• Tome 1 : Nuit de Sang

    Résumé
    : Jillian était une fille sans histoire jusqu’à ce qu’on la prenne en otage. Désormais, il ne lui reste plus qu’un choix à faire : mourir des mains de Declan, l’assassin dhampire qui la retient prisonnière, ou succomber aux effets secondaires du poison qu’on lui a injecté : la Belladone. Un venin qui fait d’elle l’arme ultime dans la guerre contre les vampires. Le seul espoir de Jill consiste à convaincre son kidnappeur de la relâcher, mais comment toucher le coeur d’un homme qui n’a jamais ressenti aucune émotion ?

    J'aime beaucoup Blade, il compte parmi mes personnage de Comics (Book) préférés... en voilà un qui dégomme les vampires avec classe et sans ciller. Mais pourquoi vous parler de Blade alors que je suis censée faire un article sur "Belladone", hein ? Tout simplement parce qu'en apprenant la naissance, la vie (et l’œuvre) de Declan - le héros - et bien j'ai eut l'impression de lire la biographie de Blade, et sans fausses notes, en plus ! Bon, allez, je dois avouer que l'histoire n'est pas aussi simpliste quand même, il y a pas mal de rebondissements inattendus (oui oui, même moi j'ai été surprise - agréablement - par une ou deux choses ) qui font que Declan n'est pas Blade, enfin, pas entièrement. Du coup, je dirais que pour l'originalité du scénario, c'est du déjà vu, mais comme j'aime bien Blade, et bien j'ai continué ma lecture.

    Oui parce que "Belladone" à un énorme point positif, on entre directement dans l'action, pas de prêchi-prêcha et du coup, à partir du moment où j'ai accroché, j'ai voulu savoir comment ça allait se terminer (tout en me disant que Belladone, c'est (normalement) une duologie et que donc, tout ne sera pas réglé dès le premier tome). Donc, côté personnages nous avons Declan (Blade donc...) : grand type taciturne, énigmatique, effrayant par son silence, son corps est couvert de cicatrices et il est borgne, l’œil arraché par une vampire au cours d'un de ses combats et maintenant caché par un bandeau (à défaut des lunettes noires). Et il a ce petit quelque chose en plus : son sérum. Tel un junkie il se l'injecte religieusement toutes les 3 heures, sans lui, sa part vampire ferait surface (comment ? Blade aussi à un sérum ? Bon, ben comme quoi...) alors il annihile toutes ses émotions (les émotions, c'est dangereux). Pas de sérum = danger (enfin, c'est surtout, pas de sérum = libre-arbitre, ce qui déplait). Mais bien sûr, arrive un moment dans l'histoire où, fatalement, il ne se l'injecte pas, il n'a pas le choix (si si, il est HS à ce moment là). C'est là qu'il remarque Jillian, qu'il ne voit plus comme la porteuse d'un poison (mortel)... mais comme une femme aussi. Jillian est assez attachante à sa façon, c'est une fille normale, l'intérimaire qui se retrouve contre son gré plongée dans un univers qu'elle n'imaginait pas réel en dehors des salles de cinéma. Par la force des choses, elle va accepter l'existence des vampires et des dhampires (non, mais sans blague, elle n'avait jamais vu Blade ? Au cinéma justement ! :D ).

    La mythologie (moderne) vampirique est là, avec le concept de nids, de grand maîtres (les rois) et les servants, mais abat également quelques clichés : crucifix, eau bénite... Une bonne histoire qui n'est pas une révolution mais que j'ai appréciée grâce à une intrigue plutôt bien menée sans être trop lourde, des personnages qui tiennent la routes (gentils comme méchants) et juste ce qu'il faut de romance, c'est à dire pas une tonne qui prend le pas sur l'histoire... parce que ce n'est pas toujours ça l'essentiel d'un bon roman, bon sang !! Même si ça fait toujours vibrer un peu quand c'est bien écrit.

    J'ai malgré tout regretté qu'on en (re)vienne très vite à l'image moderne des vampires, de ceux qui apparaissent partout en ce moment dans les romans fantastiques. Oui parce que - bien sûr - tous les vampires ne sont pas des monstres, hein (ben non).
    Mais où sont passés les vrais vampires ??? Qui ne considèrent les humains que comme de la nourriture ou des jouets éphémères ? Lestat ! Reviens !!!!! Non mais sérieusement, même s'ils sont séduisants, il faut arrêter de faire croire aux jeunes (et aux moins jeunes) qu'ils sont parfaits...

    Allez, j'achète la suite dès que je peux !


