'a convaincue, surtout le fait qu'il accepte sans même une pointe de jalousie la relation de Maris avec Darling, et le fait qu'il restera à jamais son premier amour. Le fait que Maris les appelle tout les deux "Darling", donne lieu à quelques quiproquos ('"Darling" = "Chéri") plutôt drôles, et puis Maris n'a pas son pareil au niveau répartie. Il donne toujours l'impression de draguer tous les hommes de la Sentella :).

    Avec Cloak & Silence, on en apprend aussi plus sur le peuple Prixien (ou Phrixian). Et avec eux, Sherrilyn adresse, mine de rien, un message contre l'intolérance à ses lecteurs. Depuis que j'ai rencontré Maris, forcée de constater qu'il est rejeté pour la seule raison qu'il est gay. Dans cet univers, selon son peuple, c'est le bannissement ou la mort. Ce qui le sauve au final, c'est qu'il fait partie de la famille royale. Mais il a quand même été rejeté par sa famille, sauf son frère Safir, un Assassin de la Ligue. Les autres accusent la société humaine de l'avoir corrompu, il est considéré comme mort ou disparu.

    Avec ce livre, j'aime encore plus Maris. Il me donne le sourire dès qu'il apparait, même si c'est que chaque membre de la Sentella reste attachant et drôle, chacun à leur manière. Et que plusieurs ont un humour... particulier.

    La suiiiite ! J'ai trois de retard pour cette série !

     

     


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