• Coeur de Glace, de Richard Castle

    Résumé :

    Le cadavre d'une femme est retrouvé dans une valise, au beau milieu des rues de Manhattan. Pour Nikki Heat qui découvre la scène de crime et ses détails, c'est une évidence : ce meurtre a des liens avec l'assassinat de sa propre mère, dix ans plus tôt. Nikki se lance dans l'enquête avec le journaliste Jameson Rook, toujours aussi charmeur. Au fur et à mesure, elle se retrouve confrontée aux zones troubles du passé de sa mère. Des ruelles de Manhattan aux avenues de Paris, le duo de choc approche de la vérité. Mais, en déterrant des secrets de famille qui ont été soigneusement cachés, Nikki se retrouve en plein dans la ligne de mire d'un tueur impitoyable...

    *** *** ***

    J'avoue, l'achat de ce livre est un geste purement spontané de ma part, je l'ai pris juste parce qu'il est écrit par Richard Castle ! Et que je suis une fan de la série TV. Oui, je sais, Richard Castle n'existe pas "en vrai", oui, ce sont les scénaristes de la série qui ont pris le pari de réellement publier les romans d'un héros créé de toute pièce. Mais je trouve cette idée très sympathique, et c'est un moyen plutôt original de promouvoir la série.
    En quatrième de couverture, aucune mention du véritable auteur, le jeu est joué jusqu'au bout : photographie de Nathan Fillion (l'acteur qui interprète Castle), biographie succinte expliquant qu'il vit à New-York avec sa fille et sa mère...Coeur de Glace, de Richard Castle
    Et même une petite phrase de Michael Connelly (véritable écrivain cette fois, qui apparait avec d'autres dans la série, autour d'une table de poker), vantant les mérites de ce dernier roman.

    Bon, c'est le quatrième roman de sa série Nikki Heat (Nikki Hard dans la version française) mais je vais tenter sa lecture un jour.

    Acheté par pur principe de collection, il sera mon premier roman policier. Mais peut-être pas le dernier, car d'autres auteurs, bien réels cette fois, m'intriguent...

    Plus tard, à ranger à côté des auteurs américains avec lesquels il joue régulièrement au Poker : James Patterson, Stephen J. Cannell et Michael Connelly !


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  • Génèse d'une oeuvre devenue culte...

    DDracula de Bram Stokerracula paraît en 1897. Elle deviendra l'oeuvre majeure de Bram Stoker, la plus connue actuellement. Il travaillera dix ans sur son manuscrit, ayant pris connaissance de l’histoire de Vlad, grâce à l’orientaliste hongrois Ármin Vámbéry, membre de la Royal Geographical Society. Alors que Stoker se projette dans le personnage du clerc Jonathan Harker, il s'est grandement inspiré de l'acteur et directeur du Lyceum Theater de Londres Henry Irving pour le personnage du Comte Dracula. Son roman est le fruit de longues recherches de la part de Stoker qui était un grand perfectioniste, il se documente beaucoup dans les bibliothèques afin de décrire au mieux la Transylvanie, une région où il n'a jamais été.

    Si aujourd'hui, Dracula compte parmi les incontournables romans de cette époque, et parmi les livres qu'il faut connaître et avoir lu, ce ne fut pas un succès immédiat à l'époque de sa publication, il fallut attendre la mort de l'auteur pour que le nom de « Dracula » accède à la postérité grâce au dramaturge Hamilton Deane  qui obtient de la veuve de Stoker les droits de l'œuvre.

    Bram Stoker, en créant le personnage littéraire de Dracula, suit la lignée des auteurs dits gothiques, tels que Mary Shelley et Sheridan Le Fanu. Toutefois son œuvre s'inscrit dans un style néogothique, qui regroupe des œuvres contemporaines des siennes telles que L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde (1886) de Robert Louis Stevenson ou Le Portrait de Dorian Gray (1890) d'Oscar Wilde. Dracula est cependant le seul à respecter rigoureusement les codes du genre gothique et à s'en affranchir. Dracula est également marqué par le contexte historique avec la fin de l'époque victorienne qui voit sa dignité et sa prestance ébranlées. Les meurtres des prostituées commis par Jack l'Éventreur s'inscrivent également dans un climat de terreur et de tabous de la Grande-Bretagne de la fin du XIXe siècle. Ce contexte s'avère donc propice à la remise en question des codes établis par la littérature. En ce sens, Stoker peut être considéré comme un écrivain moderne.


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  • Abraham StokerAbraham Stoker est né à Clontarf, en Irlande le 8 novembre 1847 et sera le troisième enfant d'une fratrie de sept. Enfant à la santé fragile, il est resté la plupart longtemps allité jusqu'à ses treize ans, pendant toutes ses années il a écouté sa mère lui raconter la Bible, les légendes irlandaises et les récits de l'épidémie de choléra survenue au début du XIXe siècle, à laquelle sa famille maternelle avait échappé.

