• Romance paranormale

    Une petite définition, car je trouve qu'aujourd'hui, on y classe un peu tout... et n'importe quoi !

    Romance paranormal :  sous-genre littéraire de la romance avec du surnaturel. Elle mélange une fiction romantique avec des éléments qui relèvent traditionnellement de la fantasy, du fantastique ou de l'horreur. Il existe sous les deux formats : roman sériel ou roman de littérature générale. Les histoires les plus répandues sont celles qui développent des relations romantiques entre des humains et des vampires, loup-garous , fantômes et autres créatures fantastiques (fées, elfes, etc.). La romance paranormale peut également concerner des personnages d'apparence normale mais dotés de pouvoirs psychiques tels que la télékinésie ou la télépathie. Elle trouve ses racines dans le roman gothique. Comme toutes les romances, ce genre littéraire possède un invariant : l'histoire d'amour entre les personnages principaux constitue le sujet central.

  • Les loups de Riverdale #1 - Lucas - de  H. V. GAVRIELRésumé : L'histoire d'amour impossible entre un loup alpha et un jeune homme au passé trouble.

    Lucas a toujours vécu en marge de la société. Traqué par sa propre famille, il n’a jamais pu poser ses bagages. Pourtant, il continue de rêver à une vie rangée : un petit copain régulier, des amis… Il pense trouver tout cela dans cette petite ville des North Cascades. Cependant le monde surnaturel n’est pas le seul à abriter le mal et le jeune homme va voir ses rêves de bonheur piétinés. Brisé, il est recueilli par Marcus. Un homme beau, fort, plus âgé, qui fait battre le coeur de Lucas. Mais Marcus est avant tout l’Alpha de la meute locale et lorsque le passé de Lucas le rattrape et que les cadavres commencent à s’empiler, la nature même du jeune homme va devenir un danger pour les loups….


    Seconde lecture de romance gay (appelée aussi M/M) pour moi, la première étant le sixième tome de The League, Cloak & Silence (=>Lire ma chronique). Cette fois, ce n'est pas de la romance futuriste mais de la romance paranormale, avec entre autres, des loups-garous. Cela dit dit j'ai hésité à classer ce roman aussi dans l'Urban Fantasy, car oui, il y a bien une romance, mais pour moi elle n'était pas nécessairement au coeur de toute l'intrigue du récit. Selon mon impression à la lecture, le but du livre n'est pas forcement que Lucas et Marcus termine ensemble, mais c'est plutôt de voir se révéler au fil des pages, les secrets de Lucas, voir son personnage évoluer sans brider sa personnalité et finalement se faire accepter tel qu'il est, et pas seulement par Marcus.

    Je n'ai pas un avis complètement positif sur ce livre, mais je vais commencer par les bons points.
    Sans être non plus extraordinairement bien ficelée, il y a une bonne intrigue de fond, associée à un personnage principal, Lucas, dont la psychologie m'a particulièrement intéressée. Même si l'attirance est mise en avant, ça ne vient pas non plus engluer tout le récit au point d'en oublier qu'il a aussi des meurtres, une enquête, de l'action, en bref, une histoire. Et c'est cette histoire qui m'a maintenue dans ma lecture, ça aurait été une romance dite "classique" homme/femme, ça aurait été pareil pour moi.

