• (Outlander) Tome 8 : Written in My Own Heart's Blood

    (Outlander) Tome 9 : Written in My Own Heart's Blood

    Titre original : Outlander - Book 8 - Written in My Own Heart's Blood
    Date de publication originale :
    10 juin 2014 (814 pages)
    Date de publication française :
    7 septembre 2016 et 5 octobre 2016 (Publié en deux parties sous le titre A l'encre de mon coeur)


    Résumé
    : WRITTEN IN MY OWN HEART’S BLOOD is the eighth novel in the world-famous OUTLANDER series. In June of 1778, the world turns upside-down. The British army withdraws from Philadelphia, George Washington prepares to move from Valley Forge in pursuit, and Jamie Fraser comes back from the dead to discover that his best friend has married Jamie’s wife. The ninth Earl of Ellesmere discovers to his horror that he is in fact the illegitimate son of the newly-resurrected Jamie Fraser (a rebel _and_ a Scottish criminal!) and Jamie’s nephew Ian Murray discovers that his new-found cousin has an eye for Ian’s Quaker betrothed.

    Meanwhile, Claire Fraser deals with an asthmatic duke, Benedict Arnold, and the fear that one of her husbands may have murdered the other. And in the 20th century, Jamie and Claire’s daughter Brianna is thinking that things are probably easier in the 18th century: her son has been kidnapped, her husband has disappeared into the past, and she’s facing a vicious criminal with nothing but a stapler in her hand. Fortunately, her daughter has a miniature cricket bat and her mother’s pragmatism.


    1778, Guerre d’Indépendance - Philadephie

    Voilà deux ans que je remettais à plus tard la lecture de ce livre, pourtant, je l’avais attendu presque cinq ans (madame Gabaldon prend son temps pour écrire ses livres). Et finalement j’ai attendu que la suite soit "bientôt" sur le point d’être publiée aux États-Unis (pas de date précise pourtant pour le moment... mais je gage que cela prendra bien plus de temps qu'annoncé), pour me lancer  dans ce livre qui reste, à l’image des autres, un formidable pavé littéraire. Et celui-là, je l’ai savouré.  A la fin du  livre précédent (An Echo in the Bone), Claire, croyant Jamie mort suite au naufrage du bateau qui aurait dû le ramener en Amérique, se retrouve mariée pour sa protection à ce très cher Lord John. L’un et l’autre amoureux de Jamie avaient alors noyé leur chagrin dans l’alcool, jusqu’à terminer dans le même lit. Chose que Lord John va avouer à Jamie dès sa résurrection, sans préambule.

    La situation est donc tendue entre les deux hommes et la pilule va mal passer pour Jamie. Dans le même temps, le jeune William découvre le secret de son père en rencontrant enfin James Fraser qui lui ressemble tant. C’est le monde de Lord John qui s’écroule, son fils part, furieux.

    L’amitié entre les deux hommes, importante pourtant pour l’un comme pour l’autre se fissure, car il est un secret que Jamie n’a jamais partagé : Jack Randall. Lord John ignore tout de ce qu’il a subit, et le traumatisme n’ayant jamais disparu, les mots mal choisis de Lord John « we were both fucking you » mettent le feu au poudre.

    En se retrouvant au commandement d’un groupe armé, Jamie est plus que jamais assailli pour les souvenirs de ses combats passés, Prestonpans, Culloden… et Jack Randall. On le découvre toujours en proie à des cauchemars violents dont il ne s’est jamaisb vraiment affranchi.

    Le jeune William voit toute sa vie chamboulée face à la découverte de ses véritables origines, comme lors de An Echo in the Bones, il devient un personnage dont on continue de suivre le cheminement solitaire et il prend peu à peu sa place dans le récit, comme Lord John, Ian ou Brianna et Roger, son histoire personnelle est intégrée au récit et croise celle des autres lorsque c’est nécessaire. C’est sa place dans la noblesse anglaise qu’il remet personnellement en cause, il ne se voit plus que comme un bâtard, et admet d’autant plus difficilement son lien de parenté avec Ian, avec qui il y avait une certaine rivalité vis-à-vis de Rachel.
    C’est un personnage auquel on pourrait s’attacher, même si ce n’est pas encore évident pour moi. Je pense qu’avec le temps, il pourrait surprendre. On ne s’attend pas à ce qu’il accepte Jamie en tant que père (personnellement je trouverais ça plutôt cruel vis-à-vis de Lord John), mais on attend un rapprochement, une discussion, même infime entre le père et le fils tout le long du roman, et un semblant de dialogue est amorcé, lorsque le fils vient demander de l’aide au père.

    Une petite chose à laquelle je m’attendais à un moment ou à un autre, c’était la mention de Dennys Randall, le « fils » de Jack Randall. Ce à quoi je m’attendais beaucoup moins en revanche, c’est à la rencontre, cordiale, entre William et Dennys. Connaissant le traumatisme de Jamie, et bien qu’il ne soit pas dit à qui le fils de Randall ressemble le plus… je me demande comment il pourrait réagir en voyant son fils avec Dennys. Même si le passage du jeune Randall est bref, il n’est je pense pas anodin – d’autant plus que Claire à pendant un instant, une pensée pour cet enfant et sa mère qu’elle a bien connue. Je m’attends à ce qu’il soit plus présent dans le prochain roman. Peut-être qu’alors, Jamie acceptera de parler de Randall à Lord John.

