• Unleash the Night (L'Homme-tigre)Tome 9 de la série des Dark-Hunters

    Résumé :

    Wren Tigarian est un orphelin, sans clan derrière lui pour le protéger. Il a grandi au Sanctuaire où il a été amené après la mort de ses parents, mais ne s’y est jamais senti à sa place. Seule Aimée semble l’apprécier. Taciturne, silencieux, il ne parle à personne, ne regarde personne et fait en sorte que tous se détourne de lui. Il n’a jamais accepté sa nature animal, car il est le fruit de deux races, il n’aurait jamais dû exister.

    Jusqu’à ce qu’il rencontre Marguerite, une amie de Nick Gautier, l’un des rares humains qu’il appréciait.

     Pour rendre hommage à Nick, Maggie, fille de Sénateur, se rend au Sanctuaire où son ami avait l’habitude d’aller. Elle repère aussitôt Wren avec son look si particulier, Nick lui avait parfois parlé de lui…Le soir même elle est attaquée, et Wren la défend, se mettant aussitôt lui-même en danger. Nombreux sont les Were-Hunters qui aimeraient se débarrasser de lui.


    Retour à la Nouvelle-Orléans avec un autre Were-Hunter, qui n'est pas un loup, mais qui est connu par les lecteurs malgré sa très grande discrétion : Wren Tigarian. Dans le monde, assez sectaire finalement, des Were-Hunters, Wren est un paria, et pour plusieurs raisons que je vous laisse découvrir en lisant le roman.

    Mais je commence à le comprendre, beaucoup des personnages de Sherrilyn Kenyon (si ce n'est tous ?) ont une deuxième facette. Il y a celle qui montre aux autres, et la réalité. Et Wren cache clairement bien son jeu, et à raison.
    Le secret est de courte durée sur ses véritables origines, ce n'est pas le but de l'histoire. L'intérêt réside ailleurs : il faut le disculper face aux accusations portées contre lui. C'est l'occasion pour Sherrilyn Kenyon de nous dévoiler une facette de ces Were-Hunter : le voyage dans le temps. Je sais, ce n'est pas vraiment une surprise car il en était déjà question dans Dragonswan (les dragons préférant, on peut le comprendre, vivre au Moyen-Âge), mais le principe n'était que survoler (sans jeux de mots...). Ici, on en fait pleinement l'expérience, sans parler des conséquences que de tels voyages peuvent avoir sur notre présent.
    Mais c'est aussi l'occasion de présenter l'Omégrion, qui est en quelque sorte le tribunal des Were-Hunters (au passage c'est confirmé, Sebastian et Vane se nomment "cousins"), tenu et dirigé par le fameux Savitar qui est... quelque chose. Je ne sais pas quoi exactement, mais ce n'est pas un Were-Hunter. Ses pouvoirs semblent infini et mise à part pour des réparties cinglantes et sarcastiques, il n'est pas très loquace. A voir pour la suite...

    Dark-Hunters #9 - Unleash the Night (L'Homme-tigre)D'autres histoires de fond se tissent ou se dévoilent, on comprend ce qui paraissait inévitable depuis Night Play (Jeux Nocturnes), que Fang (le loup) et Aimée (l'ourse) se sont rapprochés mais qu'ils font tout pour garder cette relation secrète, car interdite, ou en tout cas mal perçue. On revoit aussi brièvement mais avec plaisir, Kyrian et Julian. Et on rencontre un autre Dark-Hunter d'origine française, Jean-Luc, un pirate qui vit encore sur un bateau qui pendant un bref répit va servir de refuge à nos fugitifs.

    Et puis, à travers le personnage de Maggie, le personnage de Nick est évoqué avec nostalgie. Le jeune cajun manque vraiment dans cette histoire, quel dommage qu'il ne puisse pas se tenir aux côtés de son ami, il l'aurait défendu bec et ongle. Mais je gage qu'on entendra bientôt reparler de lui, qu'il fera son retour, et qu'il nous étonnera !

     

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  • Dark-Hunter #10 - Dark Side of the Moon (Lune Noire)Résumé : Susan Michaels était la journaliste la plus en vue du Beltway Beat jusqu'à ce qu'elle mette les pieds dans une affaire qui a ruiné sa réputation. Maintenant, elle travaille pour un petit papier de Seattle, à écrire des histoires sur des papillons tueurs et des bébés aliens, convaincu que sa vie ne pourrait pas être pire ...
     
