• (Outlander) Tome 1 : Le Chardon et le TartanTitre original : Oulander ("Cross Stitch" en Grande-Bretagne et en Australie)
    Année de publication originale :
    1991
    Année de publication française :
    1995 (Presses de la Cité)

    Résumé
    : Claire Beauchamp-Randall, ancienne infirmière de l'armée britannique, passe des vacances tranquilles en Écosse où elle s’efforce d'oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale et de rattraper le temps perdu auprès de son mari, un brillant historien passionné de généalogie, récemment démobilisé. Au cours de ses promenades dans la lande, elle découvre un ancien site mégalithique où se déroulent d'étranges cérémonies. En voulant inspecter de plus près un menhir... elle se retrouve transportée deux cents ans en arrière.

    1743. L’Écosse traverse une période troublée. Les Highlanders fomentent un nouveau soulèvement contre l'occupant anglais et préparent la venue de "Bonnie Prince Charlie", le prétendant au trône. Plongée dans un monde de violence et d'intrigues politiques qui la dépassent, Claire ne devra compter que sur elle-même pour surmonter les nombreuses épreuves qui jalonnent ce formidable voyage dans le temps. Elle connaîtra l'aventure et le danger, l'amour et la passion, la sorcellerie et l'espionnage. Avant le moment crucial où il lui faudra choisir entre ce monde palpitant qu'elle aura découvert et le bonheur qu'elle a connu et qui, pourtant, lui paraît si lointain...


    C'est en 2003 que j'ai acheté et lu ce roman. Attirée par le sujet, je m'en suis emparée sans savoir où ce livre allait m'emmener. Car en découvrant le récit de Diana Gabaldon, j'ai aussitôt développé un intérêt encore plus grand pour l'histoire de l’Écosse. Devenue sans même m'en rendre compte une "Gabaldingue", ces livres devinrent pour moi une véritable addiction.

    L'écriture m'a tout de suite séduite, les faits sont racontés et décrits avec une telle justesse, qu'on s'y immerge facilement. J'ai voyagé par procuration.
    Le personnage de Claire, avec son franc-parler est aussi une bonne surprise, car elle ne ressemble en rien à toutes les héroïnes que l'on pourrait rencontrer dans ce genre de littérature (j'entends par là, dans les "romances", les livres de Diana Gabaldon étant souvent catégorisés comme tel. Cependant, au vue du texte, pour moi ils restent avant tout des romans historiques).
    Claire est une infirmière, ce qui est bien en 1945 mais l'est un peu moins en 1743, à une époque de superstitions où les femmes dites "savantes" étaient aisément montrées du doigts.
    Le temps de nous présenter l'héroïne et de nous attacher à son mari, Frank Randall, et tout s'enchaîne. Alors qu'elle se promène sur le site mégalithique de Craig Na Dun*, la voilà propulsée en 1743. Ce qui est appréciable, c'est que Claire est loin d'être une idiote et comprend très vite dans quelle situation elle se trouve, et du coup, ce qu'elle ferait mieux de ne pas dire. Même si, réflexe conditionné, plusieurs mots de médecine moderne lui échappe régulièrement, de même que quelques références culturelles (et quelques insultes).

    A peine arrivée, elle va se retrouver "otage" d'un groupe de Highlanders, l'ayant sauvée des griffes d'un capitaine des Dragons (et, naturellement, un Anglais) : Jack Randall dit "Black Jack". L'aïeul de son époux, qui est tout son portrait.
    Cet homme est tout à la fois le rêve et le cauchemar de tous les généalogistes (ce qui passionnait aussi Franck). En cela que les archives nous donnent, c'est vrai, beaucoup d'informations sur nos ancêtres, mais nous laissent toujours un goût de frustration car on ne peut qu'imaginer leur personnalité réelle, et leur apparence. Si l'occasion nous était donnée de pouvoir les rencontrer, sans doute pourrait-on très vite le regretter. C'est exactement ce qui se passe lorsqu'on croise, en même temps que Claire, le fameux Jack Randall. Il est probablement (et même certainement) en tête de liste des "pires pourritures", il collectionne tous les vices : viols, tortures, meurtres... c'est un homme qui ne prend du plaisir qu'en faisant souffrir les autres, en employant les méthodes les plus abjectes.
    Âmes sensibles s'abstenir, certaines scènes sont à vous soulever l'estomac, et je pense notamment à des scènes, vers la fin du roman.

