• Les Dossiers DresdenComme on me les a prêtés "pour voir" , je vais commencer cette série, avec les tomes sortis en français, histoire de les rendre rapidement à leur propriétaire.

    Donc c'est parti pour "Avis de Tempête", édité chez Milady !

    Résumé :

    Harry Dresden est le meilleur. Techniquement, c'est même le seul dans sa " catégorie " : c'est un magicien, un vrai. Aussi, lorsque la police de Chicago se trouve devant un cas qui dépasse ses compétences, c'est vers lui qu'elle se tourne. Car notre monde de tous les jours regorge en fait de choses étranges et magiques - dont la plupart ne s'entendent pas très bien avec les humains. C'est là qu'Harry entre en scène...

    Enfin j'ai lu Dresden, et bien oui, depuis le temps que ma sœur m'en parlait (depuis sa sortie) et insistait pour que j'essaie cette série ! J'ai  donc fini par rencontrer Harry - tous les bons magiciens s’appellent Harry - et son univers si particulier.

    Le récit est écrit à la première personne, c'est Harry qui nous raconte sa vie, son œuvre... ce qui permet un peu plus de liberté dans l'écriture. Le lecteur est interpellé parfois, et le héros nous décrit son quotidien et nous livre ses pensées avec un humour qui lui est propre et qui donne tout le ton du roman. S'il fallait faire un parallèle, c'est un peu le même style d'écriture que la série Anita Blake, mais avec un personnage masculin.

    Et quel homme ! Bien loin des stéréotypes. Harry est un magicien fauché qui peine à payer son loyer, il vit (ou survit ?) de son art dans un monde (le nôtre) qui de toute évidence, ne croit plus en ce genre de pouvoirs. Occasionnellement, il aide la police et surtout l'inspecteur Karrin Murphy... elle fait appelle à lui dès qu'elle se retrouve face à un cas hors norme. Elle le paie comme consultant, lui n'hésite pas à l'épauler, de son propre aveu il ne peut pas résister face à une jeune femme en détresse. Parce qu'Harry est un magicien gentleman, qui vous tient la porte au lieu de vous la claquer au nez ! Magicien, galant, grand, beau et mystérieux... je me suis vraiment interrogée sur la raison du peu de succès qu'il semble avoir auprès de la gente féminine. Bon, d'accord, il ne cherche pas non plus à les encourager... de mon point de vue, il a tout pour séduire, sans avoir à user de la magie. Certes, il a une épée de Damoclès au-dessus de la tête mais c'est un détail. Car depuis que Harry Dresden, alors qu'il était en légitime défense, a tué en utilisant la magie, violant ainsi la Première Loi : "Tu ne tueras point", Harry Dresden est en période probatoire et la "Blanche Confrérie", en la personne du sorcier Morgan, veille... Le danger ça pimente un peu une belle histoire ! Une enquête policière sur fond de magie, les bases de la série sont posées.

    La ville d'Harry c'est Chicago. Si un jour (lointain) je m'y rends, j'aimerais y trouver un bar comme celui de Mac, je suis un peu comme Harry sur ce point, j'aime ce genre de lieux à la fois pittoresques et mystiques, calmes. Le bar de Mac, c'est le pied à terre parfait pour les magiciens. De même, j'aime beaucoup  son appartement et j'imagine assez aisément l'ambiance qui y règne.

    De son entourage proche, on rencontre peu de gens, car il y a peu de monde autour de lui. Bob, est son "colocataire", si on peu qualifier ainsi un esprit emprisonné dans un crâne ; Mac, est donc le propriétaire, peu loquace, de son bar préféré... et il a aussi deux femmes dans sa vie. Murphy tout d'abord, une amie, peut-être pas une collègue (Harry n'est pas policier) mais leur relation est assez proche selon moi, d'une relation frère/soeur... on sent qu'ils se connaissent bien (même s'il est évident que Murphy ne connait pas le vrai visage d'Harry, elle fait un blocage sur la "vraie" magie), ils plaisantent entre eux, et on sent que Murphy tient à lui (sans arrières pensées).

    Malgré son peu de succès en matière de séduction, il attire l'attention de la charmante Susan Rodriguez, journaliste aux "Arcanes de Chicago", un tabloïd spécialisé dans les phénomènes paranormaux.