    C'était avant qu’elle est l'idée de suivre une nouvelle enquête qui l'a amenée dans un refuge pour animaux, où elle finit par écouter la diatribe de son amie sur les vampires"et" est contrainte d’adopter un chat malgré ses allergies. Mais quand son nouvel animal de compagnie se révèle soudain être un magnifique et mortel métamorphe, Susan se rend compte qu'il y a beaucoup plus en jeu qu'une carrière.
     
    Né dans un monde de prédateurs, le Were-Hunter Ravyn Kontis a été trahi par ceux qu'il aimait le plus. Sans âme, sans pitié, il a passé trois cents années à lutter contre les Daimons qui cherchent à asservir l'humanité. Contre toute attente, Susan évoque chez Ravyn des sentiments de tendresse. Désir. Amour. Et avec l'ultime bataille sur le point de commencer, celui-ci très femme humaine a le pouvoir de briser leurs deux mondes.


    Un tome où l’humour est particulièrement présent, mais pas seulement, j’avoue le relire souvent juste pour ça, l'humour, parce que tout de même, il fallait l’imaginer ce couple ! Elle est humaine, normale, journaliste, inconsciente de l’existence des diverses « créatures nocturnes » et surtout…elle est allergique aux chats. Ça aurait pu rester une suite de détails très banals jusqu’à ce qu’on tique sur le prénom de son patron…qui s’avère être un Écuyer (elle l’ignore bien sûr), puis, elle se retrouve avec un chat sur les bras…qui s’avère être…un Were-hunter beau comme un dieu (en réalité un léopard qui peut modifier sa taille féline). Mais dont elle reste tout de même allergique ! Les quiproquos s’enchaînent très vite, il la prend pour une Écuyer et ne cache donc pas sa nature face à elle…quand il se rend compte de son erreur, trop tard !

    Ravyn est aussi un Dark-Hunter très particulier…car vous l’aurez compris, il est aussi un Were-Hunter, un léopard Arcadien. Dans cette histoire, on quitte la Nouvelle-Orléans, direction Seattle…plutôt qui les Katagari si familiers, on rencontre leurs ennemis Arcadiens et un autre sanctuaire.

    Dark-Hunter #10 - Dark Side of the Moon (Lune Noire)Côté Dark-Hunters, nous avons le choix, car il y a d’énormes problèmes à Seattle, et une réunion de crise est nécessaire, tous ceux basés dans le secteur se réunissent, avec leurs Écuyers. Et c’est le grand retour de Nick Gautier, devenu Dark-Hunter…furieux, amer, en colère comme tous les « nouveaux soldats » arrivés avant lui. Les combats s’enchaînent et on découvre aussi que les Dark-Hunters ne sont pas éternels, malheureusement…

    Et il y a une seconde histoire dans ce roman. Celle d’un autre couple atypique, d’autres « Roméo et Juliette » à l’instar de Fang et Aimée, formé par Caël, un Dark-Hunter, et Amaranda, une Apollite. On apprend qu’ils sont mariés depuis plusieurs années (ce qui est rigoureusement interdit) mais qu’Acheron s’il le sait, et il doit le savoir, semble feindre l’indifférence…mais Amaranda va bientôt atteindre sa vingt-septième année…une histoire à suivre…


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  • Nouvelle : Until Death We Do PartRésumé : Il y a 500 ans, l'âme d'Esperetta, la fille de Dracula, a été liée à celle de son mari à l'aide de la Magie Noire. Et quand Velkan est devenu un Dark-Hunter, elle découvre avec horreur qu'elle est elle aussi devenue immortelle. Aujourd'hui ils doivent s'allier pour combattre un viel ennemi - sauf si Retta tue Velkan en premier.

    Anthologie "Love at First Bite"


     Une nouvelle qui nous fait voyager en Roumanie, et qui plaira j'en suis certaine aux fans de Dracula.  C'est l'occasion aussi de découvrir quelques nouveaux personnages, dont une meute de loups...cachant quelques secrets de famille dont nous entendrons peut-être reparler un jour !
     
        Le couple Esperetta/Velkan est particulier...elle le déteste, pas seulement parce que par sa faute elle est devenue immortelle sans l'avoir choisi, mais parce qu'elle ne voit en lui que le meurtrier de son père. Après leur "divorce", elle a quitté la Roumanie pour rejoindre l'Amérique.
    Velkan lui est resté dans leur château au milieu des Carpathes. Il a avec lui une meute de loups katagaria qui sont ses employés, et deux chiens : Bram et Stoker.
    Quand Esperetta se voit contrainte de le rejoindre, il va bien sûr tout tenter pour la reconquérir, car lui n'a jamais cessé de l'aimer.
    Velkan Danesti est interessant à plus d'un titre, car en plus d'être un Dark-Hunter, il est avant tout un sorcier, et il a conservé l'intégralité de ses pouvoirs, grâce à eux, il entre dans l'archétype même des vampires (il peut, par exemple, se transformer en chauve-souris !).
     