    En 1863 il entre au Trinity College de Dublin, dont il ressortira diplômé en sciences et en mathématiues sept ans plus tard.
    En 1867, Bram Stoker entame une correspondance avec l'écrivain américain Walt Whitman.

    En 1871 paraît son premier article, dans la rubrique théâtrale du Dublin Mail. Ces articles signés, écrits en marge de sa profession de fonctionnaire, l'amènent à fréquenter la société culturelle londonienne. Cette même année paraît Carmilla de l'écrivain irlandais Sheridan Le Fanu, roman vivement apprécié par Stoker. En 1872 est publié le premier récit de Stoker, La Coupe de cristal, dans la revue London Society.

    En 1875, il publie son premier roman The Chain of destiny. En 1876, il se lie d'amitié avec Henry Irving, un acteur influent. Cette amitié les mène au Lyceum Theatre de Londres, duquel Bram est nommé administrateur. Il prend alors sa place dans la société culturelle britannique. En 1876, son père meurt ; Stoker adopte définitivement le surnom de Bram. Il épouse une ancienne voisine d'enfance, Florence Balcombe, en 1878. Leur fils Noel Thornley naît en 1879. En 1881 paraît Under the Sunset, recueil de contes pour enfants.

    Le Lyceum Theatre est en tournée aux États-Unis en 1883. Stoker y rencontre Walt Withman Une seconde tournée a lieu en 1886, année où Stoker fait paraître un essai sur les États-Unis, A Glimpse of America.  En 1890 il rencontre Arminius Vambery, orientaliste et spécialiste des légendes de l'Europe de l'Est et Richard Francis Burton. Il commence des recherches au British Museum en vue d'écrire Dracula et fait paraître The Snake's Pass. En 1895 paraît son troisième roman, The Shoulder of Shasta, suivi de Dracula en 1897.

    En 1902 paraît The Mystery of the Sea. Le Lyceum Theatre ferme ses portes. The Jewel of the Seven Stars est publié en 1903, puis le roman The Man en 1905.

    Henry Irving meurt en 1905. L'année suivante, Stoker fait paraître un recueil de souvenirs sur l'acteur, Personnal Reminiscenses of Henry Irving. Suivent en 1909 Snowbound, recueil de nouvelles inspirées des tournées du Lyceum Theatre aux États-Unis, et un roman fantastique, The Lady of the Shroud. En 1911, il publie The Lair of the White Worm (le Repaire du ver blanc).

    Bram Stoker meurt le 20 avril 1912, à son domicile londonien, 32 St. Brake's Avenue.


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  • The League - Tome 2-
    Genre : Romance Futuriste

    Born of Fire de Sherrilyn KenyonRésumé traduit par La Gardienne:
    Dans un univers où les assassins font la loi, tout le monde vit dans la crainte, à l'exception de Syn. Né d'un scandale illicite qui a secoué une dynastie, il a toujours su comment survivre dans les rues sanguinaires. Mais c’est le passé et le futur est maintenant.
    Il ne fait pas de prisonniers ...
    Syn a grandi comme «voleur-tech » jusqu'au jour où son moyen de subsistance lui a révèlé une vérité qui pourrait mettre fin à sa vie. Il a essayé de détruire les preuves et depuis il est en fuite. Maintenant formé en tant qu’assassin, il ne permet à personne de le menacer. Jamais. Il est l'obscurité qui avale ses ennemis.
    Qui ne propose pas d'échappatoire ...
    Shahara Dagan est le meilleur chasseur de primes dans l'univers. Lorsque Syn réapparait sur les radars, elle devient la seule personne qui peut le traduire en justice. Il n'y a qu'un problème: Syn est un ami proche de la famille qui a aidé ses frères d'innombrables fois. Est-ce que la protection Syn vaut un tel risque? Le seul espoir pour lui c’est que Shahara retrouve les preuves qu'il a enterré depuis longtemps.
    Maintenant, c'est tuer ou être tué, et eux, les prédateurs, viennent de devenir des proies.

    Deuxième voyage dans l'univers d'Ichidian. L'histoire de Syn se déroule parallèlement à celle de Nykyrian que j'ai rencontré dans le premier tome de cette série. Il est traqué - comme beaucoup d'autres dans ce monde - on l'accuse du viol et du meurtre de Kiara Zamir, qui est en réalité avec Nykyrian... pour protéger son ami, Syn ne dément pas cette accusation.

    Shahara Dagan est une chasseuse de primes, une Seax, la plus réputée. Orpheline, elle n'a plus que ses deux soeurs et son frère Caillen (lui aussi rencontré dans le premier tome). Aînée de la fratrie, elle se sent obligée de veiller sur eux et leur donne le peu d'argent qu'elle réussit à gagner, quitte à se priver. Sa famille est extrêmement pauvre, sa petite soeur est depuis des années gravement malade et est de nouveau à l'hôpital. Mais les soins médicaux sont chers et dans cet univers impitoyable, celui qui ne peut plus payer est jeté à la rue, qu'il soit mourant importe peu. Shahara a besoin d'argent rapidement, encore trois jours et sa soeur n'aura plus accès aux soins. Alors elle accepte le contrat lancé sur Syn, sans savoir qui il est vraiment : le meilleur ami de son frère, celui qui bien souvent, aide finacièrement sa famille sans rien demander en échange.

