• The Edge of Never, Tome 1, Loin de tout - de J.A. REDMERSKI

    The Edge of Never, Tome 1, Loin de tout - de J.A. REDMERSKIRésumé : Un aller simple pour nulle part…

    Camryn n’a jamais voulu se contenter d’une petite vie tranquille. À vingt ans, alors qu’elle croit que son avenir est sur des rails, elle perd son petit ami dans un accident de voiture. Tout s’écroule. Cédant à un élan irrésistible, la jeune fille décide de tout plaquer pour aller voir ailleurs – et s’y perdre, avec un peu de chance.

    C’est alors que son chemin croise celui d’Andrew, vingt-cinq ans, qui n’a pas été épargné par la vie lui non plus. Ces deux paumés font route ensemble et retrouvent ce qu’ils cherchaient sans le savoir : l’espoir. Camryn se sent vivre plus intensément depuis qu’elle a rencontré ce compagnon de route audacieux, drôle et incroyablement séduisant. Ce road trip improvisé marque le début d’une nouvelle existence exaltante. Mais l’insaisissable Andrew cache un secret qui pourrait faire de ce voyage le dernier.


     Je me lance en ce moment dans un genre littéraire que je n'avais pas expérimenté, les romances contemporaines, qui ne sont donc ni policières, ni historiques, ni fantastique, etc... Comme j'ai un faible pour le compliqué et le tragique - ça donne plus de corps au récit - le résumé de Loin de tout m'a paru correspondre. Et je n'ai pas été déçue. 

    Ce roman a la particularité d'être un road-trip, autrement dit, les deux héros sont continuellement sur la route et nous font voyager à travers les États-Unis. Au fil des pages on les découvre en même temps qu'ils se découvrent eux-mêmes.
    Autre particularité, le récit est à la première personne, mais la narration d'un chapitre à un autre est soit celle de Camryn, soit celle d'Andrew. En général, je n'aime pas trop cette façon de faire, mais compte-tenu de certaines scènes, ça se justifie pleinement. L'emploi de la première personne permet de se mettre plus facilement à la place du personnage, pas besoin de théoriser ce que Camryn peut ressentir, elle l'exprime directement. En revanche, certaines situations ou évènements ne peuvent pas être vus par Camryn, du coup, faire parler Andrew est idéal. C'était aussi très sympathique de revoir une même scène à travers les regards différents des protagonistes...
    Je ne suis pas une grande adepte non plus du présent de narration, mais quelque part, ça donne une impression de lire l'action "en direct" (je ne sais pas comment l'exprimer autrement).

    Camryn est une jeune femme dépressive, qui a du mal à surmonter son mal-être et ne trouve pas le soutien dont elle a réellement besoin dans son entourage. Après un énième coup dur, dans un moment presque d'égarement, elle part. Elle ne sait pas où. Elle ne sait pas pour combien de temps. Elle monte dans un bus, et part au hasard. Et le drame en un sens, c'est que personne (ni sa mère ni ses amis) ne semble remarquer, ou se soucier de ce départ.

    C'est dans ce bus qu'elle rencontre Andrew. Elle s'en méfie au départ, puis finalement, il va devenir un appréciable compagnon de voyage, qui au terminus, va lui proposer de repartir sur les routes avec lui, en voiture cette fois. Camryn se lance dans l'aventure, en hésitant à peine...
    Je me suis laissée prendre au jeu. L'un et l'autre ont des caractères différents, mais ils se comprennent sans se connaître. Ils ne veulent, ou plutôt ne peuvent ni l'un ni l'autre s'attacher à une autre personne, et pourtant, c'est plus fort qu'eux, car leur histoire se ressemble dans le fond : ils cherchent un soutien qu'ils n'ont pas de la part de leurs proches face à leurs problèmes, et vont donc se soutenir mutuellement. Puis peu à peu, leurs sentiments évoluent vers quelque chose de plus en plus fort.
    Camryn et Andrew sont des opposés qui s'attirent et se complètent. Le franc-parler d'Andrew fait sourire malgré la gravité de certaines choses abordées. Une chose "anodine" qui m'a marquée dans ce livre, c'est le tatouage d'Andrew, son Eurydice, qui résume finalement à lui seul toute la symbolique du roman. Ce qu'il représente m'a fait rêver...

    La fin... parlons-en. Je ne comprends pas les déceptions que j'ai lu sur plusieurs avis concernant la fin du roman. Certes, les derniers chapitres sont durs, mais l'épilogue est tout de même une fin heureuse, non ? Ou elle n'existe que dans l'exemplaire que j'ai acheté ? Ou alors, il y en a qui ont arrêté de lire à l'instant où ils ont lu la première ligne de l'épilogue (c'est possible... j'ai failli le faire, en me disant "Et m*** "). Il faut dire que J.A. Redmerski a sut garder le suspens jusqu'au bout. Je ne connaissais pas du tout cette auteur, mais sa plume me plait bien.

    J'ai vu qu'il y avait une suite à ce roman, je pense que je me l'offrirais quand j'aurais réduit un peu plus ma pile de livres à lire. Mais bon, je sais que je finis toujours par craquer avant... si bien que ma pile ne descend pas vraiment. Chacun ses faiblesses...

     

     


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