    Je m’attendais à ce que les deux hommes aient cette discussion, si ce n’est pour dissiper le malentendu. Mais je pense que les évènements ne s’y prêtent pas encore, et comme le dit Claire, ce n’est pas à elle d’en parler, mais à Jamie, lorsqu’il le souhaitera. Leur relation m’est très chère en tant que lectrice. J’aime beaucoup Lord John, son amour vain pour Jamie, sa loyauté envers les Fraser… il s’est tout de même séparé de la chevalière d’Hector qui n’avait jamais quitté son doigts pour permettre à Brianna de rentrer et a préféré garder une pierre venant de Jamie (oui, je ne me remets pas de cette scène, sachant qu’en plus cette chevalière a été détruite…elle l’a bien été ?). Et même s’il ne l’admet pas vraiment, son amitié a une grande valeur pour Jamie. J’espère vraiment qu’ils prendront le temps de s’expliquer dans l’avenir…

    Le jeune Ian voit enfin la vie lui sourire après tout ce qu’il a traversé. Bien qu’il soit, comme son oncle, encore très marqué et hanté par tous les évènements passés, sa relation avec Rachel va enfin positivement évoluer en dépit des difficultés auxquelles ils vont faire face.

    Les histoires de nos s’entremêlent toujours habilement, entrecoupées de joies et de deuils toujours.

    Pendant ce temps là, en 1980…

    Diana Gabaldon m’étonne de plus en plus. Elle a ce don de créer des rebondissements inattendus (c’est le principe des rebondissements me direz-vous). Du côté de Brianna et Roger, les lecteurs avaient été laissés dans l’ignorance sur l’avenir du jeune Jemmy. Leur famille est bel et bien en danger au XXème siècle, quand au but réel de ces individus, tout n’est pas vraiment dévoilé… je pense qu’une relecture s’imposera de mon côté, peut-être un peu avant la sortie du prochain roman.

    Ce à quoi je m’attendais le moins, c’est voir Roger passer à nouveau entre les pierres de Craig Na Dunn et se retrouver… en 1739. C’est alors qu’il rencontre Brian Fraser, le père de Jamie (alors en France pour ses études). Le pourquoi et le comment, je vous laisse le découvrir à la lecture, car comme je l’ai dit, il va se passer plusieurs choses inattendues dans ce roman, en lien, entre autre chose, avec le père de Roger…

    Pour finir, je croyais y découvrir enfin l’explication du  fantôme de Jamie aperçu par Frank Randall dans les tous premiers chapitres du Chardon et le Tartan (Outlander #1). Il n’en est rien, à moins que j’ai loupé cette information. Compte-tenu de l’épaisseur du livre et du fait que lire Diana Gabaldon dans sa version originale me demande plus de concentration que pour d’autres livres. En effet, les dialogues sont presque exclusivement écrits en  anglais moderne naissant, c'est-à-dire en anglais élisabéthain et/ou shakespearien (Par exemple il est écrit, «D’ye ken ,where Young Ian is ?" à la place de "Do you know where Young Ian is"), sans compter mise en mots des accents et des défauts de langage éventuels de certains personnages (En parfait exemple dans ce roman, le personnage de Fanny qui ne peut pas parler correctement et dit “You kilt my thither” . Du coup je l’admet, si l’information se trouve dans le roman, je l’ai manquée (et je dois le relire), à moins qu’elle soit donner dans le prochain.

    Le dernier chapitre nous offre une réunion de famille amorcée à Fraser Ridge mais coupée à un tel moment qu’il me tarde vraiment de lire la suite, j’ai vraiment eut raison finalement d’attendre deux ans, même si c’est totalement involontaire de ma part. J’espère voir bientôt une véritable rencontre entre Brianna et son frère William.

    Pour la suite, et bien… il se disait qu’il sortirait cette année et je trouvais ça assez étrange car il est très rare que Diana Gabaldon écrive un roman en à peine deux ans. Donc, comme je le pensais, il n'y a pas encore de date. Sur son site, elle explique qu'elle fait encore des recherches historiques nécessaires et est donc toujours en train de l'écrire… finalement elle reste fidèle à son rythme ! (En général, ses livres demandent de 3 à 5 ans d’écriture). J’avais attendu 5 ans la sortie de Written in my own Hearts’s Blood, donc je ne m’en priverais pas et sauterais dessus dès sa sortie. Seul son titre a été dévoilé : Go Tell The Bees That I Am Gone.

    Et oui, quand on aime les livres de Diana Gabaldon, il faut savoir être patient ! Très patient !
    De mon côté, j’ai hâte de le voir arriver. L’année prochaine, peut-être ? Ou dans encore plus longtemps !


    (Outlander) Tome 8 : Written in My Own Heart's Blood

     

     

     


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