    Elle comprendra son erreur, mais un peu trop tard... et finira même par éprouver quelque chose en sa présence. Mais Syn est un homme qui exprime très peu ses sentiments et surtout, se méfie comme de la peste de ceux qui expriment un intérêt pour lui, surtout si c'est une femme. Ce qu'on apprenait sur lui, ou en tout cas, ce qui avait été suggéré, avait déjà éveillé ma curiosité à la lecture de "Born of Night"... il a été marié et père de famille, puis trahit. Pourquoi ? Comment est-il devenu ce qu'il est aujourd'hui, un mercenaire lié avec des Assassins ? Toutes les réponses sont données dans "Born of Fire".

    Syn et Shahara sont fidèles aux personnages habituellement créés par Sherrilyn Kenyon. L'un et l'autre ont vécu l'enfer et ont côtoyer la mort dès leur plus jeune âge... et rien ne s'est arrangé pour eux une fois adulte. Comment être heureux dans cet univers ? Tous les deux ont perdus de manière brutale - et atroce - des êtres chers... et il portent encore le poids de leur passé, souvent insupportable. Abus, tortures, abandons... difficile de ne pas rester insensible, nos héros ne sont pas épargnés et comme dans "Born of Night" je me suis demandée jusqu'à la fin s'ils allaient enfin arrêter de souffrir et connaître le bonheur.

    Mais l'auteur reste très pudique face à ce qu'ils ont enduré, comme toujours. Rien n'est jamais décrit, tout est expliqué, de manière brève mais toujours avec beaucoup d'émotions par chacun des personnages... les détails viennent progressivement dans le récit comme les sentiments de Syn et Shahara qui lentement apprennent à se faire confiance et osent confier ce qu'ils n'ont jamais dit à d'autres. Et ils se libèrent.

    Shahara n'est pas une héroîne faible et sans ressources (sauf matérielles) qui attend qu'on la sauve du danger ou de la pauvreté. Elle a appris à se débrouiller seule, car elle n'a pas le choix... dans son monde, c'est un peu "marche ou crève". Mais elle ne reste pas insensible face à Syn qui a vécu une enfance abusive et surtout traîne derrière lui l'ombre d'un père connu pour avoir été l'un des plus dangereux meurtriers de cet univers, violent, cannibale même, un père chez qui il a dû vivre quand sa mère est partie sans se retourner... un bagage génétique qu'il ne peut effacer.

    Malgré tout, il se bat pour rester intègre et droit. Il refuse d'être l'esclave de son passé.

    Autour de lui on découvre quelques personnages secondaires intéressants, comme Vik, une intelligence artificielle créée par Syn lorsqu'il était enfant, un petit robot qui peut prendre l'apparence d'un oiseau. Et Nero, dont j'aimerais en apprendre un peu plus un jour...

    Une fois encore, Sherrilyn Kenyon a su m'étonner. La lecture en anglais m'a certes ralentie, le livre est plutôt épais même pour un "format poche" (529 pages), mais je me suis laissée prendre dans l'histoire sans difficulté. Des révélations, parfois innatendues, sont faites tout au long du récit et le danger est toujours présent, de quoi maintenir l'attention du lecteur jusqu'à l'épilogue.

    Définitivement, je conseille cette série ! Autant pour ceux et celles qui connaissent déjà les écrits de Sherrilyn Kenyon à travers la série des Dark-Hunters, que pour ceux qui souhaiteraient la découvrir.


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  • Résumé éditeur :

    "Journal d'une courtisane" de Priya ParmarLondres, XVIIe siècle. Pour éviter de suivre le destin de sa soeur devenue prostituée, Ellen « Nell » Gwyn devient marchande d'oranges au théâtre royal de Covent Garden. Rapidement, les propriétaires du lieu remarquent son charme et sa finesse d'esprit, et lui offrent une place dans la compagnie. Dès lors, elle n'aura de cesse de grimper les échelons, de figurante à actrice principale. Bientôt, c'est l'attention du roi lui-même qu'elle retient. Charles II a la réputation d'être un souverain libertin, mais son coeur ne résiste pas longtemps à la personnalité flamboyante de Nell. Cependant, la cour voit d'un mauvais oeil l'arrivée de cette femme moderne qui bouleverse les règles établies...

    Une héroïne captivante qui a réellement existé : féministe avant l'heure, Nell a marqué son époque en usant de son influence auprès du roi pour accorder plus de droits aux femmes.

    *** *** ***

    Déniché dans une de mes librairies, j'ai été attiréé (dans l'ordre), par le titre, la couverture... puis le résumé. A lire donc...


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