    Dans les romans, j'aime beaucoup les personnages comme Lucas. Un être brisé, en marge, qui a son caractère et du franc-parler. Ces personnages brisés, torturés, sont pour moi les plus intéressants car le lecteur a tout à découvrir et à comprendre les concernant. On veut nécessairement en savoir plus sur son passé, ce qu'il l'a détruit, etc... et la reconstruction au fil du roman est de fait, d'autant plus intéressante à voir évoluer, vers le haut ou vers le bas.
    Je dois dire que je n'ai lu qu'un avis, celui d'une amie, avant de le lire. Je n'ai même pas cherché à savoir ce que ça racontait en détails, je l'ai vraiment acheté pour tester cette littérature. Du coup, j'ignorais tout de Lucas... et je croyais simplement que je découvrirais l'histoire simple de deux loups. Quand j'ai compris qu'il n'en était rien, et ce qu'était Lucas (les citations en début de chapitre m'ont mise très vite sur la voie), à ce moment là, j'ai voulut continuer et savoir comment tout cela serait révélé à la meute de Riverdance.
    Rattrapé par ses propres secrets. Trop habitué à ne trouver aucune aide autour de lui, Lucas s'enferre dans sa douleur et sa solitude et il peine à comprendre que parfois, il y a des gens biens dans ce monde. Jusqu'à la fin, il ne veut pas s'abaisser à demander de l'aide et pour plusieurs raisons : la fierté, la peur, l'habitude.  Il a un côté fataliste assez marqué, pour lui se faire cogner et rabaisser est de l'ordre du normal, même s'il sait clairement parfaitement se défendre. Ce qui a été pour moi un problème en soi. Lucas est une vraie girouette et son comportement est bien souvent à l'opposé de ce qu'il prétend être par moment.
    Et c'est là que je vais commencer à parler des points négatifs de l'histoire. Car même si  pendant un très grande partie du roman j'ai apprécié ma lecture il y a quand même plusieurs choses qui m'ont aussi fait lever les yeux au ciel, ou dérangée je ne sais pas trop. Je m'explique...
    J'ai trouvé qu'il y avait parfois quelques longueurs - le fait d'avoir continué ma lecture jusqu'à 2h du matin y est peut-être pour quelque chose mais pas que... Des longueurs donc, associées à quelques répétitions et des dialogues souvent très mièvres arrivé à un certain stade du récit.

    Il y a beaucoup de descriptions des sentiments de Lucas qui n'étaient d'ailleurs pas toujours cohérents. Il répète à plusieurs reprises qu'il est un Homme maintenant, qu'il va se défendre, qu'il n'a plus peur,  il s'est parfaitement se battre et même tuer sans l'ombre d'un remord quand c'est nécessaire. Il y a d'ailleurs une certaine froideur chez Lucas à ce niveau là et pourtant, passer quelques pages, il pleure, il pleure sur lui-même, sur sa vie désastreuse, ses actions... mais recommence tout de même les mêmes erreurs, qu'il va regretter presque aussitôt. D'accord, Lucas est un jeune homme brisé, ce n'est plus un gamin même s'il n'a que vingt-deux ans il a grandit trop vite et dans l'horreur... et bien justement, compte-tenu de son parcours, je trouve qu'il n'agit pas toujours comme ce qu'il est : un survivant. Autant j'ai adoré le Lucas un peu badass, qui ne veut de l'aide de personne - et encore moins de leur pitié - qui répond aux flics sans ciller, le Lucas que la rue a endurci. Autant le Lucas pleurnichard et même carrément mielleux par moments, ça ne colle pas vraiment avec le reste. Le changement est vraiment trop radical, comme s'il ne traînait plus ses casseroles et n'avait aucune séquelles dès l'instant où il est accepté par Lucas. La reconstruction de l'âme c'est bien... mais pas lorsque c'est trop rapide.
    Quand on regarde bien, Lucas accumule tous les clichés des problèmes qu'un adolescent en marge pourrait rencontré. Indépendamment de son homosexualité il y a les problèmes familiaux, l'amour avec quelqu'un de plus âgé, la vie dans la rue, la prison, le rejet, l'exclusion aussi...
    Il a grandit trop vite (enfin il devrait) et pourtant, parfois il ressemble à un adolescent en pleine crise de caprice, et a un comportement presque limite par moment, de fait, sa relation avec Marcus m'a parfois mise très mal à l'aise. J'ai vraiment eu l'impression que ce dernier couchait avec un (trop) jeune garçon. Une impression renforcée par le fait que Lucas reste le meilleur ami de Léo, le fils de Marcus, qui n'a que 2 ans de moins que lui... et comme la comparaison est souvent faite, oui, ça m'a mise mal à l'aise de me dire que Markus couche avec un homme qui à l'âge de son fils... La différence d'âge ne me gêne pas, mais avec Marcus, j'ai eut l'impression que Lucas devenait un gamin. C'est même lui-même qui pense chercher ou voir en Marcus la figure paternelle qu'il n'a jamais eut... et Marcus lui-même la plupart du temps, le traite comme un enfant. Difficile du coup de faire la part des choses.

    J'ai aussi trouvé dommage que l'enquête personnelle de Lucas passe un peu à la trappe, elle n'est clairement pas assez mise en avant et presque trop rapidement bouclée. Après tout, c'est aussi une part de ce qu'il est, ça m'aurait plus de creuser un peu plus de ce côté là. 

