• Styxx, de Sherrilyn KenyonLECTURE EN VO

    Résumé 
    (Traduction par Dark-Hunters Francophone) :

      Juste à l’instant où  vous pensiez que l’Apocalypse était terminée…

    Il y a des siècles, Acheron a protégé la race humaine en emprisonnant un mal ancien résolu à tout détruire. Aujourd’hui, ce même mal a été délivré et il veut sa revanche.

    Bien que frère jumeau d’Acheron, Styxx n’a pas toujours été du côté de son frère. Ils ont passé plus de siècle à se battre plutôt qu’à se protéger l’un l’autre. Aujourd’hui, Styxx a une chance de prouver sa loyauté envers son frère, mais seulement s’il est prêt à négocier sa vie en échange de celle d’Acheron.

    Bethany est née pour réparer les erreurs qui ont entraîné l’emprisonnement de sa famille pour l’éternité. A présent elle est libre, rien ne pourra l’empêcher de respecter le marché qui les a libérés. Elle doit prendre la vie du dernier atlante et elle n’échouera pas. Mais les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent être et Acheron n’est pas le dernier de sa lignée.

    Styxx et Acheron doivent mettre de côté leur passé et apprendre à se faire confiance ou d’autres en souffriront.

    Pourtant il est difficile de risquer sa vie pour quelqu’un qui a autrefois essayé de prendre la vôtre, même lorsqu’il est votre jumeau, que les loyautés sont mise à mal et que vous ne pouvez vous fier à personne, pas même vous même, comment trouver le chemin pour revenir des ténèbres qui veulent consumer le monde entier ? En commençant par dévorer votre âme…


    L’annonce de la sortie de Styxx avait fait beaucoup de bruit chez les Menyons. Depuis presque un an, Sherrilyn Kenyon nous divulguait de petites informations  de temps à autre.

    Enfin il est disponible, et il fait autant d’émules que le livre d’Acheron. Autant vous dire que j’ai attendu cet énorme roman (836 pages, en grand format), avec impatience, plus encore après toutes les révélations faites dans Time Untime, le livre précédent. Comme beaucoup, je voulais aussi connaître l’autre côté du miroir, la vérité derrière les non-dits et les rumeurs de palais, car il est vrai que jusqu’à présent, que savions-nous de Styxx ? Car nous ne l’avons rencontré qu’à travers les yeux de ceux qui lui haïssent : Ryssa d’abord (dans  Acheron ) et Acheron ensuite.

    Styxx est donc l’extension du livre Acheron , son pendant… l’autre face d’une même monnaie. Le livre est d’ailleurs construit de la même façon : une partie pour révéler son passé, depuis sa naissance (presque 80% du livre) et une autre pour le voir évoluer dans notre époque moderne. Je suis d’ailleurs frustrée qu’il n’y ait que 200 pages consacrée à cette partie de sa vie, dont seulement une centaine à peine se passant dans les années 2012/2013, car il faut aussi revenir sur les apparitions précédentes de Styxx ( La Fille du Shaman et Acheron entre autre). Toutefois, son passé (et son présent) est des plus intéressant – plus intéressant pour moi que celui d’Acheron que j’avais trouvé au final, peu surprenant – car j’ai enfin pu voir ce qui se passait réellement à Didymos. Et ça ne m’a pas surpris de découvrir ce que Styxx a lui aussi enduré : je garde toujours à l’esprit que rien n’est jamais ce qu’il semble être dans les livres de Sherrilyn Kenyon.