    Une histoire à lire absolument ! En espérant que l'on revoit un jour ce couple détonant.

     


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  • Dark Side of the Moon (Lune Noire)Tome 11 de la série des Dark-Hunters

    Résumé :

      Arikos était un Oneroi, aujourd’hui dans les rangs des Skotis il est voué à une torture éternelle dans le royaume d’Hadès. Il parvient cependant à s’attendre avec le dieu des Enfers, qui lui offre une semaine sur terre en tant que simple mortel. Il doit en échange, lui offrir l’âme d’une mortelle qu’il a lui-même choisi. Si il réussi, il restera libre dans le monde des Hommes, s’il échoue, il retourna sans le Tartare, où il errera comme une ombre pour l’éternité.

     Megera Kafieri n’a qu’une obsession, retrouver la cité d’Atlantide, comme le souhaitait son père. Avec une petite équipe d’archéologue, malgré les moqueries des ses confrères, elle s’entête…et si elle approchait du but ?

     Au cours d’un de ses expéditions elle trouve un homme dérivant dans la mer…et elle à l’impression de l’avoir déjà vu…dans ses rêves…


    Dans ce onzième roman de sa série phare, Sherrilyn Kenyon pour la première fois met en scène un de ses Dream-Hunter. Autre branche de Chasseurs dans la pyramide de protection, ils épaulent à leur manière les Dark-Hunters et les Were-Hunters pour protéger l'humanité. On ne les avait aperçus jusqu'ici, qu'en tant que personnages secondaires. D'abord dans Night Pleasures (Les démons de Kyrian) avec D'Alerian, qui veille sur Kyrian, dans Kiss of the Night (La descendante d'Apollon), avec D'Aria, qui elle veille sur Wulf et va jouer un rôle majeur dans son histoire avec Cassandra, M'Adoc aussi, qui a un rôle important mais peut-être mal perçu dans dans intégralité, dans Dance with the Devil (Le loup blanc). Concernant ce dernier, un mystère plane après la lecteur de ce livre : Pourquoi refuse t-il d'être appelé par son vrai nom ? Pourquoi ce prénom est identique à celui du père de Nick Gautier ? Cet homme a des secrets...

    La principale particularité de ce roman, c'est que c'est un bond dans le passé, en effet, l'action se déroule en 1996, bien avant les évènements du tome 1 (en 2002 ou par là). Et puis, on est très loin de la Nouvelle-Orléans, et même très loin de l'Amérique... nous naviguons sur les eaux grecques ! On découvre quelques personnages intéressants, comme le sarcastique frère d'Arik, Solin, qui je pense, pourrait être développer dans l'avenir. Et ZT, le Chthonien, qui même s'il n'est que de passage (très bref le passage), pique ma curiosité du simple fait qu'il est un semblable de Savitar. J'ai adoré rencontrer aussi Hadès et Perséphone, l'occasion aussi pour Kenyon de faire un clin d'oeil au mythe d'Orphée et Eurydice et d'évoquer l'histoire d'amour entre Artémis et Orion... Je me demande demande s'il en sera de nouveau question un jour, car cette anecdote sur Artémis, glissée mine de rien entre deux lignes et appuyée par Arik, lui-même un dieu, tend à prouver qu'Artémis elle aussi, cache aussi des choses sur sa personnalité et son passé... ne serait-elle pas si garce, au fond ?

    En France, l'éditeur a fait le choix étrange de créer une série à part pour les livres de la série dans les héros seront des Dream-Hunters. En tant que lectrice VO pour cette série, je ne comprend absolument pas ce choix éditorial, d'autant plus que Sherrilyn Kenyon elle-même, à de nombreuses occasions, à précisé que "Dark-Hunters, Were-Hunters, Dream-Hunters et Hellchasers sont des personnages qui font tous partie de la série Dark-Hunter". Et puis, comme selon le site de l'auteur, seuls 5 titres prétendent à cette particularité dans la série, et que le dernier est paru en 2011, je ne vois pas l'intérêt. Rien ne dit que Sherrilyn Kenyon écrira beaucoup ou régulièrement des livres avec des Dream-Hunters pour héros.
    Non, ces livres font partie de la série. Et il suffit de les lire pour sans rendre compte.