    Il y a aussi un "raccourci" qui m'a un peu gênée. Pour la moi, la révélation des Cleary : "On est des loups-garous", bâclée en un paragraphe... mouais, d'autant plus que ça n'a n'étonne personne que Lucas n'est même pas l'air surpris et qu'il le prenne si bien. Son impassibilité aurait été compréhensible pour eux s'ils savaient ce qu'est Lucas, mais comme ce n'est pas le cas à ce moment là, c'est étonnant. Si l'idée c'est de se dire : "Comme il est gay, il sait ce que c'est d'être différent, donc il accepte l'idée des loups-garous"... je trouve ça un peu trop facile et réducteur. Et c'est vraiment l'impression - peut-être fausse - que j'ai eut face à ce passage en particulier.

    Et la fin... que j'ai trouvé vraiment bâclée comparée à l'ensemble. Mon état d'esprit va peut-être paraître étrange, mais pour que la fin eut été cohérente, en ce qui me concerne, j'aurais préféré qu'il n'y ait même pas d'épilogue, et donc pas d'happy end...oui je sais, ça aurait complètement à l'encontre des codes littéraires d'un livre de romance. Mais en soi, ça aurait été plus logique... quitte à revenir dans un autre livre sur les mêmes personnages principaux, et développer une éventuelle réconciliation le temps d'un livre entier. Pas juste un épilogue ! Parce que là merci, mais c'est un peu trop facile.

    Je suis du coup assez sceptique quant à la suite...pour moi le livre un se suffit à lui tout seul.  Le synopsis du second tome ne m'inspire tout simplement pas. Peut-être parce que le héros est Léo, le fils de Marcus, qui pourtant hétéro, va finalement comprendre qu'il est gay... le scénario rappelle un peu trop celui de son père pour moi.

     

     

     


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  • Daemon's Angel, de Sherrilyn KenyonRésumé :

    La Sainte
    Jetée dans le monde des mortels par une sorcière diabolique, Arina (un ange, messagère de mort) a plus que son lot de problèmes. Elle est piégée dans un corps humain, tourmentée par les émotions humaines qu'elle est condamnée à ressentir.
    Le Pêcheur
    Les villageois disent que Daemon est le fils du diable, mais il est seulement un homme tourmenté par des rêves étranges - les visions d'une femme le tuant au cours d'un combat. Lorsqu'elle apparaît dans sa vie, il ne sait pas si elle est un ange envoyé pour le guérir ou un démon qui doit mettre un terme à sa vie.


     

    Autant le dire tout de suite, je n'ai vraiment pas aimé ce roman.
    C'est sympa, ça plaira sûrement à certains. Mais pas à moi.
    Pour l'anecdote, c'est un des premier livres que Sherrilyn Kenyon a publié, mais le scénario n'est pas vraiment ce qu'elle voulait en faire. En effet, à l'époque, son éditeur lui a fait changer le scénario pour qu'il corresponde plus à ce qui plaisait au lectorat du moment. Depuis peu, Sherrilyn Kenyon a annoncé sur son site qu'elle souhaitait le réécrire entièrement, pour qu'il soit tel qu'elle l'avait imaginé au départ... et va donc l'intégré à son univers, déjà très vaste, des Dark-Hunters.

    Du coup, j'étais assez curieuse de lire cette toute première version avant qu'elle ne soit supplantée pour la nouvelle. J'ai essayé de garder l'esprit ouvert, les romances des années 90 sont écrites très différemment de qui s'écrit aujourd'hui, vingt ans plus tard. A la fois fantastique et historique, le récit se plante dans une période peu utilisée en général, l'Angleterre de Guillaume le Conquérant, une période que l'auteur a étudiée à l'Université. Mais je n'ai pas du tout adhéré au côté anges/démons... l'aspect religieux était trop présent à mon goût - cela dit c'était déjà dans le ton du résumé, j'aurais dû m'y attendre - mais c'était un tel contraste avec ce que je connaissais de l'univers Dark-Hunter, que j'ai eut du mal à visualiser la façon dont elle pourrait tout réécrire pour l'y inclure.

    Je pense qu'un des problèmes était là, je cherchais cesse à l'intégrer dans l'univers Dark-Hunter, je recherchais la complexité et surtout la richesse de l'univers et bien sûr... je ne l'ai pas trouvé...