    Et l’enfer commence dès sa naissance. Car Xerxes a douté de sa paternité pour chacun des deux garçons (après tout, les dieux sont suffisamment mesquins pour avoir imaginé ce subterfuge). Sa mère méprise les deux, et il y a aussi Ryssa. La douce Ryssa, si gentille avec son petit frère Acheron… comme j’ai eut envie de la tuer ! Comme j’ai eut envie de la frapper ! Sa stupidité et son aveuglement sont insupportables ! Elle est infecte avec Styxx qu’elle perçoit comme un enfant pourri gâté par son père, elle le rejette et l’insulte chaque fois qu’elle le voit alors que lui, du haut de ses cinq ans, continue de rechercher l’amour de sa sœur.
    Le seul qui l’aime vraiment, c’est son frère Acheron, et il l’aime en retour, autant que des frères jumeaux peuvent s’aimer. J’ai été surprise des capacités que Styxx possédait dès sa naissance mais qu’il cachait pour ne pas passer pour un « possédé ».
    Insultes, rejets, tortures, abus… on apprend que Styxx a lui aussi été la victime de la perversité des membres de sa famille.

    Dans cette histoire on revoit Apollon, si absent dans la série jusqu’à présent, alors qu’il est l’origine de beaucoup d’ennuis. Ce dernier est un élément très important du roman et se révèle tout aussi pervers et cruel – voire même plus en vérité – que sa sœur Artémis.

    En parallèle, c’est le panthéon atlante qui est mis en avant car l’héroïne de Styxx, Bethany, est une déesse.
    C’est aussi ça la « nouveauté » par rapport à Acheron : Styxx rencontre sa compagne alors qu’il était encore un mortel. Bethany est un personnage intéressant qui m’a intriguée dès l’instant où Sherrilyn Kenyon nous l’avait présentée, je trouvais plutôt ironique, compte tenu de la haine entre les deux frères, d’avoir choisi de mettre Styxx en couple avec une déesse atlante. D’autant plus que Styxx lui, est un Grec.
    La déesse, comme tout le monde (ou presque) hait Styxx mais ne le reconnait pas car Bethany est aveugle dans le monde des Hommes. De son côté il ne lui révèle pas son identité, appréciant le fait qu’on l’aime, enfin, pour ce qu’il est vraiment. A cet instant, je me suis dit que toute cette histoire allait mal finir, étant donné ce qu’il allait advenir du panthéon atlante. La cruauté d’Apollymi envers les siens n’épargnera pas Beth, ni Styxx par ricochets.

    Je n’irais pas jusqu’à dire que le livre de Styxx est meilleur que celui d’Acheron mais malgré tout, des deux il a été le plus inattendu : ce livre révèle énormément de choses, soit en faisant la lumière sur des évènements que nous croyons connaître déjà, soit en faisant référence aux personnages et aux livres précédents, comme notamment The Guardian  et Time Untime. Je savais également que quelques informations (mais c’est un bien grand mot) seraient données sur Savitar, ou au moins sur ses semblables, les Chthoniens… et je n’ai pas été déçue, même si ça ne fait pas beaucoup avancer le mystère… (Je ne peux pas vous en dire plus sans gâcher la surprise).

    Ce qui m’amène à vous parler des personnages secondaires, car en lisant Styxx, il ne faut pas seulement s’arrêter sur l’histoire personnelle du prince de Didymos. Les amis de Styxx sont très rares, j’ai beaucoup apprécié Galen, son maître d’armes, qui le considère comme un fils et la dévotion de ses soldats envers lui fait chaud au cœur. Ils sont au final, les seuls à le connaître vraiment, avec Bethany bien sûr… Acheron lui, n’ouvre les yeux qu’à la fin (mieux vaut tard que jamais me direz vous), ce qui m’a profondément énervée… j’ai détesté Acheron.
    Plus tard, on revoit aussi Alexion, Danger, Tory et Urian…

    Bien que la partie « présent » (comprenez chronologiquement après les évènements survenus dans Time Untime) soit (trop) courte pour moi (j’en voulais plus !). Quel final ! J’ai été ravie de revoir Seth, le héros de The Guardian – qui ne pouvait pas ne pas être là, compte tenu de l’importance donnée au panthéon égyptien dans Styxx – et Maahes aux côtés de Menyara. Tant de révélations en si peu de pages pourtant : des personnages qui ne sont pas ce qu’ils semblaient être (préparez-vous à deux surprises de tailles !) ; le projet de Noir et Azura qui fera bientôt un pas en avant (n’oublions pas les autres « Primals Gods ») et un cliffhanger qui ne présage vraiment rien de bon pour la suite mais dont on aura pu voir les prémices dans Time Untime. Un livre vraiment riche en petits indices donc, pour lequel j’ai sacrifié de nombreuses heures de sommeil…

    Maintenant j’attends avec impatience la sortie de  Son of No One… l’année prochaine !

