• La Reine crucifiée La Reine crucifiée, de Gilbert Sinouë

    Résumé :

    Elle s'appelle Inès de Castro.
    Il s'appelle dom Pedro, héritier de la couronne du Portugal.
    Ils ont vingt ans. Ils s'aiment. Nous sommes en 1340.
    Ils écrivent sans le savoir l'une des plus belles pages du grand livre des amours de légende.
    Ils vont se retrouver pris au piège d'une effroyable machination, broyés entre raison d'État et raison du coeur.

    Du Portugal à la plaine vénitienne, de la Castille aux palais des papes, Gilbert Sinoué nous entraîne au coeur d'une fabuleuse fresque historique où la pureté des sentiments se heurte à la cruauté des temps, l'amour dévorant aux ambitions politiques. Entre fiction et réalité, tragédie et conspiration, il ressuscite, dans la lignée de L'Enfant de Bruges, l'histoire célèbre et mythique d'une folle passion : celle de deux êtres que même la mort ne parviendra pas à séparer.

    Une histoire courte. Trop courte pour moi (3h de lecture ont suffit). Une histoire vraie, celle de Pedro, infant du Portugal et d'Inès de Castro, dame d'honneur de sa femme qu'il rencontra, dans le roman, le jour de son mariage avec Constance de Castille. Un mariage sans amour, comme il était de coutume alors dans les famille royales.

    Inès et Pedro vont s'aimer, ingnorant les regards, la bienséance et les enjeux politiques. Ils se cachent à peine et s'en moque car ils le savent, ils sont des âmes soeurs. L'histoire est belle et pourtant, je n'ai pas complètement apprécié le roman. Pourquoi ? A cause de cette histoire qui se greffe en parallèle à la leur, celle d'une carte mystérieuse menant à un royaume lointain... une quête à laquelle je n'ai pas du tout adhéré car elle n'a quasiment aucun rapport avec le couple central - à l'exception du moment où ceux qui la recherche la croyant cachée par le roi du Portugal, vont vouloir faire d'Inès une espionne, ce qu'elle refuse.  Dommage... pourquoi avoir gréffé cette intrigue sans grand intérêt ? Tout ça m'a donné l'impression qu'elle n'était qu'un moyen d'étoffer le roman mais sans tebir compte du sujet principal.
    En bref, quand le récit basculait vers la quête de royaume probablement imaginaire, j'ai eut tendance à le survoler plus qu'à le lire.

    Du coup, mon regret, c'est que l'histoire d'Inès et Pedro aurait clairement être mieux développer, car toute leur histoire est intéressante, il y avait matière à palabrer sur le sujet sans avoir besoin d'ajouter une "deuxième histoire" dont je n'ai pas compris l'intérêt. Car leur histoire - tragique - est réelement digne d'un roman tant elle paraît horss norme pour leur époque, comme l'ont été en leur temps Abélard et Héloïse...

    Leur histoire :

    Inès de Castro était la fille d'un noble de Castille ainsi qu'une des dame de compagnie de la princesse Constance de Castille. Pierre (Pedro) de Portugal était l'unique héritier du royaume du Portugal.
    Après son mariage avec Constance, il prit Inès de Castro comme maîtresse, ce qu'il ne chercha pas à cacher, et finit par délaisser sa femme en légitime mariage (à qui il donna malgré tout des enfant, dont un fils, prétendant au trône). Leur idylle fut perçue comme dangereuse par le père de Pedro, qui voyait d'un mauvais oeil l'influence manifeste de la famille d'Inès sur l'infant.
    Il l'éloigna en l'exilant dans un couvent.Pedro et Inès eurent quatre enfants, dont des fils, que les nobles de l'époque craignaient de voir un jour monter sur le trône, surtout après la mort de Constance de Castille.
    Finalement, le roi du Portugal fit assassiner la maîtresse de son fils.
    Sa mort provoqua la colère de Pedro qui entra en guerre avec son propre père, une guerre civile qui dura une année.
    A la mort du roi, Pedro devint à son tour roi du Portugal, et déclara que son épouse était Inès de Castro, qu'il avait épousé dans le plus grand secret en 1354. Il se dit qu'il l'aurait faite exhumée pour la couronnée... et aurait obligé ses vassaux à prêter allégeance sur son cadavre...