    L'héroïne, Arina, est l'archétype même de la jeune fille naïve qui ne connais rien au monde qui l'entoure et aux sentiments humains. Certes, il y a une raison à cette ignorance des choses (elle est un ange), mais du coup, on retrouve le schéma-cliché des romans "à l'eau de rose" : la jeune fille naïve secourue par l'homme fort et ténébreux par qui elle va apprendre tout ce qu'elle ignore... Ce livre est un condensé de clichés. 
    Au final, je ne me suis même pas attachée aux personnages principaux et j'ai eut du mal à me plonger dans leur histoire, d'autant plus que j'ai trouvé la fin assez simpliste.

    Dans les secondaires, se trouve un certain Kaziel... Kaziel est un personnage de sa série Lords of Avalon (depuis deux ans liée à son univers Dark-Hunter), qui apparaît aussi dans sa série Les Chroniques de Nick (dérivée de la série Dark-Hunter). Du moins, j'ai supposé que ça devrait être le même... et en le voyant, j'ai compris tout ce qu'elle voulait changer... car on est bien loin du Kaziel que je connais de ces autres livres. Je suis vraiment intriguée par la future réécriture... depuis, Sherrilyn Kenyon a un style d'écriture qu'elle a affiné - elle a d'ailleurs réécrit deux autres des ces livres sortis dans les années 90 (Dans sa série de SF, The League : Born of Night et Paradise City - devenu pour ce dernier Born of Ice), je pense que j'aurais une très agréable surprise et que je découvrirais un roman totalement différent, pour lequel j'aurais je l'espère, plus de choses à dire... parce pour le moment, cette histoire ne m'inspire pas du tout.

    Dommage...


    Note : Dans le manuscrit original , Sherrilyn Kenyon avait fait descendre Daemon aux enfers pour lutter contre Bélial et son groupe de démons. La fin était complètement différente. Le livre a été conçu pour le marché de la fantasy et son agent à l'époque a mal compris et  l'a envoyé à l'éditeur Dorchester. Ils ont acheté en pensant qu'il s'agissait d'une suite à Paradise City (The League).
    Source : Sherrilyn Kenyon (site officiel)

     


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  • Les temps d'une vie, d'Enel TismaéRésumé :

    « Et si… » un vieillard qui se présente comme Chronos, Dieu du Temps et de la Destinée, vous proposait de revenir en arrière pour refaire votre vie que vous estimez complètement ratée ?

    C´est dans cette situation que se trouve Kayla, future maman de 26 ans, abandonnée de tous, perdue et pleine de regrets. L´occasion rêvée de se reconstruire une vie parfaite… Encore faudrait-il que ce vieux fou soit bien Chronos !

    Kayla choisit de le croire et se retrouve embarquée pour un tas d´aventures dans le Temps, accompagnée de l´insupportable mais tellement beau Samuel, Gardien de l´Olympe, pour tenter de réparer ses erreurs.

    Une seule règle : ne pas chercher à sauver ceux qui sont destinés à mourir, sous peine de terribles représailles de la part d´Hadès, Roi des Morts.


    Et bien, il m'aura fallut du temps pour le sortir de ma Pile à Lire, mais ça y est ! J'ai fini par lire ton roman, Enel ! Premier point que je souligne, même s'il n'a en soit pas grand intérêt : ma soeur et une amie, l'ayant lu avant moi m'ont dit que Kayla était "énervante", "exaspérante" (bref, cette idée là). Mais ce qui est amusant, c'est que moi, je ne l'ai absolue pas vue comme ça . Comme quoi, d'un lecteur à l'autre, un livre ou un personnage peut être perçu de bien des façons.

    Et si je revenais au livre ?

    Honnêtement - et je ne dis pas ça parce qu'on se connait (un peu quand même, hein ^^) ou parce qu'on lit toutes les deux une certaine auteur américaine (qui elle aussi, s'amuse avec le panthéon grec) : ton livre m'a beaucoup plu ! Et j'en tiens pour preuve qu'à l'heure où j'écris la base papier de cette chronique, mon réveil indique 2h30 du matin, je viens de terminer ma lecture, et je m'étonnes d'ailleurs de pouvoir encore formuler des phrases qui ont un sens (je retranscris tel quel). Et si un livre me prive de quelques heures de sommeil, c'est que le récit est suffisamment bien mené pour moi pour me maintenir éveillée (et ce, malgré mon chat qui me fixe régulièrement d'un air de dire : "Tu vas bientôt l'éteindre cette lumière ?!").

    Bref, le livre donc...