     

     


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  • A l'ombre des falaises, de Chloé BourdonÉditions du Petit Caveau
    Collection : Sang d'âme

    Résumé : Nous sommes en 1901, dans un petit village des Cornouailles. Elisabeth vient de perdre son père et accepte difficilement la froideur de sa mère.

    L’été où elle quitte l’enfance, elle comprend que derrière les apparences d’une petite bourgeoisie provinciale obsédée par la peur du scandale, se dissimulent des drames insoupçonnables, et des monstres qui rôdent, les soirs de pleine lune, dans l’ombre des falaises.

    Deuxième lecture pour moi, d'une oeuvre publiée chez les éditions du Petit Caveau. J'ai décidé de poursuivre avec une histoire courte (onze petits chapitres), "A l"ombre des falaises", le premier roman de Chloé Bourdon. Je n'ai pas été déçue par le voyage, j'y ai trouvé (ou plutôt retrouvé) ce que je cherchais. Chloé Bourdon a même réussi à me surprendre, ce qui n'est plus si courant.

    La plume de l'auteur m'a immédiatement séduite, j'y ai retrouvé la noirceur et la mélancolie de certains livres romantiques du XIXe siècle que j'aime particulièrement.

    Nous sommes en 1901, le XIXe siècle vient justement de s'achever et l'histoire se passe en Angleterre, plus précisément à Birdcliff en Cornouailles, un petit village tranquille non loin de la mer.
    C'est ici que vit la jeune Elisabeth qui a treize ans quand on la rencontre.
    Elle perd brutalement son père et se retrouve seule face à une mère stricte et froide, qui l'ignore et l'infantilise comme si elle refusait de voir que sa fille grandi. Elisabeth peine donc à trouver sa véritable place dans le monde aristocratique dont elle est issue.

    Sa vie prend une tournure inattendue lorsque Lord Osborne revient après plusieurs années d'absence avec son fils, un métis du nom de Christopher. Ils s'installent dans son ancienne demeure, devenant les voisins de la famille d'Elisabeth. Un retour qui semble déranger sa mère et les autres nobles de la région.

    Elisabeth n'est plus une enfant, elle devient une adolescente d'une maturité surprenante pour son âge. Son corps change, elle a quatorze ans. Mais il y a quelque chose chez elle de plus mystérieux. Elle se sent oppressée par un secret familial qu'elle va peu à peu déterrer, et irrésistiblement attirée par le séduisant Chris Osborne, son aîné de quelques années sur lequel courts des rumeurs dérangeantes pour la société de l'époque.
    Un lien hors norme, intense et presque effrayant va les attirer l'un vers l'autre, de manière presque anormale, dangereuse et à la limite de l'immoralité.

    Christopher Osborne est un jeune aristocrate autour duquel flotte un parfum de scandale parfaitement assumé, il a le goût de l'interdit et respire la liberté et l'exotisme. J'ai vu en lui le fantôme d'Oscar Wilde ou Lord Byron, si décriés à leur époque pour leur vie scandaleuse et pourtant adulés et admirés par leurs pairs. Il en va de même pour le jeune Osborne, qui dérange mais fait rêver.

