• Die For Me - LECTURE VO -  
    Die For Me
    , d'Amy Plum - Revenants T1

    Résumé : Ma vie a toujours été délicieusement, magnifiquement normale. Mais il a suffit d'un instant pour que tout bascule. Soudainement, ma soeur Georgina et moi-même étions orphelines. On a rangé nos vies dans un garde-meuble et on a déménagé à Paris pour vivre avec nos grand-parents. Je savais que mon coeur brisé, ma vie brisée ne reviendraient jamais à la normale. Puis j'ai rencontré Vincent.
    Mystérieux, sexy, au charme déconcertant, Vincent Delacroix est apparut de nulle part et m'a fait perdre pied. D'un seul coup, mon coeur était en danger d'être brisé à nouveau, mais j'étais prête à laisser faire.
    Bien sûr, rien n'est jamais aussi simple, car Vincent n'est pas un humain normal, il a une destinée terrifiante, une destinée qui met sa vie en danger chaque jour. Il a aussi des ennemis...immortels, des ennemis meurtriers qui sont déterminés à le détruire lui et ceux de son espèce. Alors que je lutte pour rapiécer les fragments de ma vie, puis-je risquer de mettre mon coeur ainsi que ma vie et celle de ma famille en jeu pour donner une chance à l'amour ?

    Voilà un roman que j'ai lu avec plaisir. L'histoire est bien écrite, les personnages intéressants, raison pour laquelle j'ai l'intention de continuer ma lecture de cette petite trilogie. Die For Me peut être très vite lu - ce qui pourtant ne fut pas mon cas, d'abord parce que je lis toujours un peu moins vite lorsque c'est en anglais et ensuite parce que j'ai sans cesse été interrompue - l'histoire m'a captivée. Peut être parce que le thème du récit sort du lot dans l'univers de la littérature fantastique.

    Les Revenants ne sont pas des fantômes, mais des hommes ou des femmes qui sont morts en donnant leur vie pour en sauver une autre, et sont revenus. Pourquoi ? Pour continuer à sauver des vies... leur coeur bat, ils vieillissent mais si il leur arrive de mourir à nouveau, le compteur est remis à zéro pour eux, ils reviennent à l'âge qu'ils avaient à leur première mort.

    Et Kate rencontre quelques uns de ces revenants, à Paris... l'un d'eux, Charlotte, lui sauvera la vie. Et Vincent va peu à peu la charmer malgré la crainte qu'il lui inspire. La mort, elle ne veut plus la côtoyer. Tous ont été des combattants, ils sont morts pour leur patrie au cours de la première ou de la deuxième Guerre Mondiale, et ils vivent ensemble, comme une famille, un clan. J'ai vraiment aimé lire ce roman, découvrir cet univers qui reprend de manière innatendue l'idée des anges gardiens, c'est en tout cas de cette manière que j'ai perçu les Revenants. Ils sauvent des vies - jusqu'à risquer la leur (comme Charles qui va se jeter sur les rails du métro) - puis disparaissent. Mais jamais ils n'oublient toutes ces personnes, ils s'assurent qu'ils vont bien par la suite, et conservent leurs portraits, pour ne pas les oublier.

    Bien sûr, leur vie n'est pas idyllique, et Kate va très vite s'en apercevoir. Car si les Revenants font le bien et sauvent des vies, ils ont leurs opposés, leurs ennemis. Comme eux ils sont revenus, mais ont semé la mort autour d'eux.

    La suite, Until I Die, est dans ma PAL !

     


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  • Résumé du Tome 2 : La parade des ombres"Lady Pirate" de Mireille Calmel

    Vengeance! Tel est le mot qui habite le coeur de Mary Read tandis qu’elle galope sur la route de Venise. Son mari, son grand amour, l’homme pour qui elle avait posé les armes, a été sauvagement assassiné et sa fille, la toute petite Ann, enlevée. Mais Mary est pirate, elle est combattante, elle ne se résigne pas devant le malheur. De nouveau vêtue en homme, la rage au ventre, elle se lance sur les traces de celle qui a brisé sa vie, la diabolique Emma de Mortefontaine. Elle n’a qu’une piste pour la retrouver : un marquis vénitien qui détiendrait des informations capitales sur le trésor convoité par Emma. Plus fougueuse que jamais, rendue plus forte par les épreuves, Mary entre donc dans la folie de Venise, ville de toutes les mascarades et de toutes les intrigues. Dorénavant, sa vie sera faite d’errance, de combats et d’abordages, sur toutes les mers du globe. Inlassablement elle cherche à retrouver sa fille, et à comprendre quel est ce trésor fabuleux qui déchaîne tant de passion...