    Je reviens sur le scénario, qui est vraiment original, et qui sort assez du lot par rapport à ce qui envahi dernièrement les librairies (et les dieux savent à quel point il est difficile de trouver un scénario original !). Je n'ai pas trouvé tes deux héros englués dans des stéréotypes qui m'auraient fait lever les yeux au ciel. Au contraire, Kayla casse un peu le modèle en étant une jeune mère célibataire, un peu paumée, incomprise de sa famille, mais qui essaie de s'en sortir seule. Elle a du caractère - ce qui la sauve compte tenu de sa situation et de son passé -, elle est butée et c'est assez "facile de la mettre en boule". Mais qui ne le serait pas à sa place ? Qui n'en voudrait pas au monde entier ? Pour moi son comportement est une des conséquences de son passé, de sa vie, ça me paraît compréhensible. Ça reste une question de point de vue mais sa personnalité m'a plu parce qu'elle est juste une âme meurtrie, qui a besoin d'être guérie, et du coup, son évolution au cours du récit a beaucoup de sens et donne de l'intérêt au livre. Sans cela, elle deviendrait un personnage "fade".
    [Oui oui, même avec des heures de sommeil en moins, parfois, je suis inspirée. C'est bon signe en général...]

    C'est au contact de  Samuel qu'elle va peu à peu trouver la paix, et refermer ses plaies...
    D'ailleurs, parlons-en de ce héros. Bonne idée de lui mettre un homme comme Samuel dans les pattes (petit bémol sur le prénom. J'adore Supernatural, mais j'aurais préféré quelque chose de plus "grec" pour le fils de biiiiiiiiiip). Il est parfait ! Enfin, personne n'est pas parfait mais le duo lui, est bien trouvé, car ils vont se "guérir" l'un l'autre. Leur rapprochement (quoique peut-être un peu rapide) coule de source.
    Autre petit point négatif (pour moi) : j'ai trouvé que le mystère sur les origines de Samuel était un peu trop vite résolu, dommage.
    Je ne l'ai pas trouvé trop mystérieux, mais je l'ai trouvé vraiment sympa et drôle à sa façon. Attachant aussi. Lui aussi a son caractère mais il en faut pour pouvoir suivre Kayla. Il la soutient quand elle est sur le point de s'effondrer et elle aussi, avec ses capacités humaines va prendre soin de lui par moments.
    Mais pour moi, ça devait pas de toute façon, être le grand mystère du roman (ça, c'est le côté "romance", mais il faut aussi une bonne intrigue, pour tenir en haleine).

    Parce que le véritable fil directeur repose surtout sur LA grande question : "Et si vous aviez le pouvoir de modifier votre passé pour changer votre présent, seriez-vous tentés ?
    Et si, croyant bien faire, vous ne faisiez qu'empirer les choses ?
    Les risques de l'effet papillon...

    Félicitations, le voyage dans le temps, ce n'est pas un sujet facile à mettre en page et à maîtriser sans faire d'erreur de calcul ou des incohérences dans le récit. Et pourtant, le texte est resté clair (même pour une lecture nocturne). Que Kayla, malgré les avertissements de Chronos, tente de sauver la vie de sa meilleure amie (faisant fi de l'expression "une vie pour une vie"), ne m'a pas étonné, je crois que j'aurais essayé aussi à sa place, quitte à devoir ensuite aller payer mon tribut à Hadès pour l'impertinence d'avoir essayé de duper un dieu. Le fait qu'elle soit prête à sacrifier sa propre vie en fait tout de même une véritable héroïne, pas quelqu'un de butée, puisqu'elle a pleinement conscience de ce qu'elle fait (même si Hadès va l'avoir à son propre jeu, ça n'est jamais aussi facile).

    Il lui arrive ensuite tout un tas d'aventures, que je ne détaillerais pas pour ne pas gâcher la lecture à d'autres. Kayla se promène d'une époque à l'autre, de son enfance à son adolescence (pas si éloignée), elle voit progressivement les changements qui s'opèrent, et ce qui reste inchangé.

    Et puis... les derniers chapitres. Et là... NON MAIS CA VA PAS ?! J'ai vraiment eut peur ! J'ai même faillit sauter des pages par dépit en me disant que cette fin était vraiment m***. Parce qu'après tout, tout concordait ! C'était peut-être ça, l'explication mais... mais...Et puis c'est pas juste !  (même si le côté Alice aux Pays des Merveilles, j'aime aussi). Un rêve ?... Non mais...
    Je me suis humblement faite avoir et j'ai ressenti une certaine déception/frustration

    Et là, j'ai lu l'épilogue, et j'ai pu m'endormir soulagée... Merci ^^

    Je suis prête pour le Tome 2 ! Le résumé donne envie...