    Le mystère qui entoure le jeune homme, sa façon d'être en se moquant des on-dits de la société bienpensante va attirer la jeune Elisabeth comme un aimant, de manière presque hypnotique, et elle va se sentir enfin femme, et non petite-fille à ses côtés. Leur histoire va s'écrire dans le sang, elle n'est qu'un des piliers du roman.
    Des meurtres sanglants sont commis, et les changements brutaux qui vont avoir lieu dans la vie d'Elisabeth vont l'effrayer. Elle se sait différente, et elle cherche à comprendre. Comprendre pourquoi sa mère la rejette et ce qu'elle lui cache, et qui est réellement Lord Osborne.
    Tout ça, je l'ai découvert pas à pas, avec Elisabeth. Et j'ai compris que les secrets en apparence anodins, en cachaient de plus terribles. Pendant un instant, j'ai pensé au Dracula de Bram Stoker - dont Chris offre d'ailleurs un exemplaire à Elisabeth - et au couple formé par Mina Harker et Dracula. Un amour inconsidéré et destructeur qui entraîne invariablement vers la fin.

    L'attirance qu'éprouve Chris et Elisabeth l'un pour l'autre frôle l'indécence et donne un grand coup dans le politiquement correct, surtout vis à vis du jeune âge d'Elisabeth.
    Mais quel est réellement le lien qui les unis ? On ressent l'aspect anormal de cette attirance, peut-être aussi parce qu'elle est dérangeante. J'ai moi même été choquée par certaines révélations.
    Néanmoins, l'histoire est addictive, prit d'une certaine fascination morbide, on continue, on veut lire encore et encore. Cette passion fusionnelle est dévorante... Elisabeth, en voulant découvrir les secrets de sa famille, va invariablement sceller son destin, jusqu'à devenir cet être éternel qui nous raconte son histoire, écrite dans le sang et dans les larmes.

    Je n'en ai pas perdu une miette, jusqu'à la fin. Une fin étonnante, presque frustrante mais tellement juste, en accord parfait avec le reste du récit.

    Pour finir, je pourrais dire que c'est une histoire destinée à des lecteurs avertis, la noirceur du texte et certaines scènes flirtant dangereusement avec l'immoralité pourrait déranger. Mais il n'y a jamais rien de vulgaire, tout est parfaitement assumé par Chloé Bourdon et décrit avec justesse, donnant au final une oeuvre qui pourrait rivaliser selon moi avec les textes romantiques du XIXe siècle. Le thème vampirique classique est parfaitement maîtrisé.
    Le Romantisme est un genre littéraire propre au XIXe siècle et pourtant, en lisant des textes comme celui-ci je suis tentée d'y appliquer ce terme. Dans ce cas précis, je parlerais même de "Romantisme noir".
    Le sujet pourrait sans doute en choquer quelques uns mais je serais mal placée pour le déconseillé à un âge en particulier, ayant lu certains des romans d'Edgar Allan Poe à dix ans et Dracula à treize ans.
    A découvrir et à dévorer sans aucune modération.
    Je suis prête à lire d'autres livres de cette auteur s'ils ressemblent à celui-ci.

    Merci à Chloé Bourdon d'avoir ressuscité les vrais vampires, ceux qui vous séduisent et vous dévorent.
    Les lecteurs d'aujourd'hui semblent bien souvent les avoir oubliés.

     

     


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  • Résumé : Riley est bien mal en point lorsqu'elle se réveille nue dans une ruelle obscure à côté d'un cadavre. Poursuivie par des monstres difformes, elle veut à tout prix s'évader de là. En fuite, elle libère d'autres métamorphes chevaux retenus prisonniers, dont Kade, un bel étalon très séduisant. Mais la jeune femme ne peut pas se laisser distraire : sans aucun souvenir de comment elle en est arrivée dans ce laboratoire de recherches, elle ne sait pas non plus où ils sont.
    Or quand elle retrouve Rhoan, le Directoire se trouve dans l'impossibilité d'attraper leurs geôliers : le laboratoire a déjà été évacué...
    Parallèlement, Misha propose un marché à Riley : des informations sur ces recherches en échange d'un enfant de lui... Par ailleurs, Quinn est de retour dans sa vie, encore plus possessif et déterminé qu'avant...