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  • Les Dossiers DresdenComme on me les a prêtés "pour voir" , je vais commencer cette série, avec les tomes sortis en français, histoire de les rendre rapidement à leur propriétaire.

    Donc c'est parti pour "Avis de Tempête", édité chez Milady !

    Résumé :

    Harry Dresden est le meilleur. Techniquement, c'est même le seul dans sa " catégorie " : c'est un magicien, un vrai. Aussi, lorsque la police de Chicago se trouve devant un cas qui dépasse ses compétences, c'est vers lui qu'elle se tourne. Car notre monde de tous les jours regorge en fait de choses étranges et magiques - dont la plupart ne s'entendent pas très bien avec les humains. C'est là qu'Harry entre en scène...

    Enfin j'ai lu Dresden, et bien oui, depuis le temps que ma sœur m'en parlait (depuis sa sortie) et insistait pour que j'essaie cette série ! J'ai  donc fini par rencontrer Harry - tous les bons magiciens s’appellent Harry - et son univers si particulier.

    Le récit est écrit à la première personne, c'est Harry qui nous raconte sa vie, son œuvre... ce qui permet un peu plus de liberté dans l'écriture. Le lecteur est interpellé parfois, et le héros nous décrit son quotidien et nous livre ses pensées avec un humour qui lui est propre et qui donne tout le ton du roman. S'il fallait faire un parallèle, c'est un peu le même style d'écriture que la série Anita Blake, mais avec un personnage masculin.

    Et quel homme ! Bien loin des stéréotypes. Harry est un magicien fauché qui peine à payer son loyer, il vit (ou survit ?) de son art dans un monde (le nôtre) qui de toute évidence, ne croit plus en ce genre de pouvoirs. Occasionnellement, il aide la police et surtout l'inspecteur Karrin Murphy... elle fait appelle à lui dès qu'elle se retrouve face à un cas hors norme. Elle le paie comme consultant, lui n'hésite pas à l'épauler, de son propre aveu il ne peut pas résister face à une jeune femme en détresse. Parce qu'Harry est un magicien gentleman, qui vous tient la porte au lieu de vous la claquer au nez ! Magicien, galant, grand, beau et mystérieux... je me suis vraiment interrogée sur la raison du peu de succès qu'il semble avoir auprès de la gente féminine. Bon, d'accord, il ne cherche pas non plus à les encourager... de mon point de vue, il a tout pour séduire, sans avoir à user de la magie. Certes, il a une épée de Damoclès au-dessus de la tête mais c'est un détail. Car depuis que Harry Dresden, alors qu'il était en légitime défense, a tué en utilisant la magie, violant ainsi la Première Loi : "Tu ne tueras point", Harry Dresden est en période probatoire et la "Blanche Confrérie", en la personne du sorcier Morgan, veille... Le danger ça pimente un peu une belle histoire ! Une enquête policière sur fond de magie, les bases de la série sont posées.

    La ville d'Harry c'est Chicago. Si un jour (lointain) je m'y rends, j'aimerais y trouver un bar comme celui de Mac, je suis un peu comme Harry sur ce point, j'aime ce genre de lieux à la fois pittoresques et mystiques, calmes. Le bar de Mac, c'est le pied à terre parfait pour les magiciens. De même, j'aime beaucoup  son appartement et j'imagine assez aisément l'ambiance qui y règne.

    De son entourage proche, on rencontre peu de gens, car il y a peu de monde autour de lui. Bob, est son "colocataire", si on peu qualifier ainsi un esprit emprisonné dans un crâne ; Mac, est donc le propriétaire, peu loquace, de son bar préféré... et il a aussi deux femmes dans sa vie. Murphy tout d'abord, une amie, peut-être pas une collègue (Harry n'est pas policier) mais leur relation est assez proche selon moi, d'une relation frère/soeur... on sent qu'ils se connaissent bien (même s'il est évident que Murphy ne connait pas le vrai visage d'Harry, elle fait un blocage sur la "vraie" magie), ils plaisantent entre eux, et on sent que Murphy tient à lui (sans arrières pensées).

    Malgré son peu de succès en matière de séduction, il attire l'attention de la charmante Susan Rodriguez, journaliste aux "Arcanes de Chicago", un tabloïd spécialisé dans les phénomènes paranormaux.

    Autre petit personnage qui m'a plu : son chat. Son ÉNORME chat (m'enfin Harry, entre nous, vu ce que tu lui donnes à manger c'est pas étonnant, hein ?), un félin caractériel répondant au nom de Mister.