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    Les aventures de Guilhem D'Ussel...Résumé : Enlevé par des inconnus, Roncelin, vicomte de Marseille, a disparu. Sept compagnons partent à sa recherche. Parmi eux, Hugues de Fer, ancien croisé, le médecin Averroès, un frère et une soeur saltimbanques romains, et le meilleur archer d'Angleterre, Robert de Locksley... À leur tête, Guilhem d'Ussel, joueur de vielle et fine lame. Mais, dans cette équipée, certains semblent être animés de tout autres desseins... Quelles sont les véritables raisons de leur venue à Marseille ? Quel est le rôle des consuls de la ville ? Pourquoi ces écorcheurs qui rôdent dans les campagnes ? La riche ville phocéenne attire bien des convoitises, à commencer par celle du pape Innocent III...

    Je ne connaissais pas du tout les romans de Jean d'Aillon avant de lire ce livre. Moi qui aime les récits historiques, celui-ci est très historique ! D'ordinaire, plus le roman fourmille de détails plus je suis susceptible de l'acheter, ce que j'aime avant tout, c'est lorsque la grande Histoire n'est pas altérée par l'aspect romancé. Mais je dois sire que dans ce cas de ce roman, j'ai été freinée dans ma lecture des tout premiers chapitres qui m'ont paru très long, le temps au moins que le contexte politique soit expliqué, les lieux parfaitement décrits et les personnages que nous suivront jusqu'au bout soient tous présentés.

    Comme à mon habitude, c'est aux personnages secondaires que je me suis attachée, et plus précisément à Robert de Locksley, celui que nous connaissons par les films sous le surnom de Robin des Bois, encore affecté par la mort de son épouse Marianne survenue quelques années plus tôt.

    Oui, j'ai eut au départ quelques difficultés à me plonger entièrement dans cette énigme policière mais par la suite, je me suis laissée embarquer. Tensions politiques, corruption, jalousies... des meurtres ont été commis et une mystérieuse disparition. L'équipe qui va se former alors pour partir à la recherche du vicomte est aussi hétéroclite qu'improbable mais sonne très juste, chacun aura son rôle à jouer.

    Et je n'hésiterais pas à acheter les livres suivants, pour peut-être retrouver quelques uns d'entre eux, et mieux connaître Guilhem d'Ussel qui, j'en certaine, ne nous a pas encore tout révélé sur son passé.

     


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    Résumé : 1484. A la cour de Philippine de Sassenage, le danger est désormais partout.
    Autour du Prince Djem et de leur amour secret. Autour de Jeanne de Commiers.
    L'heure est proche où la prophétie annoncée en Avalon doit se réaliser et Marthe redouble autant de vigilance que d'acharnement maléfique.
    Pourtant, la résistance s'organise. Le baron Jacques et Algonde se sont alliés. Par les pouvoirs magiques qu'elle a déjà manifestés, Elora, l'enfançonne de Mathieu et d'Algonde incarne l'espoir.
    Pendant ce temps, de l'autre côté de la Méditerranée, la belle Egyptienne Mounia, emportée par sa passion pour le chevalier Enguerrand, tente à la fois d'échapper aux assassins lancés sur ses traces ... et de retrouver la carte qui rouvrira les portes des Hautes Terres.
    Auront-ils tous, le courage d'aller jusqu'au bout d'eux-mêmes? L'amour sera-t-il assez puissant pour déjouer cette partie qui semble gagnée d'avance dans l'esprit démoniaque de Marthe et de Mélusine?
    C'est ici et maintenant que le destin d'Algonde se joue. Aura-t-elle le cran nécessaire à son accomplissement ? Pour une ultime fois, sauver les siens?

    Madame Calmel est un génie ! Ce troisième tome, je l'ai dévoré ! Et la fin... oh, la fin ! Lorsque Mounia se retrouve dans la même pièce où Manuel Comnène avait séquestré Loanna de Grimwald, sa première héroïne, celle du Lit d'Aliénor ! Ainsi, certains de ses romans sont liés par un même fil malgré les siècles qui les séparent. De fait, je me retiens de me jeter sur la suite, car il y en a une et c'est heureux. 
    Je le savais, dès l'instant où Merlin a été cité dans cette trilogie, dès le moment où il a été question d'Avalon je n'attendais qu'une chose, revoir Loanna et Jauffré Rudel. Ils furent, comme je le dis en parlant du Lit d'Aliénor, ceux qui me firent découvrir les romans de Mireille Calmel, et je ne me lasse pas de leur histoire.