    J'ai enchaîné avec le deuxième tome. Et je retrouve déjà Risa en fâcheuse posture (encore). J'ai comme l'impression qu'elle ne va jamais cesser de se mettre dans des situations impossibles, involontairement ou non, ce qui risque fort de devenir lassant. Mais bon, Riley à un atout, elle est loin d'être une fillette faible et terrorisée, elle sait se défendre.

    Cette fois, elle s'échappe d'un autre laboratoire sur le dos d'un étalon, un vrai, enfin, un métamorphe qui se trouve être un bel étalon (vous imaginez ce que vous voulez en lisant cette phrase). Alors Riley s'échappe donc, dans une superbe imitation de Lady Godiva (si vous ne savez pas qui est Lady Godiva, je vous encourage à chercher).

    Kade devient donc son amant n°4.
    Ce qui tombe bien puisque n°1 est mort, n°2 n'est pas un gentil et n°3 est un vampire absent et borné. Et comme Riley est une louve (et une femme), et que lui est un homme (en plus d'être un étalon), pourquoi hésiter, je vous le demande ? Même si c'est justifié, j'ai tout de même parfois du mal à admettre que ce soit devenu l'exemple à suivre pour ce genre de roman, d'enchaîner les conquêtes, sans se soucier des conséquences. Même si certains soutiennent le contraire, les sentiments ont de moins en moins leur place dans ces histoires, ce n'est que de l'attirance physique.
    Ce qui est ennuyeux dans le cas de Riley, c'est qu'invariablement, on s'attache à chacun de ses amants (sauf n°1 et n°2 en ce qui me concerne), mais qu'on se dit au final que ça ne vaut pas le coup, parce qu'elle va finir par les jeter. Ce n'est pas romantique, c'est un coup d'un soir (ou d'un livre) et c'est dommage que ça n'aille pas plus loin qu'un simple besoin de la louve de Riley. Mais passons...

    Dur de faire l'impasse cela dit, quand n°2 fait toujours partie de l'équation, parce qu'on en a besoin pour avoir des infos, et que Quinn, le n°3, réapparait. Bref...

    Le brouillard se dissipe par endroits mais s'épaissit aussi. Qui est vraiment derrière ces laboratoires qui expérimentent des hybridations sur les métamorphes et les vampires ? Riley mène l'enquête, accompagnée de Quinn et Kade, qui se sent directement concerné. Rhoan bien sûr, est de la partie. Le frère de Riley est un peu plus mis en avant, et on apprend quelques éléments sur lui, c'est un personnage que j'aime beaucoup (encore cette habitude de m'attacher aux personnages secondaires) et j'espère le voir un peu plus souvent.

    Une opportunité s'offre à Riley pour son avenir : malgré les expérimentations qu'elle a subit, il semble qu'elle puisse avoir un enfant mais à peu de temps pour se décider. Qui sera le père de cet enfant ? Je me suis amusée à deviner qui pourrait être cette âme soeur que cherche les loups, et j'ai cru le trouver en Kellen mais au final, j'en doute, par contre, qu'il devienne son régulier n°5 ça, c'est plus concevable.

    Je me rend compte que cet article ne reflète pas vraiment l'action autour des laboratoires et des manipulations génétiques. Tous ces éléments ne sont pas absents du romans, on avance pas à pas (très petits pas) vers des éléments nouveaux. Mais la vie personnelle de Riley est aussi l'un des élément important et l'avenir de sa lignée la préoccupe. D'autant que son frère a découvert qu'il était stérile. Elle veut avoir sa famille, mais craint aussi l'influence de ses gênes vampiriques, et à peur des effets secondaires des expériences dont elle a fait l'objet.
    En bref, elle est en pleine crise personnelle...

    La suite au prochain épisode...