    Le mariage, arrangé entre Claire, et le jeune highlander James (Jamie) Fraser, de quatre ans son cadet, peut faire sourire par son côté cliché. Mais tout se justifie, sans accroches. Leur couple réussit à nous faire passer du rire au larmes, avec un naturel déconcertant.
    Autour d'eux gravitent un grand nombre de personnages, qu'on aime ou qu'on déteste selon les cas. Ian Murray, le beau-frère et ami d'enfance de Jamie, fait partie de mes préférés, même si on l'a peu vu. Et sa femme, Jenny, est véritablement adorable. C'est un petit bout de femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et dirige sans ciller le domaine de Lallybroch. Il y a aussi le taciturne Murtagh, qui ne parle pas beaucoup mais qui pourtant, m'a souvent fait rire.
    Colum et Dougal MacKenzie, les deux oncles de Jamie, sont eux aussi, deux individus marquants.
    Et puis, parce qu'il faut bien un autre petit élément perturbateur, il y a Laoghaire (prononcez "Lee-ree"), une jeune fille qui n'a d'yeux que pour Jamie, et voit donc Claire comme une rivale à éliminer.

    Ce livre pose aussi une question : Claire doit-elle ou non partager ce qu'elle sait de l'avenir pour protéger ceux qu'elle aime ? En effet, en 1746 aura lieu la bataille de Culloden, qui signera l'arrêt de mort des clans. Les mouvements jacobites ont déjà lieu.
    Mais l'Histoire peut-elle seulement être changée ?

    De même, et ce sont aussi des questions que se posent Claire, ces voyages dans le temps sont-ils possibles dans les deux sens ? Peut-elle revenir en arrière ? Et surtout, est-ce qu'elle est la seule à qui s'est arrivée ?
    Certaines réponses, sont données dans ce premier opus.

    Le livre se termine en 1745... les combats se rapprochent, et Claire, épaulée par Jamie, a décidé d'agir.

    Pour finir, j'ajouterais que les livres de Diana Gabaldon sont indispensables pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de l’Écosse. Surtout parce que l'auteur a fait de très nombreuses recherches pour coller un maximum à la réalité politique, historique et culturelle de l'époque. En cela, pour moi, ces livres seront toujours des romans historiques avant tout, puis de la romance (juste ce qu'il faut), et pour finir, avec une petite touche de fantastique.

    Le temps de re-re-lire le deuxième tome, et je reviens...


     

    *Craig Na Dun, le cercle de pierre près d'Inverness, est une invention de Diana Gabaldon pour les besoin de son roman. Il n'y a pas de site mégalithique aux abords d'Inverness. En revanche, elle s'est inspirée de Clava Cairns.
    D'autres lieux liés à Claire et Jamie, sont inventés mais inspirés de bâtiment réels, tels que la prison d'Ardsmuir, LallyBroch (ou "Broch Tuarach").


    Les différentes éditions :

    (Outlander) Tome 1 : Le Chardon et le Tartan - Diana Gabaldon -

     

     

     


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  • Diana Gabaldon au "Edinburgh International Book Festival 2014"Tous les ans, au mois d'août, Edimbourg devient véritablement la ville des Festivals. Parmi toutes les manifestations, a lieu de " Edinburgh International Book Festival", qui se tient sur Charlotte Square. Cette année, il avait lieu du 9 au 25 août 2014, et réunissait plusieurs dizaines d'auteurs venus du monde entier. Conférences, dédicaces et bien sûr, ventes de livres, c'est l'endroit idéal pour les amoureux de la littérature.

    La venue de Diana Gabaldon a l'occasion de la sortie (10 juin 2014) de "Written in my Own Heart's Blood" (MOBY), le tome 8 d'Outlander, m'a poussée vers Edimbourg.

    Une centaine de lecteurs se sont retrouvés face à elle au cours d'une conférence d'une heure. Elle a donc d'abord répondu à l'organisateur de la conférence, pour des questions générales, puis chacun a pu lui poser des questions. 