    Je dirais que Dresden m'a plu pour plusieurs raisons : tout d'abord, c'est un héros... au milieu de toutes les héroïnes qui apparaissent partout en ce moment. Ça change ! Pas de romance ni de scènes de culs (pardonnez-moi l'expression), et ça aussi, c'est plaisant. Et pour une fois, pas de surdose de vampires et de lycans. Ce premier livre offre un vrai potentiel pour la suite... j'en redemande ! (Mais je ne suis pas - encore  - devenue accroc non plus...).

    Une série en péril (en France en tout cas)...

    Tout en lisant, j'ai essayé de comprendre ce qui clochait avec avec Harry Dresden. Histoire de mettre le doigts sur les éléments qui expliquaient le manque d'intérêt manifeste des lecteurs français pour cette série, qui malheureusement, c'est très mal vendue en France ce qui a poussé son éditeur français à suspendre la production des prochains tomes (et des premiers), faute de ventes suffisantes. Mais pourquoi, nom d'un troll ?! Malheureusement, je pense avoir trouvé, il suffit de chercher les points communs avec les autres séries tombées elles aussi au champs d'honneur (Kate Daniels, Jaz Parks...). Vous avez deviné ? Dans chacune d'elles - en comparaison avec d'autres séries très en vue en ce moment - il y a une absence quasi totale de romance ou de sexe. Constat troublant si ce n'est pas la cause... c'est navrant. Une bonne histoire ne se résume pas à ça ! Dans un roman, il y a d'abord une histoire, une intrigue, un fil directeur, un élément perturbateur. Il y a un but...

    Une romance sans histoire ou contexte particulier autour, c'est une simple histoire de culs (pardonnez encore) sans le moindre intérêt, puisqu'il n'y aucune surprise, aucune réflexion...
    Voilà la seule raison que j'ai trouvé pour justifier du peu de vente... ou alors, il faudrait que les lecteurs ayant abandonné Harry m'expliquent. Pourquoi ?

    Alors oui, Dresden n'est pas de ces hommes qui sautent sur tout ce qui bouge. Même s'il n'est pas de bois et admet que Susan à certains charmes, auxquels il résiste (courage Harry !). Mais il est évident qu'au fil des tomes leur relation évoluera... laissons le temps au temps.

    Non vraiment, j'ai adoré Harry et son humour particulier... et en cette période de crise, je compatis sincèrement à sa situation . J'encourage tous les amoureux du genre fantastique à découvrir cette série, s'y arrêter vaut vraiment le coup !

     


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  • Le Dit de Frontier - Tome 1


    "Musiques de la Frontière"Résumé :
    Début des années 2000... des enfants "différents" apparaissent dans des familles humaines. Doués de physiques et de pouvoirs étonnants, ils sont très vite assimilés aux changelings, les enfants-fées, et soupçonnés d'avoir été laissés en substitut des véritables enfants mortels. Commence alors une cabale sans précédent, aboutissant à l'abandon en masse de ces enfants dans des Centres, prisons et mouroirs gérés d'une poigne de fer. De cette génération perdue, et sous l'égide d'un chef charismatique, Shade, émergera une rébellion qui amènera ces enfants devenus grands à hanter nos cités, à mettre le feu dans les rues. À travers guerres des gangs et courses éperdues, sacrifices et actes de fraternité, suivez les destins de Shade et Ash, Fallen et Jay Hunter et Gift, d'une vie délivrée de ses chaînes vers un havre promis, une cité mythique au bord du monde. La ville-fée de Frontier, où les arbres poussent dans les maisons et la magie régit le quotidien.

    Un plongeon bouleversant dans l'univers imaginé par Léa Silhol. Musiques de la Fontière n'est pas un roman, c'est une anthologie, je regrette le fait que jamais, il n'y aura de suite, l'auteur ayant cessé d'écrire...
    Chaque nouvelle raconte "presque" la même histoire : la quête, parfois douloureuse, vers Frontier.
    J'ai aimé chacun des personnes, qu'ils soient fays, ou humains.

    Need et Gift sont les premiers que j'ai recontrés, sur le quai d'une gare, deux enfants en fuite, à la recherche de Frontier. Cet havre de paix, refuge de tous les fays. Need est une humaine pourtant mais elle ne pense qu'à une chose : éviter à son petit frère l'internement et la torture dans un Centre. Plus tard j'ai revu Gift, aujourd'hui il cherche et guide les jeunes fays égarés. Car le danger est toujours là, les enfants, ces "coucous" naissent encore dans les familles humaines et ils ne seront jamais acceptés à Normalité (voici le nom donné par les fays à notre monde)... heureusement, il y a des regs (les humains) qui les protègent et qui les aiment : Blue, Joy, Molly, Terry... Lauren.
    Ah ! Lauren, le tendre amour de Shade de Danaan - on dit de lui qu'il fut le premier à "naître fay", c'est qui les guida tous à Seuil (Frontier n'est que le nom que lui donne les Hommes). Lauren grâce à qui un jour, il neigea à Frontier... Et Need ? Elle a réussi à atteindre Frontier, avec Gift, y a grandi et s'y est mariée, avec un fay.