    Ce troisième tome du Chant des Sorcières voit s'accomplir une partie de la prophétie, la naissance prochaine de l'enfant-roi, celui dans le destin est de régner sur les Hautes Terres, le fils d'Hélène et Djem. Plantine veille et ne rêve que de s'en emparer. Mais à Sassenage cette fois, ceux qui la craignent se rebellent, révèlent leurs secrets et s'allient pour la contrer, alors qu'en Orient, Enguerrand et Mounia continuent leur propre quête... ralentie par le retour d'Hugues de Luirieux.

    Tous avancent vers leurs destins et le même but, sans le savoir encore. Elora, la fille d'Algonde et Mathieu est née, investie du pouvoir des fées ; le fils d'Hélène et Djem sera l'enfant roi et l'enfant à naître de Mounia et Enguerrand lui aussi jouera un rôle dans cette histoire. Mais rien ne se fera sans sacrifices, de gros sacrifices.

    Vraiment, il me tarde de lire le premier tome de "La reine de Lumière" et de découvrir l'histoire d'Elora. Verront nous enfin s'ouvrir les portes du royaume des Hautes Terres ?

    Je vais d'abord faire une petite pose avec un autre roman, un autre auteur.


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  •  Le Chant des Sorcières (Tome 2)


    Résumé
    : Hiver 1484. A la cour d’Hélène de Sassenage, la jolie Algonde, parée de somptueuses robes, impressionne par sa vivacité d’esprit et sa grâce. Et pourtant... la jeune fille regrette le temps des sabots et des meules de foin, le temps des promesses de bonheur avec son Mathieu tant aimé.
    Aujourd’hui, Algonde doit se garder de bien des dangers. Tandis que les courtisans s’amusent, les pièces du jeu se mettent en place. Tout peut lui être un piège, fomenté par Mélusine pour accomplir ses plans retors, ou par l’horrible Marthe, dont la noirceur d’âme semble n’avoir pas de limites... Et dans le secret du ventre d’Algonde grandit déjà celle qui détiendra le pouvoir de tout faire basculer.
    Bien et Mal vont encore une fois s’affronter, et Algonde a beau redouter et refuser le destin qu’on lui a tracé, elle ne pourra rien éviter : le combat sera terrifiant.

    Je retrouve Algonde à la cour de Philippine/Hélène de Sassenage. Pour lui sauver la vie et le protéger de la cruauté et l'influence de Plantine - toujours dissimulée sous les traits de Marthe - elle a laissé Mathieu derrière elle. Il l'a abandonné en premier, lui qui ne sait pas, ne comprend pas ce qu'elle a dû sacrifier. A présent, Algonde doit veiller sur Hélène, veiller à ce qu'elle porte un enfant du prince Djem comme l'a annoncé la prophétie. Ce dernier est pourtant toujours prisonnier des Hospitaliers et de Philibert de Montoison. Mais plus que tout autre chose, Algonde tente de piéger Marthe.

    Mireille Calmel nous emmène aussi en Orient, en Egypte puis en Terre Sainte, aux côtés de deux peronnes qui j'ai de plus en plus appris à aimer. Enguerrand, l'ami d'enfance d'Algonde et Mathieu qui, bien qu'il soit de sang noble, souffre aussi de son statut de "bâtard" et Mounia, l'épouse traîtresse de Djem.  Étrange comme au départ j'avais perçu Mounia comme une ennemie capable de faire échouer la mission d'Algonde ! En réalité, son destin est lié à celui d'Enguerrand, et tous les deux auront eux aussi un rôle à jouer dans l'accomplissement de la prophétie des Hautes Terres.

    Ce qui est frustrant pour moi, la lectrice - mais c'est aussi ce qui me tient en haleine - c'est de voir tous ces personnages, ses couples, évoluer vers un même but dans des pays si éloignés sans savoir justement qu'ils pourraient s'entraider. Tout au long de la lecture, j'ai espéré, attendu l'instant où tous se retrouveraient. A cet instant, la prophétie pourra se réaliser.