    Diana Gabaldon au "Edinburgh International Book Festival 2014"Au cours de cette session de questions-réponses, elle est revenue sur les débuts de sa série. Une aventure qui a commencé en 1988, lorsqu'elle a voulu se lancer dans l'écriture d'un roman mais au départ, sans l'intention de le montrer à quiconque.
    Diana Gabaldon est une universitaire qui aime faire des recherches, elle s'est donc tournée vers le roman historique même si elle n'a aucune formation d'historienne (elle est diplômée en biologie marine). Elle a expliqué que c'est en regardant un vieil épisode de la série britannique Doctor Who (The War Games) qu'elle a eut l'idée du personnage de James Fraser. En effet, l'un des compagnons du second Docteur a été un jeune cornemusier écossais de dix-sept ans, Jamie McCrimmons (James Robert McCrimmon), un survivant de la bataille de Culloden [il apparaît pour la première fois dans l'épisode The Highlanders].

    Diana Gabaldon au "Edinburgh International Book Festival 2014"

    Diana Gabaldon au "Edinburgh International Book Festival 2014"Elle n'avait jamais été en Écosse quand elle a commencé à écrire ce roman, difficile à croire lorsqu'on lit ses écrits dans elle décrit l’Écosse avec justesse, et pourtant... et s'est contentée d'effectuer des recherches très poussées pour transcrire le plus justement possible le contexte historique.

    L'un de ses lecteurs l'a également remercié pour avoir utiliser le gaélique dans ses romans - une langue qu'elle ne maîtrise pourtant pas - et a salué le choix de ne pas avoir sous-titré les dialogues gaélique dans la série. Parlant lui-même le gaélique, il appréciait qu'elle mette en avant cette langue.
    Une lectrice l'a quant à elle, remerciée de lui avoir fait découvrir l'histoire de l’Écosse.

    Oui, Diana Gabaldon n'avait jamais été en Écosse, mais depuis, elle s'est rattrapée. Lorsque son éditeur lui a fait signer un contrat pour d'autres romans, son mari l'a poussée à aller voir l’Écosse, depuis, elle y va dès qu'elle en a la possibilité et a déjà fait le voyage plus de vingt fois.

    Beaucoup de questions concernaient bien sûr l'adaptation à la télévision.

    Diana Gabaldon au "Edinburgh International Book Festival 2014"Elle avait déjà reçu beaucoup de propositions pour une adaptation de ses romans, et au départ, les producteurs avaient pensés à des films plutôt qu'à une série. Très vite, ils se sont rendus compte que ça ne fonctionnerait pas sous ce format (difficile compte tenu des romans).

    Outlander est pour elle une superbe adaptation et estime que nous sommes chanceux pour ce qui est du casting (elle tenait à ce que les acteurs soient de vrais écossais). Même si elle avoue ne pas avoir été convaincue par Sam Heughan quand on le lui a présenté... elle a changé d'avis par la suite, et le trouve parfait dans ce rôle.

    Pour le moment, le format de la série est : une saison = un tome. Mais bien sûr, c'est une chose qui peut évoluer en fonction des livres et des possibilités scénaristiques.
    L'occasion aussi de rappeler que la première saison sera constituée de 16 épisodes.
    Avec humour, elle s'est comparée à Games of Thrones, car le premier épisode d'Outlander a été vu plus de 5 millions de fois sur le net, dès sa sortie (moins que GoT), avec humour elle a évoqué la réaction de surprise de Georges Martins lorsqu'elle lui a dit qu'on lui avait proposé 16 épisodes... Games of Thrones n'ayant eut le droit qu'à 10 épisodes pour sa première saison.

     La conférence filmée par les organisateurs du Edinburgh International Book Festival :


    Elle a également brièvement mentionné sa série Lord John Grey (la série dérivée, centrée sur le personnage de John), qu'elle aimerait bien voir adaptée à son tour, un jour. Il semblerait que cette possibilité ne reste pas qu'une simple idée...

