• Les Lionnes de Venise #2 de Mireille Calmel

    Si vous n'avez pas lu ma chronique du premier livre des Lionnes de Venise => Ma chronique est ici

     « Rappelez-vous, dans le premier tome des Lionnes de Venise, Lucia, jeune et espiègle Vénitienne, avait assisté, impuissante, en octobre 1627, à l’incendie de la modeste imprimerie familiale. La veille, une redoutable espionne, Isabella, était venue faire reproduire une étrange gravure. Pour Lucia, commençait alors une quête effrénée pour connaître la vérité… Cette vérité, je vous la livre au début de ce second tome, avant de vous transporter trois ans plus tard au pays des mousquetaires… »

    Mireille Calmel

    Les Lionnes de Venise, Tome 2, de Mireille CalmelParis, 1631. 
    Trois ans déjà que Lucia a quitté Venise. Trois ans qu’elle cherche à rebâtir la vie qu’on lui a volée.
    Y est-elle parvenue ?
    Lucia a recréé une imprimerie. Elle compte parmi ses clients l’un des mousquetaires du roi, Aramitz. Elle peut aussi s’appuyer sur l’amitié du grand Coësre, l’énigmatique prince de la cour des Miracles.
    Et pourtant…
    Au détour d’une ruelle encombrée, une voix s ’élève. C’est Isabella, la courtisane vénitienne qui a précipité sa famille dans le malheur.
    Isabella, à Paris… L ’étau se resserre.
    Mêlée à un complot contre le cardinal de Richelieu, elle sait que la lutte sera sans pitié. Mais Lucia se révèle une incroyable combattante.
    Une lionne.

    Quand Lucia et Isabella affrontent les fantômes de leur passé dans les dédales d’un Paris inquiétant et mystérieux.


    A nouveau je remercie Mireille Calmel et les éditions XO pour m'avoir envoyé ce roman, je ne m'y attendais pas et cette surprise a illuminé ma journée.

    Dans ce roman, tout va être révélé. Après un petit rappel des faits, Mireille Calmel nous catapulte trois ans plus tard, à Paris. Lucia est alors mariée à Marco et comme autrefois à Venise, elle a ouvert une imprimerie. Tout semble pour le mieux pour elle, elle a reconstruit sa vie loin des intrigues de Venise et élève sa petite fille Marie, aux côtés de son père Giuseppe qui contre toute attente, a survécu. Dans le précédent livre, l'épilogue nous laissait sur des charbons ardents à ce sujet et je ne m'attendais pas vraiment je dois l'avouer, à le retrouver lui aussi dans l'imprimerie. Mais c'était plaisant et reposant de voir la petite famille heureuse, voir que Lucia était parvenue à mettre son terrible passé et les trahisons derrière elle. 
    Oui mais... l'histoire ne pouvait pas vraiment s'arrêter là.
    Dans le le coffre de l'imprimerie, le crâne de cristal est toujours là et semble avoir une influence de plus en plus grande sur la petite Marie. Ainsi le surnaturel s'invite entre les lignes, et la pointe de magie toujours présente dans chacun des livres de Mireille Calmel s'affirme un peu plus que dans le premier volet. Roman historique, roman d'espionnage, Les Lionnes de Venise devient également un formidable roman de cape et d'épées avec l'arrivée dès les premières pages, de certains Mousquetaires bien connus.
    Et voilà que Lucia croise le visage d'un fantôme dans les rues de Paris et décide de suivre en secret celle qu'elle croyait morte à Venise, abattue par le traître.

    Lucia et Isabella se retrouvent toutes deux plongées au cœur des intrigues de la cour de France, l'occasion de mettre en scène les grandes figures de l'Histoire comme Mazarin, Marie de Médicis ou Monsieur de Tréville et ses Mousquetaires. Elles se croisent d'abord de loin, souvent sans même savoir que la quête de Lucia rejoint finalement les recherches d'Isabella. Leurs chemins vont mettre un certains temps à se rejoindre, Mireille Calmel entretient le suspens et même une certaine tension jusqu'au bout. Pour finalement répondre à toutes les questions avec quelques révélations inattendues.
    J'ai lu ce roman d'une traite sans m'arrêter, l'action ne s'arrête pas vraiment et les personnages ont finalement peu de répit, alors il faut admettre qu'il a été impossible pour moi d'interrompre ma lecture.

    En attendant le prochain roman de Madame Calmel, je me replongerais probablement dans les précédents. Car en parcourant les rues de Paris en compagnie de Lucia, en revoyant la Cour des Miracles, j'ai repensé à Isabeau, qui m'a fait découvrir cette même ville un siècle plus tôt dans Le Bal des Louves. Une ville ou elle aussi avait trouvé une famille et des amis auprès du Roi de la Cour des Miracles. Un roman dans lequel il est aussi question de la pierre philosophale et d'un certain Nostradamus...
    Et comment ne pas se rappeler que soixante ans après cette histoire, une Lady Pirate se rendra à Venise et entrera elle aussi en possession d'un mystérieux crâne de cristal. Un crâne aux étranges pouvoirs qui serait la clef d'un trésor fabuleux et confèrerait l'immortalité à son propriétaire. 

    => Ma chronique du Bal des Louves
    => Ma chronique de Lady Pirate et celle du deuxième tome de Lady Pirate


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