    Mary, sous les traits d'un homme a été corsaire auprès de Claude de Forbin, en tant que femme elle a été une épouse et reste une mère. Une mère qui pour se venger et retrouver la petite Ann, enlevée par Emma de Mortefontaine, ne va reculer devant rien. Avec l'aide de Forbin et de Corneille, elle reprend la mer, leur confie son fils Niklaus Junior et se rend à Venise. Là-bas, elle devient Maria et cherche à se rapprocher du marquis Batelli, qu'elle croit allié à Emma, dans l'intention de le tuer. Mais il n'est pas ce qu'il croyait, et c'est l'amour qu'elle va retrouver malgré la douleur qu'elle ressent encore depuis la mort de son époux. Il lui dévoile l'un de ses secrets, et son seul lien avec Emma, ce qu'elle convoite : un crâne de cristal, aux étranges pouvoirs. Il serait la clef d'un trésor fabuleux et confèrerait l'immortalité à son propriétaire.

    Mais très vite, l'océan rappelle Mary. Et elle n'y résiste pas, très vite, elle redevient Mary Read... mais elle ne veut plus se contenter du statut de corsaire. Le sang, les batailles... elle devient Mary Read, Lady Pirate aux yeux de tous et elle décide de ne plus cacher le fait qu'elle est bien une femme. Face à sa hargne au combat, tous la respecte, tous, jusqu'au célèbre BlackBeard. Les années passent, les pillages et les abordages deviennent son quotidien jusqu'à ce que le destin lui rappelle douloureusement sa vengeance...

    Un fois encore, Mireille Calmel manie l'histoire avec brio, car tous les personnages - exception de quelques uns, comme Corneille - ayant réellement existé (Claude de Forbin, Cormac, Jean Bart...) donnent une véritable profondeur au roman, qui en devient plus réaliste encore et nous donne envie d'en savoir plus sur ces personnes. Une chose possible grâce à la bibliographie que nous offre l'auteur à la fin du roman.
    A l'Histoire, elle associe un mystère universel encore d’actualité : le crâne de cristal.
    Et comme dans Le Bal des Louves, elle parle aussi de l'un des plus vieux rêves de l'humanité : la quête de l'immortalité. La seule entorse à l'histoire est la fin qu'elle choisi de donner à la carrière de pirate de Mary, une fin romanesque comme on les aime... tout comme ses liens avec Ann Bonny, autre femme pirate rendue célèbre en navigant aux côtés de John Rackam (lui aussi dans le roman)...

    Une belle aventure avec les plus célèbres des pirates des Caraïbes !


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  • Du jeudi 23 au dimanche 26 mai 2013
    à Epinal

    Les Imaginales 2013, à Epinal

    Liste des auteurs invités : http://www.imaginales.fr/pages/invites

    Je retiens bien sûr...

    Gail GARRIGER (Le Protectorat de l'Ombrelle)
    Alain GROUSSET... ça me rappelera mes années de collège !
    Alexandra IVY (Les Gardiens de l'Eternité)... pour ma soeur
    Henri LOEVENBRUCK (La Moïra ; La Gallica)
    Cassandra O'DONNELL (Rebecca Kean)


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  • Les Dossiers DresdenComme on me les a prêtés "pour voir" , je vais commencer cette série, avec les tomes sortis en français, histoire de les rendre rapidement à leur propriétaire.

    Donc c'est parti pour "Avis de Tempête", édité chez Milady !

    Résumé :

    Harry Dresden est le meilleur. Techniquement, c'est même le seul dans sa " catégorie " : c'est un magicien, un vrai. Aussi, lorsque la police de Chicago se trouve devant un cas qui dépasse ses compétences, c'est vers lui qu'elle se tourne. Car notre monde de tous les jours regorge en fait de choses étranges et magiques - dont la plupart ne s'entendent pas très bien avec les humains. C'est là qu'Harry entre en scène...

    Enfin j'ai lu Dresden, et bien oui, depuis le temps que ma sœur m'en parlait (depuis sa sortie) et insistait pour que j'essaie cette série ! J'ai  donc fini par rencontrer Harry - tous les bons magiciens s’appellent Harry - et son univers si particulier.

    Le récit est écrit à la première personne, c'est Harry qui nous raconte sa vie, son œuvre... ce qui permet un peu plus de liberté dans l'écriture. Le lecteur est interpellé parfois, et le héros nous décrit son quotidien et nous livre ses pensées avec un humour qui lui est propre et qui donne tout le ton du roman. S'il fallait faire un parallèle, c'est un peu le même style d'écriture que la série Anita Blake, mais avec un personnage masculin.