    Il y a donc beaucoup de révélations, certaines plus innatendues que d'autres, dans ce second volet du Chant des Sorcières. Notamment concernant Jeanne de Commiers dont la mémoire revient lentement. Elle sait comment contrer Plantine mais est bientôt rattrapée par la fée...


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  • Le Chant des sorcières (Tome 1)

    Le Chant des sorcièresRésumé :

    1483, dans les hauteurs du Vercors.
    Non loin du château de Sassenage, la toute jeune Algonde, fille de l'intendante, se débat en vain pour échapper au torrent dans lequel elle est tombée. Malgré ses efforts, elle est emportée sous la montagne qu'on dit hantée par la fée Mélusine.
    Tous la croient perdue et pourtant, le torrent la rejette. On la retrouve sur une berge, blanche et glacée mais vivante.
    Comment a-t-elle survécu, nul ne le sait. Sous le choc, Algonde avoue qu'elle aurait... vu Mélusine, puis elle refuse d en dire plus. Mais elle semble désormais ailleurs. Que se passe-t-il autour de cette jeune fille dont la beauté éclate un peu plus chaque jour ? Quel serment a-t-elle prêté à la fée en échange de sa vie ?
    Contrainte au silence pour protéger l'homme qu'elle aime, Algonde va tenter de déjouer le piège mis en place bien avant sa naissance. Son amour pour Mathieu, son amitié complice avec la jeune baronne, Hélène de Sassenage, lui donnent l'envie de vivre et de vaincre . Saura-t-elle
    affronter, seule ou presque, les puissances maléfiques qui ont imaginé pour elle un destin qu elle rejette de toutes ses forces ?
     
    Autre roman. Autres époque. Autres lieux. Cette fois, Mireille Calmel emmène ses lecteurs en Provence, sur les traces de Mélusine. La fée, piégée dans les eaux du Furon a confié une mission à la jeune Algonde et lui prophétise un étrange destin. J'ai eut du mal à me plonger totalement dans cette nouvelle histoire au départ et puis au fil des pages, j'ai voulu savoir, comprendre. Toutes ces intrigues, toutes ces énigmes, malgré moi j'ai continué, pour savoir, jusqu'au bout.

    Algonde peut-elle vraiment se fier aux dires de Mélusine ? Et une prophétie ne peut-elle pas s’interpréter de différentes manières ? La jeune femme apprendra, comme toutes les héroïnes de Mireille Calmel, que personne ne peut échapper à son destin... en dépit de ses doutes, elle n'a pas d'autres choix que d'accepter le marché et de suivre le chemin qu'on lui a tracé. Cette prophétie concerne Avalon, et Merlin... Merlin, croisé déjà dans "Le Lit d'Aliénor", son premier roman. Une fois encore, Mireille Calmel m'étonne, car je m'interroge : entendrons-nous parler de Loana de Grimwald dans cette trilogie dont les évènements se déroulent pourtant trois siècles après le règne d'Aliénor d'Aquitaine ? Car il bien fait mention de ses prêtresses, présentes dans l'ombre des rois d'Angleterre...

    Au destin d'Algonde, se mêlent deux autres destins, deux autres femmes, chacune d'elle aura une importance et un rôle à jouer. Algonde doit simplement veiller à ce que tout ce déroule comme il se doit, et tenter de contrer les sombres desseins de Marthe, la dame de compagnie de Sidonie de Sassenage, qui s'acharne à l'humilier, et s'avère plus diabolique encore qu'elle ne le parait.

    Philippine de Sassenage sera celle par laquelle naitra l'enfant-roi, destiné à régner sur les Hautes-Terres et ouvrira les portes d'Avalon... une enfant né velu, dont le père sera un prince d'Orient. Mais pour l'heure, Philippine, renommée Hélène selon les vœux de sa défunte mère, ignore tout de ce qui l'attends. D'une beauté troublante, pour elle deux hommes se sont déjà battus en duel et presque entretués. Laurent de Beaumont et Philibert de Montoison, ce dernier, blessé dans son orgueil d'être rejeté et humilié par la demoiselle de Sassenage devient alors un autre ennemi duquel Hélène et Algonde devront apprendre à se méfier.

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