    Autre petit personnage qui m'a plu : son chat. Son ÉNORME chat (m'enfin Harry, entre nous, vu ce que tu lui donnes à manger c'est pas étonnant, hein ?), un félin caractériel répondant au nom de Mister.

    Je dirais que Dresden m'a plu pour plusieurs raisons : tout d'abord, c'est un héros... au milieu de toutes les héroïnes qui apparaissent partout en ce moment. Ça change ! Pas de romance ni de scènes de culs (pardonnez-moi l'expression), et ça aussi, c'est plaisant. Et pour une fois, pas de surdose de vampires et de lycans. Ce premier livre offre un vrai potentiel pour la suite... j'en redemande ! (Mais je ne suis pas - encore  - devenue accroc non plus...).

    Une série en péril (en France en tout cas)...

    Tout en lisant, j'ai essayé de comprendre ce qui clochait avec avec Harry Dresden. Histoire de mettre le doigts sur les éléments qui expliquaient le manque d'intérêt manifeste des lecteurs français pour cette série, qui malheureusement, c'est très mal vendue en France ce qui a poussé son éditeur français à suspendre la production des prochains tomes (et des premiers), faute de ventes suffisantes. Mais pourquoi, nom d'un troll ?! Malheureusement, je pense avoir trouvé, il suffit de chercher les points communs avec les autres séries tombées elles aussi au champs d'honneur (Kate Daniels, Jaz Parks...). Vous avez deviné ? Dans chacune d'elles - en comparaison avec d'autres séries très en vue en ce moment - il y a une absence quasi totale de romance ou de sexe. Constat troublant si ce n'est pas la cause... c'est navrant. Une bonne histoire ne se résume pas à ça ! Dans un roman, il y a d'abord une histoire, une intrigue, un fil directeur, un élément perturbateur. Il y a un but...

    Une romance sans histoire ou contexte particulier autour, c'est une simple histoire de culs (pardonnez encore) sans le moindre intérêt, puisqu'il n'y aucune surprise, aucune réflexion...
    Voilà la seule raison que j'ai trouvé pour justifier du peu de vente... ou alors, il faudrait que les lecteurs ayant abandonné Harry m'expliquent. Pourquoi ?

    Alors oui, Dresden n'est pas de ces hommes qui sautent sur tout ce qui bouge. Même s'il n'est pas de bois et admet que Susan à certains charmes, auxquels il résiste (courage Harry !). Mais il est évident qu'au fil des tomes leur relation évoluera... laissons le temps au temps.

    Non vraiment, j'ai adoré Harry et son humour particulier... et en cette période de crise, je compatis sincèrement à sa situation . J'encourage tous les amoureux du genre fantastique à découvrir cette série, s'y arrêter vaut vraiment le coup !

     


    2 commentaires
  • Très petit livre, acheté sur un coup de tête, un peu comme un "livre d'appoint" , il faisait partie de ces livres rangés parfois sur un présentoir à côté de la caisse des librairies. En attendant que je trouve une édition plus belle et volumineuse (et qui me convienne, ô maniaque que je suis !) de ces correspondances. ce petit livre fera l'affaire. Et le soir même, entre deux romans (Lady Pirate et le Chevalier d'Eon) je me suis mise à lire quelques unes des lettres qu'Alfred de Musset et George Sand s'échangèrent entre Paris et Venise.

    Mais situons le contexte, en juin 1833, George Sand rencontre Alfred de Musset, et leur correspondance commence aussitôt. Elle lui envoie un exemplaire de Lélia, l'invite chez elle et rapidement, ils ne se quittent plus. Ils s'inspirent l'un de l’autre, relisent ensemble leurs textes et écrivent.
    En décembre, ils partent pour l'Italie... là-bas, elle tombe malade et lui court dans les bordels de Venise. Quand il tombe malade à son tour pendant plusieurs semaines, elle prend son médecin, Pagello, pour amant. Musset rétablit, la quitte et regagne Paris seul... Jusqu'en janvier 1835, ils vont se trouver et se séparer deux fois.