    Et quel homme ! Bien loin des stéréotypes. Harry est un magicien fauché qui peine à payer son loyer, il vit (ou survit ?) de son art dans un monde (le nôtre) qui de toute évidence, ne croit plus en ce genre de pouvoirs. Occasionnellement, il aide la police et surtout l'inspecteur Karrin Murphy... elle fait appelle à lui dès qu'elle se retrouve face à un cas hors norme. Elle le paie comme consultant, lui n'hésite pas à l'épauler, de son propre aveu il ne peut pas résister face à une jeune femme en détresse. Parce qu'Harry est un magicien gentleman, qui vous tient la porte au lieu de vous la claquer au nez ! Magicien, galant, grand, beau et mystérieux... je me suis vraiment interrogée sur la raison du peu de succès qu'il semble avoir auprès de la gente féminine. Bon, d'accord, il ne cherche pas non plus à les encourager... de mon point de vue, il a tout pour séduire, sans avoir à user de la magie. Certes, il a une épée de Damoclès au-dessus de la tête mais c'est un détail. Car depuis que Harry Dresden, alors qu'il était en légitime défense, a tué en utilisant la magie, violant ainsi la Première Loi : "Tu ne tueras point", Harry Dresden est en période probatoire et la "Blanche Confrérie", en la personne du sorcier Morgan, veille... Le danger ça pimente un peu une belle histoire ! Une enquête policière sur fond de magie, les bases de la série sont posées.

    La ville d'Harry c'est Chicago. Si un jour (lointain) je m'y rends, j'aimerais y trouver un bar comme celui de Mac, je suis un peu comme Harry sur ce point, j'aime ce genre de lieux à la fois pittoresques et mystiques, calmes. Le bar de Mac, c'est le pied à terre parfait pour les magiciens. De même, j'aime beaucoup  son appartement et j'imagine assez aisément l'ambiance qui y règne.

    De son entourage proche, on rencontre peu de gens, car il y a peu de monde autour de lui. Bob, est son "colocataire", si on peu qualifier ainsi un esprit emprisonné dans un crâne ; Mac, est donc le propriétaire, peu loquace, de son bar préféré... et il a aussi deux femmes dans sa vie. Murphy tout d'abord, une amie, peut-être pas une collègue (Harry n'est pas policier) mais leur relation est assez proche selon moi, d'une relation frère/soeur... on sent qu'ils se connaissent bien (même s'il est évident que Murphy ne connait pas le vrai visage d'Harry, elle fait un blocage sur la "vraie" magie), ils plaisantent entre eux, et on sent que Murphy tient à lui (sans arrières pensées).

    Malgré son peu de succès en matière de séduction, il attire l'attention de la charmante Susan Rodriguez, journaliste aux "Arcanes de Chicago", un tabloïd spécialisé dans les phénomènes paranormaux.

    Autre petit personnage qui m'a plu : son chat. Son ÉNORME chat (m'enfin Harry, entre nous, vu ce que tu lui donnes à manger c'est pas étonnant, hein ?), un félin caractériel répondant au nom de Mister.

    Je dirais que Dresden m'a plu pour plusieurs raisons : tout d'abord, c'est un héros... au milieu de toutes les héroïnes qui apparaissent partout en ce moment. Ça change ! Pas de romance ni de scènes de culs (pardonnez-moi l'expression), et ça aussi, c'est plaisant. Et pour une fois, pas de surdose de vampires et de lycans. Ce premier livre offre un vrai potentiel pour la suite... j'en redemande ! (Mais je ne suis pas - encore  - devenue accroc non plus...).

    Une série en péril (en France en tout cas)...

    Tout en lisant, j'ai essayé de comprendre ce qui clochait avec avec Harry Dresden. Histoire de mettre le doigts sur les éléments qui expliquaient le manque d'intérêt manifeste des lecteurs français pour cette série, qui malheureusement, c'est très mal vendue en France ce qui a poussé son éditeur français à suspendre la production des prochains tomes (et des premiers), faute de ventes suffisantes. Mais pourquoi, nom d'un troll ?! Malheureusement, je pense avoir trouvé, il suffit de chercher les points communs avec les autres séries tombées elles aussi au champs d'honneur (Kate Daniels, Jaz Parks...). Vous avez deviné ? Dans chacune d'elles - en comparaison avec d'autres séries très en vue en ce moment - il y a une absence quasi totale de romance ou de sexe. Constat troublant si ce n'est pas la cause... c'est navrant. Une bonne histoire ne se résume pas à ça ! Dans un roman, il y a d'abord une histoire, une intrigue, un fil directeur, un élément perturbateur. Il y a un but...

