• Sans Orgueils ni Préjugés, de Cassandre O'Donnell

    Sans Orgueils ni Préjugés, de Cassandre O'DonnellRésumé :
    Le mariage ? Morgana Charbey ne veut pas en entendre parler ! Sa passion dévorante pour les sciences emplit suffisamment sa vie sans qu'elle ait besoin de s'encombrer d'un époux. Cette soif d'indépendance, elle la dissimule derrière une prétendue maladie qui la contraint à rester recluse chez elle, à l'abri des regards courroucés de la haute société. En accompagnant sa jeune sœur Rosalie faire ses débuts à Londres, Morgana était loin d'imaginer que sa beauté et son caractère emporté attireraient l'attention de l'insupportable et ô combien séduisant comte Greenwald...


    Sous-genre : Romance Régence

    J'ai tardé à le sortir de ma "Bibliothèque à lire". Pourquoi ? Peut-être parce que je ne suis pas très attirée par ce genre de littérature. Alors pourquoi le sortir maintenant ? Parce que même si ce n'est pas mon genre de prédilection, j'aime bien lire de temps à autre une petite romance sans prétentions, sans complexité et toute simple. Oui, même si le scénario n'est que très (très) rarement original et que je devine les choses (et certains dialogues) avant même de les lire. Ça reste sympathique et plaisant à lire (sauf quand les dialogues volent bas et que l'héroïne s'avère avoir le Q.I d'une huître naïve. Les scénarii "La fille est une cruche et le mec est le plus beau du coin", très peu pour moi, ça va cinq minutes).

    Bref, un soir donc, j'ai sorti Sans orgueils ni préjugés.

    C'est une romance structurée comme n'importe quelle romance de type Harlequin ou Aventures & Passions, qui n'a donc pas de réelle complexité et qui de fait, se lit très vite (2 heures, en ce qui me concerne). L'écriture est simple mais travaillée, le genre ne demande pas souvent (et c'est dommage) un scénario trop extravagant ou tortueux. Pas de mystères ni d'interrogations réelles pour le lecteur.
    Ça sonne comme un reproche ? Plus ou moins mais je n'en tiens aucunement rigueur à Cassandra O'Donnell. La romance à ses codes, comme tout genre littéraire. Le but de l'histoire, c'est avant tout que les protagonistes vivent ensemble et heureux à la fin (si ce n'est pas le cas, ce n'est pas de la romance), tout le récit doit se concentrer dessus, et s'il y a une "petite intrigue de fond", elle ne doit pas prendre toute la place, juste permettre le rapprochement des héros, et le happy end.  C'est ce que je n'aime pas en général. Car je n'ai jamais grand chose à dire après en avoir lu, à l'exception de "c'était bien" ou "ce n'était pas bien". Mais c'est aussi pour cette raison que j'aime les lire.

    Paradoxe ! C'est ce qui fait que je peux apprécier (ou déprécier) tous les genres de littérature.

    Je reviens sur le roman en lui-même.
    J'avoue avoir cherché quelques parallèles avec Orgueils et Préjugés, je ne sais pas si c'était approprié ou s'il y en a réellement, mais j'ai retrouvé quelques petites idées (peut-être tirées par les cheveux, je dois l'avouer).
    Morgana, l'héroïne, est une rebelle pour la société dans laquelle elle évolue. Elle est un des points positifs, car elle est loin d'être bête, à son franc-parler, et ne se laisse pas marcher sur les pieds. J'aime assez. Le fait qu'elle se cache derrière une maladie imaginaire pour ne pas révéler ses véritables aspirations est ce qui rend aussi le personnage intéressant, et le sécanario aussi. Et je me répète, mais le fait qu'elle ne soit pas une mijaurée un peu cruche ne la rend insupportable. Un bon point !

    Malheureusement, j'ai trouvé que cette maladie, même fictive, n'est pas assez exploitée. Peut-être parce qu'elle est considérée comme un détail mineur par rapport au rapprochement de Morgana et du comte Greenwald ? Dommage... vraiment dommage, il aurait été plus intéressant pour moi, que Morgana force un peu plus le trait - notamment lors de sa première apparition publique. Rien d'étonnant du coup à ce que Lord Greenwald (les écossais ont toujours la côté dans les romances historiques, c'est à la  limite du "cliché") doute dès le départ. Morgana n'est absolument pas crédible. S'habiller avec des tenues médiocres, ça ne suffit pas.

    Malgré tout, c'est une romance historique que je recommande aux amateurs du genre. Cassandra O'Donnell à sut s'éloigner d'un style trop "fleur bleue" voir même carrément "cul-cul" (pardonnez l'expression) malheureusement trop souvent attribué à ce type de romans. Ce que j'apprécie justement.
    Il se pourrait même que je me procure la suite... dès que j'aurais diminué la liste de mes livres en attente.

     

     

     

     

     


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