    Que dire d'autre ? J'ai aimé y aller, moi aussi...

    "Ils t'ont amené dans ce monde, et puis ils veulent te poser comme un paquet sur le seuil d'un Centre, et t'y oublier. T'y oublier parce que tu n'es pas conforme à ce qu'ils souhaitent, à leur vie bien rangée, où les choses sont droites et les meubles collent aux murs. Une vie où les gamins ne grimpent pas aux arbres au milieu de la nuit pour regarder la lune, ni ne rient en écoutant les ruisseaux. Où leurs visages ne sont pas des énigmes impossibles à déchiffrer. Ta vie à toi, la mienne. Une vie de rires et de silences, de regards éloquents.

    Comment peut-on décider qu'on n'appartient plus à quelqu'un, qu'un enfant qu'on a bercé cinq ans n'est plus notre enfant ? Parce qu'il se tait, parce qu'il écoute le vent, parce qu'il ne nous ressemble pas. Plus notre enfant...
    Mais je suis à toi, moi, Gift, je suis à toi."

    [Runaway Train]

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  • "Night Prince" est la série dérivée de "Chasseuse de la Nuit"

    J'ai récemment lu, et donc découvert, l'univers vampirique de Jeaniene Frost, en lisant sa série "Chasseuse de la Nuit", et comme beaucoup je pense, je suis tombée sous le charme de Vlad....je n'ai pas résisté à la tentation d'avoir cette série dérivée sur mon étagère...en anglais bien sûr !

    Résumé (traduit par la Gardienne) :

    C’est une mortelle aux pouvoirs obscurs…
    Après un accident tragique qui a marqué son corps et détruit ses rêves, Leila ne s’imaginait pas que le pire était à venir…
    Des pouvoirs terrifiants lui permettent de canaliser l’électricité et d’apprendre en un seul contact, les plus noirs secrets des personnes qu’elle touche ! Leila est donc vouée à une vie de solitude, jusqu’à ce qu’elle se fasse kidnapper par des créatures qui la forcent à lancer un signal de détresse au plus tristement célèbre vampire de l’histoire.
    C’est le prince de la nuit….
    Vlad Tepesh a inspiré la plus célèbre légende vampirique de tous les temps, mais quoi que vous fassiez ne l’appelez pas Dracula! Sa capacité à contrôler le feu a fait de lui l’un des vampires les plus craint au monde; mais ses ennemis ont trouvé une arme dont ils vont se servir contre lui: une magnifique humaine avec des pouvoirs à la hauteur des siens.
    Toutefois lorsque les deux se rencontrent, le feu de la passion les embrase, menaçant des les consumer tous deux. Il leur faudra donner tout ce qu’ils ont pour combattre un ennemi résolu à les faire périr dans les flammes…

    Once Burned, de Jeaniene FrostPremier tome du spin off de "Chasseuse de la nuit". Quand j'ai commencé les livres de Jeaniene Frost, j'ai instantanément été séduite par Vlad... le prince de Wallachie en personne, le voïvode. Un homme historique devenu légendaire qui a toujours piqué ma curiosité. J'ai tout de suite "craqué" pour cette "nouvelle version littéraire" imaginée par Jeaniene Frost, de celui qui est devenu sous la plume de Bram Stoker, le Prince des Ténèbres, le comte Dracula. Peu de temps après avoir lu le Tome 4 de "Chasseuse de la nuit", j'ai couru à ma librairie le commander... une semaine plus tard (le temps pour moi de lire les deux tomes du "Monde de la Chasseuse de la nuit"), je l'avais sur ma table de nuit.

    D'ailleurs, je précise que, d'un point de vue chronologique, il se situe après l'histoire de Mencheres... ("Le Monde de la chasseuse de la nuit " Tome 2 - L'étreinte des Ténèbres ).

    Oui, mais alors, mon avis dans tout ça ?

    Aucun regret ! Cette série tient ses promesses ! En tout cas, elle correspond à ce que j'imaginais, à ce que j'attendais. Je ne vais pas rappeler tous les détails de l'histoire, il suffit pour ça de lire le résumé en quatrième de couverture.