    Site de l'auteur : http://eneltismae.blogspot.fr/

     

     


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  • Chasseuse de vampires, Tome 1 - de Nalini SinghLa tueuse de vampires Elena Deveraux sait qu'elle est la meilleure. Ce qu’elle ne sait pas en revanche, c’est si elle est à la hauteur pour sa nouvelle mission. Engagée par le magnifique et tout aussi dangereux archange Raphaël, un être si meurtrier que nul mortel ne veut attirer son attention, une seule chose est claire: l'échec n'est pas une option ... même si la tâche est impossible. Parce que cette fois, ce n'est pas un vampire rebelle qu’elle doit traquer. C'est un archange qui a mal tourné. Ce travail va entraîner Elena au milieu d'un massacre pas comme les autres ... et sur le fil du rasoir de la passion. Si la chasse ne la détruit pas, peut-être en sera-t-il autrement si elle succombe au séduisant Raphaël. Car quand les archanges jouent, ce sont les mortels qui paient les pots cassés.


     

    Ça vous est déjà arrivé de ne pas apprécier un livre, l'abandonner après en avoir pourtant lu une bonne partie puis, quelques temps plus tard, le reprendre depuis le début, et finalement l'apprécier ? C'est exactement ce qui m'est arrivé avec ce roman. Histoire de nuancer ce propos, je précise quand même que ce n'est pas non plus la meilleure histoire que j'ai lue et, à la première comme à la deuxième lecture, j'ai trouvé qu'une grande partie du livre était trop lente dans l'avancement de l'intrigue annoncée par le quatrième de couverture, et oserais-je dire... sans grand intérêt ? J'entends d'ici les fans de Nalini Singh (dont je fais partie), crier au scandale. Mais je m'explique.

    Elena est une chasseuse de vampires née, chargée par l'archange Raphaël de traquer un tueur. Très bien. Je dois même admettre que le lien vampires/anges est suffisamment inattendu voire intrigant, pour qu'on prête attention à cette série. Oui mais voilà, bien que l'enquête soit intéressante, j'ai trouvé qu'elle était bien trop survolée (sans jeu de mots), car écrasée littéralement par la romance, et surtout, par le désir sexuel que provoque Elena sur Raphaël. Si bien que dès que l'héroïne vient le voir pour avoir, enfin, des précisions sur l'enquête, ou juste savoir qu'elles sont les directives à suivre, Raphaël ne lui en donne aucune car il ne pense qu'à une chose : la posséder, dans tous les sens du terme. Et du coup, ça n'avance pas. Ou très lentement.
    Je sais bien que c'est le concept de ce genre littéraire de mettre la romance au premier plan, mais tout de même, c'est dommage pour l'histoire de fond.

    Ce sont les personnages secondaires qui au final, m'ont fait tenir jusqu'au bout. Et je pense surtout à Illium, l'ange aux ailes bleues et aux yeux d'or qui, si son personnage est un développé dans de futurs livres, peut être intéressant.

    Le final est inattendu, en tout cas, je ne m'attendais pas à cette chute (sans jeu de mots non plus, mais vous comprendrais pourquoi ça peut en être un en lisant le roman ^^ ), ce qui est aussi un point positif.

    Je me laisserais sans doute tenter par le deuxième tome, mais comme j'aime que moyennement Elena et Raphaël... ce n'est pas dans mes priorités de lecture.


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  • La meute du Phoenix, Tome 1, de Suzanne WrightRésumé : Des cendres de la meute renaîtra l’amour.
    Incapable de se transformer en louve, Taryn Warner a toujours été méprisée par sa meute malgré son puissant don de guérison. Quand son père décide de l’unir de force à Roscoe Weston – un Alpha violent et dominateur qui lui promet de la briser – , Taryn refuse de se soumettre.
    C’est alors que Trey Coleman, dangereux Alpha connu pour sa sauvagerie, lui propose un marché : s’unir – temporairement – à lui. Il y gagnerait une alliance et elle sa liberté. Mais faire semblant comporte aussi des risques. D’autant que leur attirance l’un pour l’autre semble hors de contrôle…