    Une romance sans histoire ou contexte particulier autour, c'est une simple histoire de culs (pardonnez encore) sans le moindre intérêt, puisqu'il n'y aucune surprise, aucune réflexion...
    Voilà la seule raison que j'ai trouvé pour justifier du peu de vente... ou alors, il faudrait que les lecteurs ayant abandonné Harry m'expliquent. Pourquoi ?

    Alors oui, Dresden n'est pas de ces hommes qui sautent sur tout ce qui bouge. Même s'il n'est pas de bois et admet que Susan à certains charmes, auxquels il résiste (courage Harry !). Mais il est évident qu'au fil des tomes leur relation évoluera... laissons le temps au temps.

    Non vraiment, j'ai adoré Harry et son humour particulier... et en cette période de crise, je compatis sincèrement à sa situation . J'encourage tous les amoureux du genre fantastique à découvrir cette série, s'y arrêter vaut vraiment le coup !

     


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  • Très petit livre, acheté sur un coup de tête, un peu comme un "livre d'appoint" , il faisait partie de ces livres rangés parfois sur un présentoir à côté de la caisse des librairies. En attendant que je trouve une édition plus belle et volumineuse (et qui me convienne, ô maniaque que je suis !) de ces correspondances. ce petit livre fera l'affaire. Et le soir même, entre deux romans (Lady Pirate et le Chevalier d'Eon) je me suis mise à lire quelques unes des lettres qu'Alfred de Musset et George Sand s'échangèrent entre Paris et Venise.

    Mais situons le contexte, en juin 1833, George Sand rencontre Alfred de Musset, et leur correspondance commence aussitôt. Elle lui envoie un exemplaire de Lélia, l'invite chez elle et rapidement, ils ne se quittent plus. Ils s'inspirent l'un de l’autre, relisent ensemble leurs textes et écrivent.
    En décembre, ils partent pour l'Italie... là-bas, elle tombe malade et lui court dans les bordels de Venise. Quand il tombe malade à son tour pendant plusieurs semaines, elle prend son médecin, Pagello, pour amant. Musset rétablit, la quitte et regagne Paris seul... Jusqu'en janvier 1835, ils vont se trouver et se séparer deux fois.

    Je m'attendais à des reproches de la part de l'un et de l'autre, il n'en est rien, bien au contraire. Il ressort de cette correspondance une profonde amitié et un amour qui n'a pas entièrement disparu. C'est une correspondance entre deux écrivains de talent, et également de deux amoureux (éternels peut-être ?). Même officiellement séparés ils restent proches et malgré les infidélités de l'un comme de l'autre, un profond respect et une confiance sans failles transparait dans ces lettres. J'ai souri par exemple lorsque George Sand, depuis l'Italie, pressée par son éditeur Bulloz à qui elle vient d'envoyé son manuscrit d'André, écrit à Musset : "Aie la bonté d'en corriger les épreuves, veux-tu mon enfant ? [...] Ensuite il y a une grande portion de manuscrit, celle que tu as emporté je crois, où j'ai oublié de faire la division des chapitres. Arrange cela, et fais concorder les chiffres que j'ai laissés en blanc avec les précédents. Enfin corrige les mots bêtes, les redites, les fautes de français (...)" Puis ajoute qu'elle lui confie la charge de quelques achats à lui envoyer, lui faisant confiance pour se payer sur la somme que Bulloz lui doit à elle (sans crainte qu'il ne le dépense pour lui).

    Elle commence à travailler sur "Lettres à un voyageur", fruit de ces correspondances avec plusieurs de ses amis, dont Musset, et puisqu'il est concerné par certaines d'entre elles, elle les lui envoie et demande sa critique. Lui donnant le droit de jeter (voire de brûler) les lettres s'il est en désaccord avec ce qu'elle y dit de lui. Face aux critiques, ils se défendent mutuellement. Plus étonnant, malgré un amour toujours présent - plus évident peut-être à travers les propos de Musset - ils s'encouragent à retrouver le bonheur et l'amour ailleurs.

    Reproches, réconciliations, amour et amitié. Tout se mélange alors que l'un et l'autre pensent à écrire leur histoire, ce qu'ils feront, dans les Confessions d'un enfant du siècle pour Musset, et dans Elle et lui pour Sand. Voilà pourquoi ils sont pour moi, tous les deux indissociables dans ma bibliothèque et partage la même étagère...


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