    Leila connait l'existence des vampires, elle travaille avec l'un d'eux. Il est à la fois son collègue et son meilleur (son seul) ami, et lui veille sur elle comme si elle était sa fille. Elle a des particularités qui l'empêchent d'avoir une véritable vie sociale. Suite à un accident qui coûta la vie à sa mère et lui valu de nombreuses cicatrices, elle est électrique, dans le vrai sens du terme. Elle peut aussi, par le touché (d'objets, mais de personne aussi parfois), voir l'avenir, ou le passé d'une personne... mais aussi se connecter à l'esprit des gens. C'est de cette manière qu'elle contacte Vlad, à la demande d'ennemis du vampire légendaire qui veulent savoir où le trouver.
    Prisonnière, elle en profite pour lui demander de l'aide... intrigué par ses pouvoirs, il accepte.

    Pour la protéger, Vlad l'emmène chez lui, en Roumanie. Oh, merci Madame Frost ! Je n'imaginais pas un livre consacré à Vlad qui ne se passerait pas dans les Carpates.

    Leila est une héroïne au caractère fort mais qui a aussi ses faiblesses, elle est loin d'être une jeune fille effarouchée, elle ne perd pas son sang-froid face aux ennemis et n'hésite pas à tenir tête à Vlad. Elle se moque de son obsession pour Dracula... et bien oui, parce qu'au départ, malgré toutes les évidences, elle pense avoir devant elle un vampire excentrique, prétentieux (ça, c'est un peu vrai), qui joue sur un nom qu'il s'est donné... alors elle va même jusqu'à se moquer un peu de la famille du prince. De quoi faire fumer notre cher Vlad !... et là, elle comprend son erreur de jugement. Je pensais voir Vlad exploser, au contraire... il l'apprécie davantage.

    Vlad porte un intérêt particulier à Leila, ses pouvoirs l'intrigue et il éprouve une certaine attirance pour elle. Ses pouvoirs "électriques" ne l'atteignent pas, lui qui est pyrokinésique. Et puis, elle a pu voir involontairement quelques bribes de son passé, une scène en particulier : Vlad au bord d'une rivière, pleurant sur le corps sans vie d'une femme qu'il tient dans ses bras. Les lecteurs de "Chasseuse de la nuit" se rappelleront de l'anecdote évoquée par Vlad... la mort de sa femme qui s'est suicidée en se jetant dans la rivière pour échapper à leurs ennemis.

    Il est égal à lui-même, et on en apprend davantage sur lui, sa personnalité. On découvre certains aspects qui peuvent le rendre plus fascinant, plus désirable aussi. Il ne cache pas à Leila qui la veut dans son lit, et auprès de lui, et qu'elle finira par y venir de son plein gré ! Mais il lui dit aussi ceci : "I can give you honesty, monogamy, and more passion than you can stand, but not love. That emotion died in me long ago, as I suspect you already know." ("Je peux te donner l'honnêteté, la monogamie, et plus de passion que tu ne pourras le supporter, mais pas d'amour. Cette émotion est morte en moi il y a longtemps, je suppose que vous le savez déjà.") Il avoue être très sélectif dans le choix de ses amantes, car même s'il peut tout perdre, son corps est la seule chose qui lui appartiendra toujours... alors il ne le partage pas avec la première venue. Et il ne lui a pas menti... de son propre aveu, il n'a eut que dix amantes, et deux épouses au cours de sa longue vie.

    Vlad ne l'aimera peut-être jamais... mais Leila elle, sachant pourtant dans quoi elle s'engageait, commence à l'aimer. Elle en oublie la mise en garde de son ami, qui lui a affirmé qu'il lui brisera le cœur.

    Le final m'a laissée sur ma faim... je veux la suite !!

    Sortie française le 22 février 2013, aux Editions Bragelonne
    Titre français : La Mort dans l'âme

     


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  • L'Étreinte des Ténèbres

    Le Monde de la chasseuse de la nuit - Tome 2Résumé :

    Kira Graceling, détective privé à Chicago, aurait dû passer son chemin. Mais son sens du devoir lui interdit d'ignorer les gémissements de douleur qu'elle entend. La victime, Mencheres, est un maître vampire qui pensait n'avoir plus rien à découvrir de la vie. Jusqu'à ce que Kira entre dans la sienne : intrépide, adorable et humaine, elle n'hésite pas à braver la mort pour le sauver. Il brûle d'amour pour elle, mais le danger se rapproche, et Mencheres doit choisir entre la femme qu'il désire et un plongeon dans la plus noire des magies .


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