    Avec l'histoire d'Arik, c'est le mythe de l'Atlantide que Sherrilyn Kenyon met en avant, et de fait, ce livre a beaucoup à voir avec le charismatique Acheron et sa mère Apollymi, qui tient un rôle que je qualifierais de majeur dans ce livre. On retrouve Katra sous un nouveau jour, et elle semble avoir un lien, encore indéfini avec Artémis... et bon sang, le bateau s'appelle le Simi !!! Pourtant Acheron n'est pas évoqué, il est inconnu pour les membres d'équipage... étrange...

    Dark-Hunters #11 - The Dream Hunter (Chasseur de rêves)Sur le net, les avis sabordent en masse ce livre jugé trop différent, qui s'éloigne des Dark-Hunters mais pourtant, il n'est pas plus différent que les livres dont les héros étaient des Were-Hunters (Garous), qui eux n'ont aucun lien avec les Dark-Hunters, à l'inverse des Dream-Hunters.
    Je pense que beaucoup de lecteurs sont influencés en grande partie par le choix éditorial, comme il est présenté comme une nouvelle série (et qu'il est écrit nulle part qu'ils ont un lien avec les autres livres), ils sont d'emblée perçus et appréhendés différemment. Et devant le nombre d'avis négatifs, plusieurs les évitent, tout simplement. Et c'est dommage, car Sherrilyn Kenyon nous montre simplement à sa façon un nouveau type de personnage qui a son importance dans cet univers, comme elle l'a fait précédemment pour les Were-Hunters, puisqu'ils travaillent de paire avec les Dark-Hunters et surtout, ils ouvrent de nouvelles possibilités pour l'avenir de cette série.

    Ce serait vraiment un tort de faire l'impasse sur ces livres, car on louperait des pans entiers de la série.


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  • Devil May Cry (Le Dieu déchu)Tome 12 de la série des Dark-Hunters

    Résumé :

    Sin voue une haine féroce à Artémis. Ancien dieu, issu du panthéon de Sumer, ses pouvoirs lui ont été retirés par la déesse  grecque. Aujourd’hui, il compte parmi les Dark-Hunter et compte bien un jour, se venger et récupérer ce qui était sien.

     Une nuit, alors qu’il vient de tuer un gallu, il parvient à capturer une femme qu’il croit être Artémis. C’est en réalité Katra, l’une de ses kori…et si elle lui permettait d’arriver à ses fins ?


     Au début du roman, Katra apparait comme une petite fille fragile, quoique, mais ensuite, je retrouve la Katra que je voyais dans les autres. Elle a gardé son franc-parler, son sang-froid...et quelque part, son sens de l'humour qui fait penser un peu (voire beaucoup) à celui d'Acheron. Elle tient tête à Artémis aussi...J'admets qu'elle a changé un peu, mais pas complètement...

    Sin lui apprend à Katra la technique de combat contre les gallus, parce qu’ elle ignore ce qu'ils sont, ne sait ni leur point faible, ni leur points forts, ni leur technique de combat. Cette scène ne m'a pas vraiment dérangée, au contraire, elle montre que bien que puissante, Katra ne sait pas tout ! Et heureusement, sinon l'histoire n'a plus d'intérêt.

     Le panthéon de Sumer est respecté et le découvrir à travers les yeux de Sherrilyn Kenyon est plaisant...

     On accroche tout de suite avec Sin, le héros, dieu déchu entré dans les rangs des Dark-hunters, sans en être un, car il ne veut rien devoir à Artémis. Il ne tue pas les Daimons, mais les Gallus, qui viennent de son panthéon. Avec Acheron, il est le seul à savoir les combattre, d’où sa présence dans les rangs des guerriers immortels.

    Sa façon de voir les choses et de combattre, radicalement différente de ses « collègues » est particularité à la fois amusante et effrayante. Son attachement à sa famille et à ceux qu’il a aimé rajoute une intensité émotionnelle parfaite dans cette histoire.

    Dark-Hunters #12 - Devil May Cry (Le Dieu déchu)Par contre, point de vue traduction, j'ai noté quelques erreurs : un français parfois approximatif (mais pas toujours heureusement), une ou deux fautes de conjugaison, une erreur de nom aussi ("Kit" à la place de "Kat" ; « Sallu » à la place de « Gallu ». Et un énorme amalgame entre les "Gallus", subitement appelés "Démons", du coup on pense aux DAIMONS (les Apollites immortels)...et on se demande ce qu'ils fichent là...jusqu'à ce que l’on comprenne que ce n'est pas ça...bref…

    Les "Je suis Ok" ; "elle est OK" ne m'ont pas vraiment dérangée, même si l'expression n'est pas française. Il ne faut pas perdre de vu que ça se passe à Las Vegas, en Amérique...et là-bas cette expression est utilisée. Sur ce coup là, c'est traduit d'après l'original.
     

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