     Comment dire ? Pour faire simple, je n’ai pas aimé. Au premier coup d’œil, comme souvent, c’est la couverture qui m’a attirée, le résumé me paraissait prometteur même si le scénario n’avait rien d’innovant. Parfois, l’écriture, les personnages permettent de contourner le problème d’une histoire au fil directeur peu captivant, et c’est vrai que Taryn, l’héroïne de ce premier opus est détonante, sa répartie incisive et diabolique m’a fait rire. Le fait que son âme sœur soit décédée lorsqu’il était enfant la rendait un peu plus intéressante. Mais ça s’arrête là pour les points positifs.
    Le scénario, pour revenir dessus, n’a rien d’exceptionnel ni de captivant pour moi  : nous sommes dans un monde où l’existence des loups-garous est connue de tous. Les humains sont exclus des problèmes internes aux meutes, dont le but essentiel est de protéger leur territoire, en gagner en formant des alliances, protéger la meute. Et c’est à peu près tout. Bon, il faut aussi y ajouter le concept des âmes sœurs, du déjà vu dans les séries du genre, qui avait pourtant de quoi séduire. L’idée étant que chaque loup a une seule et unique âme sœur qui lui est destinée, quelque part. Des âmes sœurs qu’un lien unique relie entre elles. Alors voilà, sans surprises (parce qu’on reste dans de la romance), le but de chaque loup est aussi, de retrouver son âme sœur ! (pas captivant mais bon... avec une bonne histoire de fond ça passe... mais dans ce cas, il y en a pas donc ça passe pas).

    Et Taryn a perdu Joe, son ami d’enfance qui était son âme sœur, dans un accident de voiture qui a également coûté la vie de sa mère, ce qui l’a anéantie. Une perte qu’elle ressent encore, une détresse qui je trouve, à été très mal exploitée, à l’exception de cette torpeur, cet état second dans lequel se plonge Taryn le jour de l’anniversaire de sa mort. Taryn est aussi une guérisseuse, et elle est latente, ce qui fait qu’elle ne parvient pas à faire sortir sa louve. Elle est aussi une dominante et n’a pas (du tout) la langue dans sa poche. Oui, ça fait beaucoup pour une seule personne.

    Le point noir de l’histoire, c’est la surdose de sexe d'une vulgarité dont j'aurais aimé me passer, qui efface totalement l'histoire de fond, certes c'est nécessaire quand on parle d’une série « romance » mais tout de même, étant donné qu’ils se sautent dessus un chapitre sur deux, on pourrait facilement croire que le but premier de l’histoire (vite expédiée au final, cette histoire de fond présentée dans le synopsis) est de nous montrer tout ce que Trey est capable de faire dans un lit (ou autre part que dans un lit).

    En fait, je pense que c'est vraiment le but de l'histoire, car le reste est très peu expliqué, mal exploité et vite expédié, ce qui fait qu'à part le sexe, on ne retient pas grand chose, ce qui lasse très vite... (en tout cas moi, quand il y a une histoire de fond très faiblarde... je m'ennuie vite, car ça manque d'action).

    Ça ne m’aurait pas dérangée si je n’avais pas eut l’impression très nette de lire soudainement un de ces livres SM forts mal écrits (et pourtant à la mode) : le langage est vulgaire (parler crûment d’accord, mais il y a des limites), et surtout extrêmement (vraiment extrêmement) répétitif. Trey parle beaucoup pendant l’acte, mais toujours pour déblatérer les mêmes choses, il m’a saoulée à vouloir toujours être sûr de sa puissance, de sa domination sur Taryn. Il n’y a pas un chapitre où il ne lui demande pas « A qui est-ce que tu appartiens ? Je veux te l’entendre dire… » Et Taryn, gare à tes fesses si tu ne lui réponds pas (bien que Trey préfère, le terme de « cul ») ou encore "Dis-moi que tu aimes ça... tu aimes quand je te baise ?" (oui, c'est continuellement ça en en ces termes). En gros c’est constamment du : « C’est qui le plus beau ? Le plus fort ? Le plus viril ? La bête de sexe ? C’est moi…Et surtout, je veux te l’entendre dire, et dès que je te le demande si possible. » Si au passage, Taryn pouvait aussi admettre qu’elle « aime se faire baiser » par lui  et en même temps accepter tout ce qu’il lui demande (si possible à quatre pattes) sans protester, car c’est ce que veut (surtout) Trey (et qu’il obtient toujours car il n’hésite pas à asseoir sa domination). Oh, et comment ne pas noter le petit nom que Trey lui donne : "ma petite chienne" (qui aime se faire baiser) (so romantic !). Et au passage on insiste bien sur le fait que lui, ce qui adorerait, c'est la sodomiser... ce qu'elle ne veut pas... mais rassurons-nous, il va finir par l'y obliger (et elle va même être consentante, donc de quoi elle se plaint, je vous le demande ?).