     


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  • Amulettes, de Véronique AjarragRésumé : Lorsque le docteur Ian, psychiatre, reçoit pour la première fois sa mystérieuse patiente Agrippine et qu’il cède à sa requête de ne se consacrer qu’à son cas personnel pendant toute une semaine, il est loin d'imaginer qu'il ne sera pas simplement le témoin du récit fantastique de la jeune femme mais également l'un de ses principaux acteurs. Car, tel qu’elle le déclare, Agrippine est l'objet de réincarnations successives qui remontent jusqu’à la Mésopotamie ancienne, où son bien-aimé et elle, citoyens du royaume d’Uruk, furent condamnés pour l’éternité. Devant les arguments et la précision de son histoire, le docteur commence peu à peu à douter et ses certitudes vacillent.

    Et si depuis l’antiquité, tous les amants maudits n'avaient été qu'un seul et même couple?

    "Amulettes" est l'un de mes livres "Imaginales 2013". Ma lecture date de cet été et je pensais très sincèrement avoir écrit cette chronique, au moins sur le papier. Si je l'ai fait, je l'ai perdue... c'est donc "à froid" que je vais vous faire partager cette lecture.
    Ce livre est arrivé dans la bibliothèque par hasard, il ne faisait pas partie de ma liste (mais quand j'achète des livres, j'en prends toujours plus que prévu), en me rendant pour la première fois aux Imaginales, j'ai appris très vite et à mes dépends que c'était dangereux pour le porte-monnaie ! Bref, ce n'est pas le sujet.

    Véronique Ajarrag était présente et a su me vendre son roman il faut l'avouer.
    J'aime les histoires de vies antérieures.

    Il y a plusieurs narrateurs dans cette histoire, l'un d'eux est Ian, l'un des protagonistes principaux. Le jeune homme est psychiatre, et se défend devant l'ordre des médecins qui doivent statuer sur son sort : est-il capable d'exercer encore ? La raison de ce jugement est l'une de ses patientes, Agrippine... le lecteur apprend donc, progressivement, ce qui a amené Ian dans cette situation. Les retours en arrière sont fréquents dans ce livre. Entre les flash back d'Agrippine, le récit de Ian face aux médecins, et ce qui se passe ici et ailleurs, je me suis parfois égarée. Mais l'histoire à son intérêt malgré l'aspect parfois décousu du récit.
    Sur certains points, la défense de Ian m'a fait penser aux récits de Gullliver, qui essaie de prouver qu'il n'est pas fou et à bien fait tous ces voyages fabuleux. Et c'est aussi de cette façon que j'ai perçu ce roman, le lecteur aussi a besoin d'être convaincu.
    La démarche d'Agrippine auprès de Ian est peu commune. Elle lui demande de lui consacrer une semaine, période durant laquelle, il ne devra se consacrer qu'à son cas uniquement, étrange non ? Elle convainc, plutôt facilement, le jeune médecin, dont la curiosité prend le dessus.
    Et l'histoire d'Agrippine est particulière. Elle prétend être la réincarnation d'Ishtar (pas la déesse), une princesse sumérienne, qui a été maudite avec son amant, et qui ne cesse de se réincarner avec lui... mais d'autres les suivent, et à chaque fois, mettent un terme à leur amour. La mort les rattrape avant qu'ils n'aient pu se retrouver. Et c'est son aide qu'elle demande, elle veut comprendre.
    Elle veut aussi, rompre cette malédiction qui l'accable.
    Ian va accepter, au début par curiosité scientifique, puis avec un tout autre sentiment, qui va devenir obsessionnel. 