    Je m'attendais à des reproches de la part de l'un et de l'autre, il n'en est rien, bien au contraire. Il ressort de cette correspondance une profonde amitié et un amour qui n'a pas entièrement disparu. C'est une correspondance entre deux écrivains de talent, et également de deux amoureux (éternels peut-être ?). Même officiellement séparés ils restent proches et malgré les infidélités de l'un comme de l'autre, un profond respect et une confiance sans failles transparait dans ces lettres. J'ai souri par exemple lorsque George Sand, depuis l'Italie, pressée par son éditeur Bulloz à qui elle vient d'envoyé son manuscrit d'André, écrit à Musset : "Aie la bonté d'en corriger les épreuves, veux-tu mon enfant ? [...] Ensuite il y a une grande portion de manuscrit, celle que tu as emporté je crois, où j'ai oublié de faire la division des chapitres. Arrange cela, et fais concorder les chiffres que j'ai laissés en blanc avec les précédents. Enfin corrige les mots bêtes, les redites, les fautes de français (...)" Puis ajoute qu'elle lui confie la charge de quelques achats à lui envoyer, lui faisant confiance pour se payer sur la somme que Bulloz lui doit à elle (sans crainte qu'il ne le dépense pour lui).

    Elle commence à travailler sur "Lettres à un voyageur", fruit de ces correspondances avec plusieurs de ses amis, dont Musset, et puisqu'il est concerné par certaines d'entre elles, elle les lui envoie et demande sa critique. Lui donnant le droit de jeter (voire de brûler) les lettres s'il est en désaccord avec ce qu'elle y dit de lui. Face aux critiques, ils se défendent mutuellement. Plus étonnant, malgré un amour toujours présent - plus évident peut-être à travers les propos de Musset - ils s'encouragent à retrouver le bonheur et l'amour ailleurs.

    Reproches, réconciliations, amour et amitié. Tout se mélange alors que l'un et l'autre pensent à écrire leur histoire, ce qu'ils feront, dans les Confessions d'un enfant du siècle pour Musset, et dans Elle et lui pour Sand. Voilà pourquoi ils sont pour moi, tous les deux indissociables dans ma bibliothèque et partage la même étagère...


    votre commentaire
  • Dark-Hunters #6 - Night Play (Jeux Nocturnes)Résumé : Bride McTierney a eu sa dose avec les hommes. Ils ne valent rien, sont égocentriques, et ne l’ont jamais aimé pour ce qu’elle est. Mais si elle se targue d'être indépendante, au fond, elle aspire toujours à un chevalier en armure étincelante. Elle ne s'attendait pas à ce que son chevalier en armure étincelante est une fourrure brillante ...
     
    Mortel et torturé, Vane Kattalakis n'est pas ce qu'il semble être. La plupart des femmes se plaignent que leurs petits amis sont des chiens. Dans le cas de Bride, le sien est un loup. Un loup Were-Hunter. Recherché par ses ennemis qui le veulent mort, Vane n'est pas à la recherche d'une compagne. Mais les Parques ont marquées Bride comme la sienne. Maintenant, il a trois semaines pour la convaincre que le surnaturel est réel ou il passera le reste de sa vie de loup en eunuque, aucun loup qui se respecte ne peut accepter ça...
     
    Mais comment un loup peut convaincre une humaine de lui confier sa vie alors que ses ennemis sont si proches du but ? Dans le monde des Were-Hunters, c’est la loi de la jungle. Et seul un mâle alpha peut gagner.


    Night Play (Jeux nocturnes en français), est le premier livre de la série à mettre en scène un Were-Hunter (traduit (trop) simplement "Garou" en français). Et on retrouve Vane Kattalakis (le loup arrivé avec toute sa meute dans "Night Embrace" (La fille du shaman) à la Nouvelle-Orléans. Un loup encore meurtri par les évènements survenus dans le troisième tome.

    Le ton du livre est toujours un peu trop romance à mon goût mais je dois dire que l'histoire de fond est un tout petit peu plus captivante que les livres précédents. Sans doute parce qu'on y rencontre enfin plus en détails cette autre branche de Chasseur (Hunter), et leurs spécificités. Ainsi on comprend la différence, énorme, entre les Katagarias et les Arcadiens, des termes utilisés dans les livres précédents mais après comparaisons, ils s'avèrent qu'ils ont été complètement effacés de la traduction française. Je n'en comprend pas la raison, car il est clair que Katagarias et Arcadiens auront leur importance dans la suite, car Vane n'est pas le seul à évoluer dans ce monde qui s'avère, d'un livre à l'autre, beaucoup plus complexe qu'il n'y parait au premier abord.