    Si c'est ce genre de comportements (et de vocabulaire) que les gens trouvent "romantiques" de nos jours. Alors je n'ai pas la même notion de "romance", et je trouve ça inquiétant, en fait... mais passons...
    Romance Érotique - paranormale : OUI
    Romance paranormale : NON, CERTAINEMENT PAS ! (ou la romance a un peu changé de définition).
    Plusieurs scènes ressemblent plus à un viol caractérisé qu'à une scène romantique... Taryn n'a souvent pas le choix et doit se plier à ses désirs (mais rassurons nous, même si elle n'est pas d'accord au départ, et que Trey brutal, qu'elle lui dit 20 fois non. Elle finit par aimer ça quand il l'oblige à se plier à sa volonté, donc ce n'est pas un viol, hein ?... Désolée, je ne suis pas convaincue par le côté romantique de ce comportement).

    En bref, je ne suis absolument pas fan de Trey… dommage parce que sa fixette sur le rapport dominant/dominé mise de côté, d’autres aspects du personnage auraient – tout comme pour Taryn – mérités d’être exploités.

    Pour être honnête, je pense que j’aurais pleinement apprécié cette histoire, si Trey avait fermé sa gueule (et le terme est exacte, pas vulgaire, puisque c'est un loup). Et qu'il y avait une intrigue de fond suffisamment intéressante pour tenir en haleine.

    J’ai un avis très négatif sur cette série, certains personnages m’ont plu mais avec le recul, il y a plus de points négatifs pour moi. Je suis déçue donc… par l’image donnée par le personnage de Trey qui gâche le tout (J'espère que ce n'est pas l'esprit général de la série), alors que j’ai aussi beaucoup ri en compagnie de Taryn et de sa cinglante répartie (ses échanges avec la grand-mère de Trey valent leurs pesant d’or !) même si à la longue, c'est plus que bof quand ses répliques ne changent pas d'un iota (et là encore du coup, c'est trop répétitif).

    En lisant la Meute du Phoenix, j'avais l'impression que la meute était en fait piégée dans une boucle sans fin : toutes les journées sont les mêmes ! J’ai beaucoup aimé le début, ça partait plutôt bien (en excluant le langage de Trey) mais je me suis vite ennuyée ! J'ai très souvent levé les yeux au ciel et j’ai trouvé ça long. Car au final, il ne se passe RIEN. Il y a des scènes parfaitement inutiles, comme tout le passage (de plusieurs pages) à la fête foraine : quel intérêt ? Ça n'apporte rien à l'histoire ! J'ai fini par sauter des pages en voyant que ça s'éternisait !

    Allez, on va dire qu'il y a quelques scènes "choc" (bon, quand je dis choc...) : la voiture de Taryn qui se fait vandaliser, et la mort de son corbeau (là encore, faudrait m'expliquer l'intérêt... au départ on nous dit qu'elle parle plus ou moins aux oiseau - ou en tout cas à celui-là - je me dis que ça peut éventuellement être intéressant - voire mystérieux - mais ce n'est dit qu'une fois... et l'oiseau meurt... mouais...).

    Dommage, je ne lis pas énormément de livres de ce genre (j'ai tenté quelques séries mais j'ai toujours fini par me lasser, sur une période plus ou moins longue). Je m'étais dit que pour changer j'allais lire cette nouvelle série... et là, je me suis lassée dès le départ.

    Au départ, j'ai presque eut envie de lire (peut-être) le deuxième tome, et ce pour plusieurs raisons. D’abord parce que je ne juge jamais une série sur la base d’un seul livre, ensuite parce que je voudrais savoir si le langage/comportement de Trey c’est juste lui, où s’il est commun à tous les mâles de la série. Mais malheureusement, pour ce qu'on a pu m'en dire, c'est pareil, voir pire donc... adieu La meute du Phoenix !

    J'aimerais bien qu'un jour, les lecteurs qui ont aimé ce livre m'explique ce qu'ils trouvent romantique, vraiment... je suis prête à comprendre les arguments et à me laisser convaincre, sincèrement ^^

     

     


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