    On pourrait facilement croire que c'est cette histoire d'amour presque impossible qui prend toute la place du récit, il n'en est rien. Agrippine disparaît mystérieusement, enlevée. Par qui ? Pourquoi ? La malédiction l'a t-elle rattrapée ? Ou Ian se fait-il mener en bateau par une jeune femme à la santé mentale mise en doute ?
    C'est ce qui intrigue aussi dans "Amulettes", c'est qu'on ne sait pas vraiment ce qui est vrai ou faux.  Je voulais croire en l'histoire d'Agrippine mais par moments, j'ai douté. Est-ce que Ian n'est qu'une victime influencée par sa folie ? Ou est-ce que c'est bien plus que ça ? L'aspect changeant de la narration en rajoute, on se perd, on n'hésite... les idées se bousculent. La folie nous guetterait-elle aussi ? (Je ne sais pas si c'était voulu par l'auteur, mais c'est comme ça que je l'ai perçu par moments).

    On s'amuse à chercher qui est qui dans cette nouvelle vie, pour certains c'est évident, pour d'autres inattendus.

    Pour les points négatifs, certaines choses n'ont pas été, pour moi, assez développées, notamment les autres vies d'Agrippine. Tout est, à raisons, centré sur sa première vie, puisque c'est cette époque qui est à l'origine de la malédiction. Mais j'aurais aimé plus de détails. De la même façon, un dénouement plus long et moins facile aurait été appréciable.
    Malgré ma formation d'archéologue, je ne développerais pas mon avis sur l'aspect historique du roman, car la civilisation sumérienne n'est pas ma spécialité, donc je ne jugerais pas. Je tiens cependant à féliciter Véronique Ajarrag d'avoir fait ce choix risqué en traitant d'une civilisation qui, bien que passionnante, reste peu connue du public.

    Une lecture positive donc, avec un peu de négatif, j'ai passé un bon moment.

     


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  • Les Chevaliers d'Emeraude, Tome 2Résumé :

    Comment ces monstres redoutables parviennent-ils à s'infiltrer sur le territoire d'Enkidiev sans être repérés par les Chevaliers d'Emeraude ? En plus, Asbeth, le sorcier de l'Empereur, s'apprête à enlever Kira...

    Afin d'accroître sa puissance avant d'affronter ce redoutable homme-oiseau, le chef des Chevaliers, Wellan, se rend au Royaume des Ombres où il doit recevoir l'enseignement des Maîtres Magiciens.

    Là, il va découvrir un terrible secret...


    Bon réflexe de ma part d'avoir acheté les deux premiers tomes, car aussitôt le premier achevé, j'ai voulu connaître la suite et rester à Enkidiev.

    Première surprise, je ne m'attendais pas à ce que plusieurs années soient passées ! Les écuyers des Chevaliers ont grandi et prennent à leur tour des Ecuyers à leurs côtés. La guerre est imminente, il faut former des Chevaliers, rapidement. Kira ne rêve que d'une chose : devenir l'un d'eux, être Chevalier d'Emeraude et venger ses parents. Mais rien ne se passe comme l'aurait voulu la petite sholienne. Pour la protéger d'Amecareth et de ses Hommes-insectes, elle doit rester dans l'enceinte du château d'Emeraude. Son entêtement et sa difficulté à obéir aux ordres va par moments lui causer des ennuis. Oui, elle fait des erreurs. Mais sa détresse émeut facilement, elle se sent rejetée (à raisons) et se cherche des amis.
    Je me demande ce qui va advenir du chevalier Hadrian (non, je ne vous dirais pas qui il est) et si/et comment les autres vont apprendre son existence.

    Wellan continue d'aimer la défunte reine de Shola qui de son côté fait tout ce qui est en son pouvoir pour l'aider. Mais il y a la jeune Bridgess, devenue Chevalier, elle rêve de gagner malgré tout le coeur de son ancien maître.
    Les relations de Kira avec les Chevaliers évoluent, lentement et dans le bon sens. Mais Wellan lui, est toujours aussi distant - voyant en elle le souvenir de ce qui est arrivé à la reine de Shola - mais pour tenir sa promesse et la protéger, il va tout risquer. Et finalement, finir par faire un pas vers elle.

    Les derniers chapitres sont surprenants et inattendus... mais je n'ai pas le troisième livre sous la main. Zut.

     

     


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