    C'est deux "catégories" de Were-Hunter se livrent une guerre éternelle, et c'est ce conflit qui est mit en lumière dans ce roman. Un conflit qui n'était pas non plus une nouveauté puisqu'il avait déjà été évoqué dans Dragonswan. Mais là, il s'agit d'un roman, dont l'auteur peut se permettre de détailler un peu plus les choses, d'expliquer la complexité des relations entre les divers personnages, leurs animosités, etc... on découvre l'origine, avec la légende du roi Lycaon, revisitée par Sherrilyn Kenyon.

    Ce qui est intéressant, c'est que Vane porte le le nom de Kattalakis, tout comme Sebastian, le dragon (héros de Dragonswan), ils sont donc en famille. La question, qui n'a pas de réponse dans ce roman est : comment un dragon et un loup peuvent être en famille ? Je le découvrirais peut-être un jour... la série est loin de s'arrêter, on ne va pas tout apprendre en même temps.

    Dark-Hunters #6 - Night Play (Jeux Nocturnes)Pour le côté romance entre Vane et Bride, leur couple était prévisible, car déjà dans La fille du shaman, Vane avait montré un intérêt timide pour l'amie de Sunshine. Mais ce qui change un peu des "codes" et un peu "clichés" des romances, c'est que Bride est très loin de la jeune femme à la taille mannequin, elle est même un peu forte (même si la traductrice l'a fait beaucoup maigrir en lui étiquetant un petit 38/40). Bride est donc une héroïne bien en chaire, qui fait fantasmer notre loup, loin de se satisfaire d'os.

    J'aime assez l'idée que l'auteur est choisit une héroïne "hors normes". Une femme avec des complexes, en somme une femme "normale". Et que dire de Vane : l'homme idéal ? Je vous laisse juge en vous lançant dans l'histoire !


    votre commentaire
  • Kiss of the Night (La descendante d'Apollon)Tome 5 de la série des Dark-Hunters

    Résumé :

    Il se dit chez les Apollites, et les Daimons surtout, que si la dernière descendante d’Apollon est tuée, leur malédiction sera levée. Cassandra Peters est donc en danger… Mais protégée aussi par les dieux eux-mêmes, car si elle meurt, les conséquences seront terribles .Au cours d’une soirée, elle croise un homme dont elle ignore le nom mais vers qui elle est attirée sans vraiment savoir pourquoi…

    Wulf est un Dark-Hunter maudit. Ceux qui le croisent l’oublient presque aussitôt, exception faite de ses semblables, de ses ennemis et des dieux… Alors une chose l’intrigue : pourquoi cette jeune femme ne l’oubli-t-elle pas ? Il comprend alors qu’il doit la protéger… mais qu’elle est aussi condamnée, comme tous ceux de son espèce….

    Que j’ai eut du mal à me procurer ce livre. Il est, par la force des choses, le seul que je n’ai pas lu « dans l’ordre », car à l’époque, il n’était plus disponible, en rupture de stock et ce…même dans sa version originale. Après des mois d’attente, j’ai enfin eut la VO entre les mains, et je me suis empressée de le lire…et à ma grande surprise, avec une grande facilité.   C’est un tome particulier car l’action se déroule pendant une période très longue qui, on s’en rend compte au fur et à mesure de la lecture, correspond à celle des livres précédents. Ainsi on voit des correspondances avec les livres de Kyrian, Talon et Zarek…c’est l’illustration du fait que plusieurs histoires se déroulent simultanément parfois.