    "Written in My Own Heart's Blood" n'est pas le dernier roman de la série ! Diana Gabaldon l'a confirmé, elle travaille actuellement sur un neuvième tome ! J'avoue avoir été soulagée en l'apprenant, et je l'ai remerciée pour ça lorsqu'elle me l'a confirmé. Je sais bien que cette série aura un jour une fin, mais c'est que je souhaite voir arriver le plus tardivement possible.

     

    Diana Gabaldon au "Edinburgh International Book Festival 2014"SPOILERS "Written in My Own Heart's Blood" :

    L'action de passe en 1778. Jamie "revient d'entre les morts" et découvre que sa femme, Claire, est maintenant mariée à son meilleur ami, Lord John Grey. Bien sûr, c'est une situation peu commune, car John lui est homosexuel, il aime Jamie depuis des années même s'il est heureux de le savoir en vie, la situation est compliquée, ce n'est pas si facile de tout annuler.
    Pour savoir comment ils font se sortir tous les trois de cette situation plus que gênante, il faudra lire MOBY !

     

    Diana Gabaldon au "Edinburgh International Book Festival 2014"
    Diana Gabaldon au "Edinburgh International Book Festival 2014"


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  • Les temps d'une vie, d'Enel TismaéRésumé :

    « Et si… » un vieillard qui se présente comme Chronos, Dieu du Temps et de la Destinée, vous proposait de revenir en arrière pour refaire votre vie que vous estimez complètement ratée ?

    C´est dans cette situation que se trouve Kayla, future maman de 26 ans, abandonnée de tous, perdue et pleine de regrets. L´occasion rêvée de se reconstruire une vie parfaite… Encore faudrait-il que ce vieux fou soit bien Chronos !

    Kayla choisit de le croire et se retrouve embarquée pour un tas d´aventures dans le Temps, accompagnée de l´insupportable mais tellement beau Samuel, Gardien de l´Olympe, pour tenter de réparer ses erreurs.

    Une seule règle : ne pas chercher à sauver ceux qui sont destinés à mourir, sous peine de terribles représailles de la part d´Hadès, Roi des Morts.


    Et bien, il m'aura fallut du temps pour le sortir de ma Pile à Lire, mais ça y est ! J'ai fini par lire ton roman, Enel ! Premier point que je souligne, même s'il n'a en soit pas grand intérêt : ma soeur et une amie, l'ayant lu avant moi m'ont dit que Kayla était "énervante", "exaspérante" (bref, cette idée là). Mais ce qui est amusant, c'est que moi, je ne l'ai absolue pas vue comme ça . Comme quoi, d'un lecteur à l'autre, un livre ou un personnage peut être perçu de bien des façons.

    Et si je revenais au livre ?

    Honnêtement - et je ne dis pas ça parce qu'on se connait (un peu quand même, hein ^^) ou parce qu'on lit toutes les deux une certaine auteur américaine (qui elle aussi, s'amuse avec le panthéon grec) : ton livre m'a beaucoup plu ! Et j'en tiens pour preuve qu'à l'heure où j'écris la base papier de cette chronique, mon réveil indique 2h30 du matin, je viens de terminer ma lecture, et je m'étonnes d'ailleurs de pouvoir encore formuler des phrases qui ont un sens (je retranscris tel quel). Et si un livre me prive de quelques heures de sommeil, c'est que le récit est suffisamment bien mené pour moi pour me maintenir éveillée (et ce, malgré mon chat qui me fixe régulièrement d'un air de dire : "Tu vas bientôt l'éteindre cette lumière ?!").

    Bref, le livre donc...

    Je reviens sur le scénario, qui est vraiment original, et qui sort assez du lot par rapport à ce qui envahi dernièrement les librairies (et les dieux savent à quel point il est difficile de trouver un scénario original !). Je n'ai pas trouvé tes deux héros englués dans des stéréotypes qui m'auraient fait lever les yeux au ciel. Au contraire, Kayla casse un peu le modèle en étant une jeune mère célibataire, un peu paumée, incomprise de sa famille, mais qui essaie de s'en sortir seule. Elle a du caractère - ce qui la sauve compte tenu de sa situation et de son passé -, elle est butée et c'est assez "facile de la mettre en boule". Mais qui ne le serait pas à sa place ? Qui n'en voudrait pas au monde entier ? Pour moi son comportement est une des conséquences de son passé, de sa vie, ça me paraît compréhensible. Ça reste une question de point de vue mais sa personnalité m'a plu parce qu'elle est juste une âme meurtrie, qui a besoin d'être guérie, et du coup, son évolution au cours du récit a beaucoup de sens et donne de l'intérêt au livre. Sans cela, elle deviendrait un personnage "fade".
    [Oui oui, même avec des heures de sommeil en moins, parfois, je suis inspirée. C'est bon signe en général...]