    Cassandra et Wulf forme un couple particulier, les « premiers » du genre que l’on rencontre. Elle est à moitié Apollite mais protégée par une servante d’Artémis. Lui, est un Dark-Hunter particulier, car jamais il n’a voulu entrer dans les rangs d’Artémis. On ne lui a pas donné le choix…vous découvrirez son histoire en le lisant…

    Wulf a aussi sa propre malédiction : tous l’oublient quelques instants après l’avoir rencontré (exception faite des dieux, des Dark-Hunters et des Apollites). Parce que les personnes issues de son sang semblent immunisées, il est le seul Dark-Hunters qui a encore un lien avec des membres de sa famille…qui sont devenus, au fil des années, ses écuyers.

    Même si on commence à détester Apollon autant que sa sœur…on comprend qu’il serait très dangereux pour l’humanité, si le dieu venait à mourir… même que ses descendants. D’où l’importance de Cassandra… Grâce à cette histoire, on comprend mieux qui sont les Apollites, et leurs différences avec les Daimons. On les prend en pitié, on s’attache, car ils sont si humains…et courageux aussi face à leur mort annoncée. Comment réagirait-on si la date précise de notre mort nous était donnée ? Le fait que certains d’entre eux aient choisi une vie de damnés on devenant Daimon se conçoit.

    Kiss of the Night (La descendante d'Apollon)On « découvre » Urian, le fils de Stryker…et son amour inconditionnel pour Phoebe, la sœur de Cassandra, dont il cache l’existence à son père. Et on comprend pourquoi par la suite, Urian déteste à ce point son géniteur…Urian est aussi la preuve que tous les Daimons ne sont pas mauvais. Et qu’on peut espérer la rédemption de quelques uns d’entre eux.

    Et on en apprend aussi davantage sur Katra, l’étrange jeune femme, jeune déesse semble t’il, amie de Simi et qui vient en aide à Acheron dans Prédatrice de la nuit…bien que ce dernier semble totalement ignorer son existence.

    La Descendante d’Apollon fait aussi partie des romans de la saga les mieux traduits…même si le texte n’est pas « intégral », on ne décèle pas trop de fausses notes. L’attachement de Wulf à Cassandra et à leur enfant est inconditionnel…la lettre qu’il veut laisser à son fils dans laquelle il lui explique qui était sa mère (étant en partie Apollite, son destin est scellé), donnera la larme à l’œil aux plus sensibles des lecteurs.

    Un joli récit, plein d’amour, de joie…mais de tristesse aussi…


    votre commentaire
  • Nouvelle : A Dark-Hunter ChristmasRésumé :

     C'est bientôt Noël, un nouveau Dark-Hunter vient d'être appelé à la Nouvelle-Orléans pour remplacer Kyrian de Thrace : il s'apelle Gallagher. L'homme est entré dans les rangs des Dark-Hunters il y a moins d'un siècle, et il accepte encore mal sa vie d'immortel, d'autant plus que la femme qu'il a aimé, très âgée, vient de mourir...

    Un soir il vient en aide à une jeune fille attaquée par des Daimons...


    Magnifique ! Émouvant ! Je regrette presque qu'il ne s'agisse que d'une nouvelle, et j'espère qu'un jour, on reverra Gallagher car j'aimerais savoir ce qu'il devient.

    Son histoire, comme celle de tous ses compagnons Dark-Hunters est triste et injuste. Et même s'il voulait sa vengeance, il a encore beaucoup de mal à admettre sa nouvelle vie d'immortel...il n'a à l'esprit que sa femme qu'il a perdu, on apprend qu'elle est décédée depuis peu à un âge avancé, Acheron avait alors dérogé à sa propre règle ("ne garder aucun lien avec son passé") et lui a permis d'aller la voir.
     
        C'est Noël...à l'époque de l'année où tout le monde se retrouve en famille, Gallagher lui, traîne ses regrets et sa tristesse dans les rues de la Nouvelle-Orléans.
    Il va secourir une jeune fille qu'il va emmener à l'hôpital...il y croise Acheron et Simi venus distraire les enfants malades (tous les enfants les adorent !).  Pour rompre sa solitude, il va rester au chevet de la jeune fille...
     
        Sherrilyn Kenyon nous réserve une belle surprise dans ce court récit, ne chercher pas de la romance dans la plupart de ses romans...mais je ne peux pas vous le dévoiler sans révéler toute la finalité de l'histoire...c'est en tout cas un merveilleux cadeau pour ce tout jeune Dark-Hunter.

    votre commentaire