    C'est au contact de  Samuel qu'elle va peu à peu trouver la paix, et refermer ses plaies...
    D'ailleurs, parlons-en de ce héros. Bonne idée de lui mettre un homme comme Samuel dans les pattes (petit bémol sur le prénom. J'adore Supernatural, mais j'aurais préféré quelque chose de plus "grec" pour le fils de biiiiiiiiiip). Il est parfait ! Enfin, personne n'est pas parfait mais le duo lui, est bien trouvé, car ils vont se "guérir" l'un l'autre. Leur rapprochement (quoique peut-être un peu rapide) coule de source.
    Autre petit point négatif (pour moi) : j'ai trouvé que le mystère sur les origines de Samuel était un peu trop vite résolu, dommage.
    Je ne l'ai pas trouvé trop mystérieux, mais je l'ai trouvé vraiment sympa et drôle à sa façon. Attachant aussi. Lui aussi a son caractère mais il en faut pour pouvoir suivre Kayla. Il la soutient quand elle est sur le point de s'effondrer et elle aussi, avec ses capacités humaines va prendre soin de lui par moments.
    Mais pour moi, ça devait pas de toute façon, être le grand mystère du roman (ça, c'est le côté "romance", mais il faut aussi une bonne intrigue, pour tenir en haleine).

    Parce que le véritable fil directeur repose surtout sur LA grande question : "Et si vous aviez le pouvoir de modifier votre passé pour changer votre présent, seriez-vous tentés ?
    Et si, croyant bien faire, vous ne faisiez qu'empirer les choses ?
    Les risques de l'effet papillon...

    Félicitations, le voyage dans le temps, ce n'est pas un sujet facile à mettre en page et à maîtriser sans faire d'erreur de calcul ou des incohérences dans le récit. Et pourtant, le texte est resté clair (même pour une lecture nocturne). Que Kayla, malgré les avertissements de Chronos, tente de sauver la vie de sa meilleure amie (faisant fi de l'expression "une vie pour une vie"), ne m'a pas étonné, je crois que j'aurais essayé aussi à sa place, quitte à devoir ensuite aller payer mon tribut à Hadès pour l'impertinence d'avoir essayé de duper un dieu. Le fait qu'elle soit prête à sacrifier sa propre vie en fait tout de même une véritable héroïne, pas quelqu'un de butée, puisqu'elle a pleinement conscience de ce qu'elle fait (même si Hadès va l'avoir à son propre jeu, ça n'est jamais aussi facile).

    Il lui arrive ensuite tout un tas d'aventures, que je ne détaillerais pas pour ne pas gâcher la lecture à d'autres. Kayla se promène d'une époque à l'autre, de son enfance à son adolescence (pas si éloignée), elle voit progressivement les changements qui s'opèrent, et ce qui reste inchangé.

    Et puis... les derniers chapitres. Et là... NON MAIS CA VA PAS ?! J'ai vraiment eut peur ! J'ai même faillit sauter des pages par dépit en me disant que cette fin était vraiment m***. Parce qu'après tout, tout concordait ! C'était peut-être ça, l'explication mais... mais...Et puis c'est pas juste !  (même si le côté Alice aux Pays des Merveilles, j'aime aussi). Un rêve ?... Non mais...
    Je me suis humblement faite avoir et j'ai ressenti une certaine déception/frustration

    Et là, j'ai lu l'épilogue, et j'ai pu m'endormir soulagée... Merci ^^

    Je suis prête pour le Tome 2 ! Le résumé donne envie...


    Site de l'auteur : http://eneltismae.blogspot.fr/

     

     


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